Des forages de gaz non conventionnel auraient été cachés

Serait-on en face de forages cachés ?
Serait-on en face de forages cachés ?

De récentes photos satellite ajoutées sur Google Earth font naître de nouvelles interrogations sur le comportement du gouvernement dans le sud du pays.

La vue surplombante de 300 mètres du puits sinistré connu sous le code d’OKN32 (31°46'25.95"N 5°03'37.87"E) montre, dans un rayon de 10 km, un paysage semblable à ceux caractéristiques du Dakota américain. Des puits qui trahissent une intense activité de forage avec une typologie proche de celle des forages de type non conventionnels. Des dizaines de plates-formes, séparées de quelques centaines de mètres, comportant des forages et des bassins qui semblent être des bourbiers.

Sur les coordonnées 31°45'37.56"N / 5°06'03.51"E, en date du 27 mars 2014, il est même possible de constater d’une part la présence de camions (de fracturation ?) et d’autre part celle de fluides dans les fosses.

Depuis des semaines les regards sont accaparés par la situation du côté d’In Amenas et de l’Ahnet, or il semble bien qu’un vaste programme de fracturation ait été mené dans un secteur déjà sinistré par l’effondrement d’un puits qui, non seulement contamine les eaux superficielles, mais en plus, menace à terme l’existence même de la ville d'Ouargla.

Cette activité de forage semble relativement ancienne. Elle remonterait au moins à 2011. S’il s’avère qu’il s’agit bien d’activités de fracturation hydro-chimique, nous serons devant un mensonge d’État d’une ampleur exceptionnelle. Ces dizaines de puits sur une surface avoisinant les 200 km² dépassent de très loin l’objectif de "confirmation du potentiel" annoncé par le conseil des ministres du 21 mai 2014 et qui est censé comporter "un programme minimum de 11 puits, étalés sur 7 à 13 ans".

Des questions sont donc posées : quelle est la nature de cette activité de forage développée autour de l’OKN 32 ? Par qui est-elle menée ? S’il s’agit de forges liées au projet d’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels est-elle antérieure ou postérieure à l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ?

Il faut croire que sur ce dossier des hydrocarbures non conventionnels, l’Etat, la Sonatrach et leurs partenaires ont pris le pli d’agir en voleurs.

Mohand Bakir

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Réda Belkeroui

Ce clan mafieux au pouvoir, ne voie que son propre intérêt et celui de ses proches, quitte à bruler l'<Algérie et tout le peuple.

Faut penser sérieusement à programmer son départ ! Agissons tous contre ces mains occultes qui ruinent un si grand pays au point de le classer parmi les derniers de la planète.

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R A M E S S E S II

@Moh N Moh:

Il suffit de compter le nombre de macroséismes en Algérie ses derniers temps, entre 3 et 4 à l'échelle de Richter pour se rendre compte que les opérations de schiste sont effectuées à travers tout le territoire Algérien, Sud, Nord et même Offshore.

Les séismes sont le résultat de l'utilisation du TOLUENE pour la fracturation, ce n'est surement pas avec de la boue et des bicarbonates que tu vas fissuré une roche mère à 4000 m de profondeur à 400 bars gage ou même plus.

voir la photo d'uen roche sur le lien dessous

http://en. skifergas. dk/technical-guide. aspx

http://en. skifergas. dk/nordjylland. aspx

Et ce n'est pas avec du béton et des tubes en acier que tu vas arr^ter un gas de sortir, surtout que les sels bouffent tout sur leurs passages. Alors friend d, you can't do fracking only with MUD and CONCRETE! Be happy!

RMII

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