Une nouvelle association kabyle vient de naître à Nice (France)

Les membres de l'association.
Les membres de l'association.

Le paysage associatif de la ville de Nice, ville côtière située au sud-est de France vient de s’enrichir d’une nouvelle association culturelle et sportive, de l’œuvre de jeunes Kabyles issus en majorité de l’émigration. Ladite association a comme dénomination l’Association Culturelle et Sportive des Kabyles de Nice (ACSK-Nice).

Longtemps attendu, l’association vient enfin de connaitre le jour, dans de bonnes conditions. Le bureau directeur a été élu dans une assemblée générale constitutive tenue le mois précédent. Très satisfaite, la communauté Kabyle salue chaleureusement cette initiative et remercie les étudiants, les principaux initiateurs, qui ont accepté de consacrer de leur temps pour l’épanouissement de leur communauté.

Renouer avec l’activité culturelle

Cette nouvelle association dans la ville de Nice a pour objectif de réunir la communauté berbère en général et kabyle en particulier. Elle compte se lancer dans deux volets principaux : le sport et la culture. Les adeptes du sport se sont déjà organisés et attendent seulement la délivrance de l’agrément pour démarrer leurs activités. Concernant le pôle culturel, des étudiants et étudiantes ainsi que d’anciens étudiants ont un programme fort ambitieux, et semblent prendre les choses en mains.

L’ACSK-Nice contribuera à la promotion de la culture kabyle qu’elle compte partager avec des non-Kabyles en fédéral et avec les Niçois en particulier. Les responsables de cette association, comptent ouvrir les portes à d’autres cultures et traditions afin de participer au développement et au renforcement des rapports culturels avec d’autres associations et organisations culturelles, locales, régionales, nationales et internationales.

En somme, les membres de L’ACSK-N comptent faire en un espace d’échange culturel et un lieu d’expression qui permettrait de briser les tabous. D’ailleurs, "on envisage de soutenir et aider ceux qui sont dans la praxis de la culture", par des cycles de formations, des séminaires sur les fondements culturels, des ateliers artistiques, des pièces théâtrales, productions littéraires, ainsi que l’organisation de rencontres culturelles et artistiques avec d’autres associations culturelles dans le cadre des échanges culturels.

En outre, l’ACSK-N a pensé aux étudiants et à leurs difficultés car elle optera à l’encouragement de jeunes talents, étudiants brillants et enfants. Un encadrement culturel riche et conséquent leur sera fourni. Un autre objectif touche aussi à la femme. L’association envisage de promouvoir la participation des femmes dans les activités culturelles kabyles en particulier et Berbère en général.

Célébrer le printemps Berbère

L’association étant encore en cours de création, les membres ne peuvent pas célébrer le printemps Berbère 1980 cette année. En revanche rien n’est impossible de s’unir autour d’un Couscous. L’équipe est motivée. Elle organisera une rencontre consacrée spécialement pour le printemps Berbère. Celle-ci aura lieu le 19 avril prochain. Au programme un débat sous le thème "identité et culture", une projection d’un film documentaire sur les événements du printemps Berbère et un dîné couscous.

Mounir Outemzabt

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