Sahara occidental: la France sommée de ne pas entraver le mandat de la Minurso

 Salaheddine Mezouar, le MAE marocain avec Laurent Fabius, MAE français.
Salaheddine Mezouar, le MAE marocain avec Laurent Fabius, MAE français.

L'Association américaine des juristes a exhorté la France à ne pas s’opposer à l’inclusion d’un chapitre portant sur la protection des droits de l'homme dans le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).

"L'Association a pris note avec intérêt de l’annonce faite par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme concernant l’envoi prochain d’une mission technique au Sahara Occidental", indique l'Association dans une déclaration rendue publique, mercredi à Genève, à l'occasion de la 28ème session du Conseil onusien des droits de l'homme qui se déroulent du 2 au 27 mars.

L’Association a invité les membres du Conseil des droits de l'homme à "prendre connaissance du rapport qui sera établi par la mission technique et a recommandé à la France de ne pas s’opposer à l’inclusion d’un chapitre sur les droits humains dans le mandat de la MINURSO". Pour l'Association, "les persistantes et graves violations des libertés et droits fondamentaux commises par le Royaume du Maroc dans le territoire du Sahara occidental, illégalement occupé depuis quarante ans, ne peuvent pas se poursuivre impunément".

Elle a appelé la communauté internationale à "ne pas se limiter à accompagner un processus que l’occupant souhaite voir se conclure par une annexion, comme seule issue".L'Association américaine a rappelé que "le territoire non autonome du Sahara occidental est inscrit en tant que tel sur la liste du Comité spécial

pour la décolonisation depuis 1963 et que le Royaume du Maroc n’ayant pas la qualité de puissance administrante et ne se soumettant d’ailleurs pas aux obligations prévues par l’article 73 de la Charte, ne peut être que considéré comme une puissance occupante soumise aux normes du droit international, y compris le droit international humanitaire".

APS

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musulmangeo

La plupart des commentateurs marocains, avec tous mes respects, ne raisonnent pas en politiciens quand ils commentent les articles traitant de ce conflit. Mais, il s’attardent sur l’aspect historique, humain (dans le sens « fraternité »), et de l'éthique humaniste. Ce qui est en leur honneur. Malheureusement cela ne résous pas les problèmes des être humains ci-bas. Vous allez me dire que si tout le monde réagissait comme les marocains tout irait bien. Et je vous répondrais par un grand OUI. Mais, les politiciens et les responsables aux affaires de ce monde ne pensent pas comme vous et moi. Pour eux, leur peuples leur ont confié leur destinés (de gré ou non) pour défendre leurs intérêts et Basta. Et comme disait feu Général De Gaulle, "La France n'a pas d'amis ni d'ennemis, mais seulement des intérêts à défendre ». Donc les politiciens, n'attaquent jamais quelqu'un même s'il les considère ou eux le considèrent comme ennemi, sauf quand ce dernier s'attaque à leurs intérêts. Les commentateurs parlent souvent de choses qu'ils ignorent ou qu'ils analysent mal. Nous ne pouvons mieux comprendre la situation qui a régné chez nos voisins sans la lier à celle qui est dans toute la région. En ce qui concerne l'Algérie, c'est un pays qui est actuellement en déroute, car malgré toute sa fortune, il n'arrive pas à construire ni une économie, ni une diplomatie, et il est toujours entrain de se chercher. Et c'est parce que l'Algérie est notre voisin qu'il nous intéresse. Car tout ce qui se passe en Algérie nous influencera un jour ou l'autre et vis versa. Cela fait depuis très longtemps que je considère ce pays comme un danger potentiel pour toute la région. Et qu'il a démontré qu"il est capable de vendre mère et père pour arriver à ses fins. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est seulement le système qui est pourrie. C'est beaucoup plus que cela. Depuis 1963, le système algérien a bâtit sa politique de défense et de renseignements sur l'atteinte des intérêts de ses voisins et surtout les marocains car c’est à eux qu’il a volé le Sahara oriental marocain (Tindouf, Béchar, Laknadssa, Laghouat, Touat, Timimoun, Adrar, etc.). Ceci, s'est propagé dans les institutions diplomatiques pour toucher le corps diplomatique qui n'a comme seule fonction que de contrer les intérêts marocains à l'étranger. Puis après, c'est le système éducatif qui a été gangrené pour toucher la falsification de l'Histoire afin d'inculquer aux nouvelles générations algériennes des thèses anti-marocaines. Quel est le résultats actuel : A part l'ancienne génération qui a été témoin des sacrifices marocains, la majorité des nouvelles générations algériennes, ou bien, ne connaissent rien sur le Maroc, ou bien leur savoir est biaisé dans le sens d'une grande animosité. Ajouté à cela, le diktat imposé à la presse libre, empêche toute avis contraire à l'officiel au sujet de ce voisin de l'Ouest. Lorsqu’on lit sur Internet les commentaires faits par des algériens à propos du Maroc, on se rend compte que la mentalité des dirigeants algériens qui font une fixation sur le Maroc comme étant l’ennemi à abattre, a décidément fait tâche d’huile chez un grand nombre de citoyens algériens tombés sous la coupe de la propagande anti-marocaine. En effet, « l’anti-marocanisme est une donnée incontournable chez les cadres militaires et politico- médiatiques algériens (….). Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire. Que ce soit les hauts gradés de l’armée nationale populaire algérienne humiliée par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara, ou les politiques du FLN, les décideurs algériens n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite (….). Aux yeux des algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire. Monarchie séculaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques ; choses qui faisaient défaut aux « révolutionnaires » algériens, même auréolés par une héroïque guerre de libération à laquelle a largement contribué le Maroc et la Tunisie. D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse ne s’est faite que pendant la guerre de libération menée contre la France, ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc » dixit Mohammed Semlali (L’Observateur/ Du 26 Décembre 2008 au 1 Janvier 2009). Le président Houari Boumediene n’avait-il pas déclaré dans l’un de ses discours que « La monarchie marocaine représentait un danger pour la révolution algérienne » ? Les responsables algériens n’ont jamais été capables de tourner la page qu’ils ont eu même ouvert, et d’entretenir des relations sereines avec la France et le Maroc. D’ou les tensions et les crises à répétition qui ont toujours caractérisé leurs relations aussi bien avec la France qu’avec le Maroc. La preuve, c'est que je n'ai jamais entendu (ou presque) de journaliste, écrivain, politicien, intellectuel, etc, défendre la thèse de la marocanité du Sahara, que je considère comme une vérité de La Palisse. Et que dire du Sahara Orientale ! Et comme disait feu Hassan 2, reprenant une phrase d'un intellectuel français "On ne refait pas l'histoire comme on refait une dictée". Par conséquent, les algériens ont volé le Sahara Oriental marocain, en plus ils veulent créer un état de fait comme Israël. Résultat, les marocains ne récupérerons leurs terres qu'à travers une guerre. Et qui dit guerre, cela veut dire hypothéquer tout l'avenir de la région et dire à dieu à l'UMA. L'Algérie joue sur la raisonnable attitude des marocains et elle sait qu'ils veulent (les marocains) épargner le futur. Mais elle est allée loin avec la question des régions du sud marocain. Et cette blessure entre les deux voisins est presque irrécupérable, sinon, il faudra beaucoup de temps. En fait, l’Algérie souffre de deux complexes : 1- Le complexe du colonisé : Plus qu’une défaite militaire et plus qu’une domination politique, économique et culturelle qui a duré presque un siècle et demi, l’invasion et la colonisation française furent un choc moral qui provoqua chez la population algérienne une profonde amertume et un sentiment de frustration et d’infériorité. Ces derniers n’ont jamais oublié le fait que les colons français en parlant des indigènes (les habitants autochtones de l’Algérie) utilisaient un vocabulaire zoologique : « Qu’est-ce que vous avez tous en France à considérer l’Algérie comme un zoo ? ». (NEDJMA de KATEB YACINE). Les algériens éprouvent encore de nos jours de la rancune et une soif de vengeance, deux sentiments indissociables chez les anciens colonisés (même 50 ans après l’indépendance), à l’égard des anciens colonisateurs. Les dirigeants algériens souffrent de paranoïa. A force de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs. C’est ce qu’affirme FRANTZ FANON dans son livre intitulé : « Les Damnés de la terre ». « Le colonisé est un persécuté qui rêve en permanence de devenir persécuteur ». C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place par la junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership de la république algérienne. Tout observateur de la réalité algérienne est en mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale. Elle est le fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la dépendance. Des milliers d’opposants algériens ont été éliminés, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu, le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis la liberté, la dignité et la prospérité. 2- Un complexe d’infériorité : Vis-à-vis du Maroc, pays ayant une Histoire qui s’étale sur douze siècles au cours desquels se sont succédés des dynasties et des rois qui ont fait la grandeur du royaume chérifien. Ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui n’a jamais été un Etat ni une nation au sens propre du terme. En effet, l’Algérie n’a jamais disposé d’elle-même. Elle a toujours été sous la tutelle étrangère. Considérée comme une éternelle mineure, plusieurs peuplades ont décidé de son sort. Ainsi, elle a dû subir le joug des romains, des turcs et par la suite, celui des français qui ont achevé de la mutiler. Le passé de l’Algérie a toujours été un passé éclaté, bousculé, écartelé par l’Histoire. C’est ce qu’a souligné BERNARD LUGAN, maître de conférence à l’université de Lyon III, historien de l’Afrique, directeur- éditeur de la revue « L’Afrique Réelle » et expert auprès du tribunal pénal international et de l’ONU, dans son intervention à New York, lors d’un colloque consacré au dossier du sahara marocain, organisé par le Council Foreign Relations et l’ American Moroccan Institute. « Les algériens font un complexe d’infériorité par rapport au Marocains. Ils font un complexe d’infériorité car ils ne sont en fait que des parvenus de l’Histoire. Ce pays n’a jamais existé. Au mieux, il fut une dépendance turque, une suite de Beylicats. Il était un monde d’anarchie. Il n’ y a pas d’Histoire de l’Algérie. D’ailleurs, FERHAT ABBAS l’avait dit : « J’ai visité les cimetières et je n’ai pas trouvé d’Histoire de l’Algérie ». De l’autre côté de la Moulouya, existe un royaume qui a 12 siècles d’Histoire ». 3-Un sentiment de frustration : Les algériens se sentent frustrés de ne pas avoir un accès sur l’Atlantique comme c’est le cas pour le Maroc. « Si vous prenez une carte, vous constatez que l’Algérie a une petite façade sur la Méditerranée et un énorme ventre dans le sahara, ventre totalement artificiel, puisque le sahara n’a jamais été algérien, puisque l’Algérie n’a jamais existé par le passé. Et le Maroc lui, est un pays qui, avec le sahara occidental, dispose d’une immense façade atlantique. Le Maroc n’a pas de richesses minières, mais il a une immense façade atlantique. L’Algérie a d’immenses richesses en pétrole et en gaz, mais elle est coincée dans la Méditerranée. Le détroit de Gibraltar peut être fermé demain, l’Algérie sera totalement enclavée, alors que le Maroc a cette immensité d’ouverture vers l’Atlantique. Et l’Algérie ne peut pas le supporter »dixit BERNARD LUGAN. 4- Un sentiment d’envie et de jalousie : Les dirigeants algériens ont de tout temps envié aux Rois du Maroc leur Aura et le prestige considérable dont ils jouissent non seulement auprès du peuple marocain, mais aussi auprès des grands de ce monde et des autres nations. Cela me rappelle une interview accordée à une journaliste de la chaîne de télévision DUBAI par le président Bouteflika quelques mois après son investiture (1999-2000), et qui confirme le bien-fondé de ce que je viens d’avancer et qui montre que les dirigeants algériens ne sont pas à une contradiction près et qu’il existe un grand écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent vraiment. Question : Monsieur le président, selon vous, quel régime politique conviendrait le mieux à l’Algérie ? Réponse : La Monarchie. 5- Un sentiment de vengeance : Et ce, pour plusieurs raisons.

A- La défection de l’Emir Abdelkader : Les algériens accusent à tort le Maroc d’avoir trahi l’Emir Abdelkader et d’avoir pactisé avec l’occupant français. Mais l’Histoire est là, présente, inusable, pour rafraîchir les mémoires défaillantes de ceux qui auraient oublié ou font semblant d’ignorer les énormes sacrifices consentis généreusement par les marocains pour venir en aide aux frères algériens depuis 1830, en passant par leur noble guerre de libération de 1954-1962. Après la bataille d’ISLY, le Maroc venait de perdre la première guerre de son Histoire, ainsi que son prestige d’invincibilité militaire, sacrifiant dans cette bataille 800 morts (chouhadas) tombés au champ d’honneur et autant de blessés. Cette défaite militaire aussi sanglante que ruineuse, marquera le début du déclin du Maroc. Après la bataille d’ISLY en 1844, la révision des frontières qui avait suivi la défaite marocaine, avec le traité de Lalla Maghnia le 18 Mars 1845, donnait à l’Algérie française Tindouf, le Touat, la Saoura et Tidikelt. La France occupa et intégra par la suite d’immenses terres marocaines dans son département de « l’Algérie française », entre autres Bechar, Jerf Torba, Abbadia, Métarfa, Hassi Regel, N’kaila, El Hamira, Kenadssa, Sabela, Merkala, Timimoun, etc. Et à chaque fois, après de sanglantes batailles qui décimèrent des tribus marocaines entières.

B- Le détournement de l’avion marocain avec à son bord les membres du FLN en 1956. Une autre accusation gratuite et infondée de la part de l’Algérie. Pour rappel, le Maroc avait à l’époque, dénoncé vigoureusement cet acte de piraterie par la voix du Roi Mohammed V et celle de son fils le Prince héritier Moulay El Hassan. A noter également que le royaume du Maroc avait rappelé son ambassadeur à Paris en signe de protestation. Hocine Ait Ahmed, le leader historique du front algérien des forces socialistes, qui a nié toute implication marocaine dans le détournement de l’avion qui transportait en 1956 des dirigeants du FLN de Rabat vers Tunis, a ajouté que Feu Mohammed V était allé jusqu’à proposer à la France « d’échanger son fils contre la libération de ses hôtes algériens » : Vidéo Hocine Aït Ahmed L’Histoire nous apprend que lorsque le Roi Mohammed V a appris la nouvelle du détournement de l’avion, il a interrompu son dîner : « Je suis perdu » a-t-il dit. L’autorité du Sultan est sévèrement compromise. Feu Mohammed V veut tout d’abord radier tous les français de la fonction publique du Maroc, puis se rendre sur le champ à Paris. Finalement, le Sultan a téléphoné à M. René Coty, président de la république française : « Les algériens étaient placés sous ma protection. Mon hospitalité a été violée. Vous connaissez l’âme musulmane. C’est une question d’honneur. Le Coran dit : « Ton hôte est plus sacré que toi-même ». Je suis prêt à donner mes fils en otage ».

C- La guerre des sables : En Octobre 1963, un bref conflit armé oppose les armées marocaine et algérienne. C’est la guerre des sables. En cause, les territoires du sahara, autour de Tindouf que la France a annexés à sa colonie algérienne et que l’Algérie indépendante refuse de rétrocéder au Maroc en avançant comme argument le principe de « l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation ». Concernant la guerre des sables de 1963, voici le témoignage d’un journaliste français qui s’appelle CLAUDE KRIEF : « Peu de temps après l’indépendance de l’Algérie, le climat s’envenime entre les deux pays à propos de la délimitation de leurs frontières. L’armée algérienne attaque, le Maroc riposte » (Réf : http://fr. wikipedia. org/wiki/claude_krief). Ainsi, le 8 Octobre 1963, c’est Alger qui a déclenché les hostilités : l’armée nationale populaire attaque les forces armées royales à Hassi Beida. Les combats cesseront le 4 Novembre. IGNACE DALLE, qui a longtemps travaillé comme journaliste au Maghreb, écrit à ce propos : « Ce qui est certain, c’est que dans ce dossier complexe, la qualité des arguments marocains et le comportement fraternel du Roi Mohammed V pendant la guerre d’Algérie- même s’il était peu concevable qu’il en fut autrement- méritaient un traitement plus convenable, moins cavalier et provocateur de la part de l’Algérie ». La guerre des sables, quoiqu’il en soit, est gagnée par Rabat, même si le Maroc n’a pas réussi à récupérer les territoires qui lui appartenaient et qui avaient été annexés par la France à l’Algérie. D - La Marche Verte de HASSAN II en 1975 et la riposte de Boumediene : a) Création par l’Algérie du front polisario : Mouvement de sédition bien entendu destiné à revendiquer le sahara occidental et qui aspire à un Etat indépendant. Si l’Algérie prétend, comme elle le dit, ne pas être partie prenante dans ce conflit et qu’elle défend seulement les bonnes causes et le principe du droit des peuples à l’autodétermination, pourquoi son soutien se limite-t-il exclusivement au polisario ? L’Algérie qui se dit « révolutionnaire »et qui prétend se battre pour l’autodétermination des peuples opprimés, pourquoi refuse-t-elle d’appliquer ses principes ailleurs ? Pourquoi l’Algérie ne soutient-elle pas : *Le Tibet et Taiwan ? (De peur de la Chine). *La Tchétchénie ? (De peur de la Russie). *Les Kurdes ? (De peur de la Syrie, de la Turquie, de L’Iran et de l’Irak). *Le Kosovo ? (De peur de la Russie qui soutient la Serbie). *Les Basques ? (De peur de l’Espagne). *La Corse ? (De peur de la France). *Chypre ? (De peur de la Turquie). Quelle contradiction flagrante et quelle Hypocrisie ! b) L’expulsion des marocains vivant en Algérie : En riposte à la Marche verte du Roi HASSAN II, Boumediene, soutenu par Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères, déclenche « Une marche noire ». Ainsi, le 8 Décembre 1975, jour de l’Aïd Al Adha, les autorités algériennes expulsent d’Algérie des centaines de milliers de marocains (45000 familles) vers leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris. De surcroît, ils ont tous été dépossédés des biens qu’ils ont accumulés durant des années de labeur. c) L’implication directe de l’Algérie dans le sahara marocain : Le 28 Novembre 1975, suite aux accords de Madrid, les marocains pénètrent à Smara. Le 11 Décembre, les FAR font leur entrée à Laayoune, puis le 9 Janvier 1976 à Dakhla. . Le même jour, les derniers éléments de la légion espagnole quittent le sahara marocain. L’Algérie, laissée en dehors des accords de Madrid, décide de précipiter son armée dans le territoire du sahara marocain. Pour la seconde fois, le Maroc et l’Algérie vont pouvoir se confronter. Après sa défaite lors de la guerre des sables, l’Algérie qui se sentait offensée par le Maroc, était assoiffée de vengeance. La deuxième fois qu’algériens et marocains s’affronteront directement sera la bataille d’AMGALA en 1976, en pleine « guerre du sahara ». E- La bataille d’Amgala : Le 27 janvier, la guerre éclate entre les deux pays voisins dans la localité d’Amgala. L’armée marocaine était commandée par le général Ahmed Dlimi. Le 29 janvier, l’armée algérienne a été contrainte de se retirer de la région d’Amgala, en laissant 100 morts et 126 prisonniers entre les mains des FAR ; ces derniers seront relâchés par la suite, fraternité oblige. En effet, malgré la victoire des FAR sur l’armée algérienne, le Roi HASSAN II a opté pour l’apaisement et le bon voisinage et a libéré tous les prisonniers de guerre algériens sans faire de tapage ni de chantage. Après la bataille d’Amgala, dans un message au président Boumediene, le Roi HASSAN II déclarait : « Je vous adjure d’éviter au Maroc et à l’Algérie un autre drame. Je vous demande aussi de faire en sorte, soit par une guerre loyalement et ouvertement déclarée, soit par une paix internationale garantie, que dorénavant, on ne dise plus chez moi, dans mon pays, parmi mon peuple, Algérie=Inconstance ». Alors, quels sont les priorités du Maroc actuellement ? Et quand on parle de priorités, nous disons quels sont les intérêts actuels et primordiaux du Maroc ? 1 - L'intégrité territoriale ; Et cela pour plusieurs raisons dont la première est la justesse de sa cause. Le Sahara qu'on nomme "Occidentale" a toujours appartenu au Maroc. La preuve 5 dynasties parmi celles qui l'ont gouverné le Maroc, provenaient du Sahara et de la Mauritanie. La deuxième raison, un 6ème état au Maghreb ne peut qu'être très faible à cause de la nature de la terre et de l'effectif de la population ? Par conséquent un état faible serait une proie facile aux mains d'autres pays de la région ou d'ailleurs. Et aussi, un état faible est toujours une cause d'instabilité dans la région. Troisièmement, imaginons une république sous influence de l'Algérie ! Ceci veut dire que le Maroc sera encerclé par un pays ENNEMI de tous les côtés. J'utilise exprès ce terme "ENNEMI", car je ne trouve pas un autre synonyme que celui là pour décrire l'attitude de ce voisin du Maroc. Le Maroc a des pays concurrents comme la Tunisie et l'Egypte dans un ou deux domaines : Exemple, le tourisme et les phosphates. Le Maroc a aussi des pays ADVERSAIRES comme le Nigéria, l'Afrique du Sud ou l'Angola, la Syrie, L'Irak de Saddam, la Libye de Kaddafi et même l'Egypte de Nasser car ils ne partageaient pas les mêmes thèses politiques ni les mêmes objectifs stratégiques. Mais aucun de ces adversaires n'a attaqué un jour ni renié ses engagements envers le royaume du Maroc. Avec l'Algérie, le Maroc a eu la totale. Je peux au moins citer deux événements dans lesquels le Maroc a aidé l'Algérie et je défie les algériens de me citer une seule fois où le Maroc a eu besoin de l'Algérie et qu'elle a répondu à son appel. Donc, la première fois, le Maroc les a aidé en 1844 contre les français (La bataille d'Isly que le Maroc perdu) en aidant Abdelkader et en ayant sacrifié 800 martyres en plus d'avoir perdu une grande partie du territoire marocain à l'Est, car My Abderrahman, Sultan du Maroc de l'époque avaient à négocier sa réédition mais aussi la vie de son fils (prince héritier) qui s'était fait prisonnier. Mais le fait important qui a découlé de cette défaite, c'est que le Maroc qui était surnommé "L'empire invincible" (car, il n"a jamais été colonisé par qui que ce soit. Même l'empire ottoman s'est cassé les dents en arrivant à la ville de Maghniya (qui été à l'époque marocaine). Remarquez que la sortie des arabes de l'Andalousie ne concernait pas le Maroc de l'époque, car l'Andalousie était devenu un ensemble d'émirats depuis plus de 200 ans avant). Cet empire invincible venait de se découvrir par rapport aux européens qui n'osaient pas le coloniser, de peur de subir trop de perte. Cette défaite pour aider les algériens a mis en exergue les faiblesses de l'armée marocaine et donc de l'état marocain de l'époque (au moins sur le plan militaire et territoriale). Et savez vous comment les algériens actuellement font la lecture de cette période et de cette aide ? Ils apprennent dans leur écoles que le Maroc les a trahit en 1844 en signant un pacte avec la France au dépend de My Abdelkader. La deuxième fois, l'aide marocaine était à partir de 1952, mais elle est devenu intense à partir de 1956 après l'indépendance (partielle) du Maroc. Presque toute l'aide militaire qui arrivait depuis l'Egypte de Nasser (principale fournisseur des armes aux mouvements de libération Arabes de l'époque) arrivait du Maroc. Vous allez me dire ça aurait été plus simple par la Tunisie. Oui, mais dès 1958, la France a renforcé ses soldats au niveau de la frontière algéro-tunisienne et Bourguiba avait commis l'erreur d'imposé une taxe de 10% sur la valeur des armes qu'il transmettait aux algériens. Plus que cela, le Maroc a hérité de la France 5 petite usines d'armement (Armes légères et munitions). Presque toute la production était destiné aux algériens sans aucune contrepartie. Il est vrai que tout au long de l'histoire du Maghreb, c'est le Maroc qui a disposé d'un état central et donc un état fort. La Tunisie a disposé d'un état centrale mais en discontinue à cause de la main mise des Ottomans et puis des français sur ce territoire. Par contre l'Algérie n'a presque connu aucun état centrale à part pendant 250 à 300 ans à l'époque du royaume de Tlemcen mais qui se localisait juste au nord de l'Algérie actuelle et en bordure de mer. Par conséquent même si le Maroc avait besoin d'aide (comme dans ses batailles contre les espagnols en Andalousie), il ne pouvait demander cette aide aux algériens car soit ils n'avait pas d'état soit il était très faible. 2 - L'intégration économique du Maghreb Cette intégration économique du Maghreb fera gagner aux différents pays 2 point PIB, ce qui représente entre 10 et 12 Milliards de $ et conforter les économies de l'ensemble du Maghreb (équivalent à la création de presque 200 000 emplois). Hé ben, nos chers voisins ne l'ont pas vu de cet œil. Pour eux, ils ont assez d'argent avec le pétrole et le gaz, par conséquent il n'ont pas besoin de ces 2 points PIB ni de ces 2 ou 3 Milliards de plus. Car pour le système politique algérien, la priorité et l'affaiblissement du Maroc. La folie du leadership africain hante ce voisin. Et dans leurs calculs, ce leadership ne pourra être obtenue qu'on cassant du marocain. En plus, tant que le Maroc est faible, il ne pourra pas réclamer ses territoires de l'Est (Sahara Oriental). Cela me rappelle l'anecdote de ces deux personnes qui se détestaient et dont l'un a reçu la visite d'un Djin pour lui demander d'exhausser un de ses vœux, à condition qu'ils en donne le double à son ennemi. La réponse de cet heureux élu était "Crèves moi un Œil".

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Nezha KH

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Comme beaucoup d'autres commentateurs, je crois aussi que "l’Algérie n’atteindra aucun objectif dans le dossier du Sahara, pour une raison objective très simple : le Maroc est solide comme un roc et debout droit dans ses bottes, serein quant à la justesse de sa cause et ferme quant à l’absolu de son droit sur sa terre ancestrale. Les mauvaises langues s’amusent à dire : Si avec beaucoup d’argent (280 milliards de dollars en 40 ans), la diplomatie algérienne n’arrive à rien, comment peut-elle y arriver avec un budget qui se réduit comme une peau de chagrin ?
 D’autres mauvaises langues affirment que certains lobbies et ONG mercantiles ne font que profiter de la grande générosité de la diplomatie algérienne, qu’ils considèrent comme une bonne vache à lait !

Certaines analyses suggèrent, qu’avec la fermeté marocaine et surtout la chute continue du prix du baril de pétrole, les perspectives de crise économique, sociale et politique inévitables en Algérie, la diplomatie algérienne et l’Algérie livrent là leurs derniers barouds d’honneur, avant de se rendre à l’évidence que la bataille du Sahara a été perdue depuis 1975 avec la grande Marche Verte qui a engagé 360 000 marocains qui ont libéré la terre marocaine des mains du colonisateur espagnol. "

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