Le régime et ses mille et une contradictions

Bouteflika n'est plus à une contradiction près.
Bouteflika n'est plus à une contradiction près.

Il se susurre, çà et là que, dans les intentions des décideurs algériens il existerait l'idée d'introduire un article, dans la nouvelle mouture qui abrogerait celui autorisant l'illimitation de mandats présidentiels.

Audacieux, encourageant, démocratique serions-nous tentés de dire, n'était-ce le jeu malsain auquel ce pouvoir nous a habitués. Nous sommes, presque, convaincus qu'entre les clans et le pouvoir, il n'y aurait que la manière de répartir les prébendes qui les unit dans la désunion.

Une désunion qui fait souffrir le peuple, tout le peuple.

Sinon qu'est-ce qui pourrait faire revenir les décideurs sur cette violation commise par Bouteflika sur l'article consacrant deux mandats présidentiels dans l'actuelle constitution ?

Les hommes au pouvoir n'ont pas changé que nous sachions sauf, sans doute, le souci de redorer la devanture éclaboussé du régime politique à l'extérieur: dire les avancées notables à ce monde qui nous observe passivement et complice de l'intronisation d'un président-malade.

Pourquoi avoir violé la constitution pour revenir de nouveau à la limitation des mandats ? Enfantin ? Irresponsable? Inconscient ? Non, rien de tout cela. Car il y va de l’ambition démesurée du président à se maintenir au pouvoir, quitte à se contredire et à mentir au peuple.

Il s'agissait de permettre à un président qui avait une revanche à livrer d'arriver à mener le pays vers le chaos, un chaos que nous vérifions quotidiennement, dans tous les domaines d'activité, de la vie politique, sociale voire sociologique puisque les repères ont pratiquement disparu pour laisser place à une cupidité sans pareille, une corruption monstrueuse et la valorisation de ceux qui ont sauvagement assassiné les meilleurs d'entre nous, celles et ceux qui disaient, courageusement: Non!

Curieusement, ceux qui défendaient, bec et ongles, ce viol constitutionnel, seront, demain, les premiers et les plus agressifs pour nous dire qu'en démocratie, la limitation des mandats est la première exigence. N'étions-nous donc pas dans un régime démocratique ?

Achour Boufetta

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Atala Atlale

"Amara Benyounès accuse l’opposition de vouloir réhabiliter les terroristes, critique la presse" source Tsa. Mais M. Benyounès qui a invité M. Madani Mezrag à la Présidence lors de l'étude sur la nouvelle constitution ? Une mémoire bien courte !

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moh arwal

Aprés ses mille et une nuits, maintenant c' est les mille et une fourberies. Quelle pieuvre cette vermine ??

Il n' a pas d' égal en la matière. Il est né et vie pour magouiller.

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