Un présumé terroriste de nationalité algérienne arrêté à Paris

Le suspect a été arrêté au sein d'une cité universitaire de Paris.
Le suspect a été arrêté au sein d'une cité universitaire de Paris.

Un terroriste de nationalité algérienne a été arrêté dimanche dernier à Paris alors qu’il projetait de commettre des attentats contre deux églises, dont celle de Villejuif, une ville située dans le Val-de-Marne, en banlieue sud de la capitale française. Il est également soupçonné d'être l’auteur de l’assassinat d'Aurélie Châtelain, une jeune femme retrouvée morte dans cette même ville.

Blessé par balles, le suspect, étudiant en informatique âgé de 24 ans, a été interpellé tout près de la cité universitaire, au 13e arrondissement, où il occupait un appartement. En garde à vue, le présumé terroriste est hospitalisé au niveau de l’hôpital l’Hôtel-Dieu, à Paris, a annoncé aujourd’hui, le mercredi 22 avril, Bernard Gazeneuve, le ministre de l’Intérieur français. Et selon les dernières informations, l'individu se mure dans le silence en donnant des explications "fantaisistes" à propos de ses blessures et l’arsenal d’armes retrouvé chez lui et dans son véhicule.

Son arrestation relève du simple hasard, selon les premières informations. Blessé par deux balles à la jambe, le suspect, répondant au nom de Sid Ahmed Ghlam, a appelé le Samu-social en déclarant qu’il a été victime d’un racket qui aurait mal tourné. En fouillant sa voiture, garée sur les lieux, la police a découvert des armes. Ce qui les poussé à perquisitionner dans son appartement où un arsenal de "plusieurs armes de guerre" a été trouvé. Les policiers y ont ainsi découvert "un arsenal composé notamment de plusieurs armes de guerre, d’armes de poing, de munitions, de gilets pare-balles, de matériel informatique et de téléphonie". "Une documentation fournie a également été découverte établissant, sans ambiguïté, que l'individu projetait de commettre d'une manière imminente un attentat, vraisemblablement contre une ou deux églises", a affirmé Bernard Cazeneuve.

Selon le site 20 Minutes, cet arsenal contenait trois kalachnikovs, des brassards de police et un pistolet Sig-Sauer volé appartenant à un agent des forces de l'ordre. Parmi la documentation figure, selon le quotidien gratuit, les adresses de plusieurs commissariats ainsi qu'un minutage, correspondant sans doute au temps d'intervention des forces de l'ordre. Il y a aussi des documents en arabe qui le lient à Al Qaida et à Daech (Etat Islamiste en Irak et en Syrie). L’attentat qu’il projetait de commettre contre l’église serait commandité, selon les premiers éléments de l’enquête, à partir de la Syrie

Et ce n’est qu’hier, mardi, que la police a fait le lien entre le jeune homme et le meurtre perpétré dimanche matin au Villejuif à l’encontre d’Aurelie Châtelain, une jeune femme professeur de fitness. Les policiers se sont aperçus que l'homme figure sur les images de vidéosurveillance de la ville. Ils comparent alors son ADN avec celui prélevé sur le véhicule de la jeune femme, et constatent qu'il s'agit du même homme. D'après les enquêteurs, il aurait tenté de voler le véhicule d'Aurélie Châtelain. C'est à ce moment-là qu'il se serait blessé par balle à la jambe.

Un étudiant connu des services de renseignement

Ce jeune homme est connu des services de police comme ayant des "velléités de départ en Syrie" pour rejoindre les rangs des Djihadistes. Selon le ministère de l'Intérieur, "des vérifications sur l’environnement de cet étudiant de 24 ans avaient été effectuées à deux reprises en 2014 et 2015". Ces enquêtes n'avaient pas "révélé d’éléments susceptibles de justifier l’ouverture d’une enquête judiciaire". Une fiche de sûreté de catégorie S, qui signifie qu’il constitue un danger pour la sécurité d’Etat, le concernant avait tout de même était diffusée. Elle le présentait comme un "islamiste radical dangereux", d'après 20minutes.fr.

Il est de nationalité algérienne et serait arrivé en France en 2009 dans le cadre du regroupement familial, affirme Le Monde. Il vivait avec ses parents en France de 2001 jusqu’en 2003 avant de repartir en Algérie ou il avait obtenu son baccalauréat. Il avait disparu en Turquie au début de l’année et avait été placé en garde à vue à son retour, avant d’être relâché sans que rien ne puisse être retenu contre lui.

Le jeune homme vivait dans le 13e arrondissement de Paris. Jusqu'à l'an dernier, il n'avait jamais fait parler de lui. "Il n'était pas connu des services de police jusqu'à son projet de se rendre en Syrie", précise-t-on du côté des services de sécurité. À la suite de ce projet, Sid Ahmed Ghlam a été interpellé par les policiers français, puis placé en garde à vue.

Cette garde à vue lui a valu d'être fiché et surveillé à plusieurs reprises. "Mais rien. Aucun élément compromettant qui aurait pu justifier une arrestation n'a été retrouvé", affirme un journaliste de France 2.

Hospitalisé, il est conscient et peut donc répondre aux enquêteurs, mais selon le journaliste, "il tente de gagner du temps" grâce à son état de santé. L'urgence pour les enquêteurs est maintenant de savoir s'il y avait d'autres cibles et s'il avait des complices. Le profil semble différent à celui des Kouachi, les auteurs de l’attentat conte Charlie Hebdo, ou de leur complice Mamadou Koulibaly, qui ont passé à l’action "en famille" et sur la base d’un embrigadement idéologique. Le matériel de guerre et les documents retrouvés chez Sid Ahmed Ghlam renseignent, selon toute vraisemblance, sur l’appartenance de l’individu à une cellule active et qu’il est organiquement lié à une organisation terroriste. Et ce que nous révèlera probablement l’enquête dans les prochains jours, quand le suspect décidera de parler.

Y. R. et Agences

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Abdelaziz Mekboul

Le colonialisme est aussi un terrorisme " légalisé " par la raison du plus fort.. est toujours la, meilleure !

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babel babel

C’est hallucinent il a préféré étudier le barbarisme et les laissé tombé les vrais études alors que la

France le fait bénéficier d’une bourse, cette personne ne représente en rien les algériens

Alors qu’ils veulent absolument créés en France un choc inter- communautaires et favoriser le groupe d’extrême droite je pense que ces gens ne devraient bénéficier d’aucune lois de droit de l’homme et devrait être renvoyé chez boutef afin qu’il finisse sa vie à dormir dans les mosquées

Climatiser de boutef, c’est inhumain d’assassiner une maman toute mes condoléances a la famille

De cette pauvre dame.

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