L’étudiant algérien : un auteur des transformations dans la société

Etudiants et forces de la répression souvent face à face en Algérie.
Etudiants et forces de la répression souvent face à face en Algérie.

Pour dire nous sommes preneurs aux étudiants nous ayant présenté ce projet de conférence-débat sur des liens possibles entre la mondialisation et l’attitude militante de l’étudiant dans sa société, n’était pas suffisant pour nous, le fait que le sujet nous invite à saisir les phénomènes dans leur réalité complexe pour aider un tant soit peu l’étudiant à se comprendre dans cette complexité qui le rend perplexe ; il nous fallait, nous avons commencé notre conférence, une hypothèse optimiste supposant ces liens possibles.

Par Med-Amokrane Zoreli (*) et Tewfik Hamel (**)

En interrogeant les sociologues ayant travaillé sur cette question, cette hypothèse nous a été donnée par l’illuminante Irène Periera qui fonde sa théorie du "nouvel esprit contestataire" sur l’idée de "remise en cause de l’idée weberienne de séparation des sphères d’activité. Il ne s’agit pas, dit-elle, de contredire en soi la division technique du travail comme fait social que la conception selon laquelle chaque sphère d’activité serait régie par des règles incommensurables. De ce point de vue, il n’y a donc pas de séparation radicale entre existence quotidienne, activité scientifique et activité politique. Il s’agit d’expériences qui se situent dans un continuum existentiel." Nous faisons donc de cette idée notre point de départ ici, d’autant plus qu’elle conforte notre vision qu’il est utile de faire sortir l’intellectuel algérien de sa tour d’ivoire, par laquelle il ne communique qu’avec et ne regarde que vers les hautes sphères, pour qu’il marche sur les traces de Feraoun, le plus brillant de nos savants, menant à l’intercompréhension par l’interaction avec "les damnés de (sa) terre".

Pour développer notre sujet de débat, nous vous invitons à commencer par supprimer cette hauteur donnée par l’estrade pour faire côte à côte une agréable balade. Une balade dans le jardin de notre histoire du militantisme qui nous a donné aussi bien ces fleurs les plus gracieuses que ces herbettes les plus vénéneuses. Par la suite, nous allons enchaîner avec l’explicitation des liens possibles du phénomène de mondialisation avec le phénomène de renouvellement de l’esprit contestataire chez les étudiants des pays du Sud. Enfin, nous allons tenter de dégager des perspectives d’engagement de l’étudiant algérien dans et en faveur de sa société actuelle.

Histoire du militantisme de l’étudiant algérien

Etant d’accord avec l’école historique allemande que pour comprendre ce que nous somme et donc ce que nous pouvons devenir, il n’y a qu’une seule méthode, celle qui nous fait revisiter notre histoire, nous allons dans ce qui suit essayer de caractériser l’étudiant militantiste algérien par une approche diachronique, en nous arrêtant à trois gares principales : la période coloniale, la période du socialisme et la période du libéralisme.

La période coloniale

La France coloniale à voulu faire de l’Algérie une terre française. Pour y parvenir, elle a lancé l’expérience d’instruire les autochtones en leur inculquant les valeurs françaises, qui vont a leur tour faire découvrir les vertus de la culture française aux autres indigènes. En faisant, l’école française a fini, sans le vouloir, par donner une conscience de classe d’indigènes à une catégorie d’algériens. Cette catégorie d’indigènes instruits a exprimé son sentiment de contestation de son état d’indigène par deux manières. La première est désignée de contestation autonome. S’inscrivant dans le nietzschéisme par le travail d’élévation de soi au dessus de pour dire non à la mêlée dégageant des airs impurs et rendant aux hères la vie dure, cette démarche, qui s’inspire idéologiquement de l’owenisme et du proudhonisme, a été celle d’une minorité comme Camus et mieux pratiquée par F"raoun qui a revendiqué et pratiqué les principes "de faire du sociale dans l’école des pauvres" et de cohabité dans la société par l’interculturalité et l’égalité. Au passage, nous voudrions signaler que si cette voix avait été écoutée, si cette voie avait été suivie, on aurait surement réussi depuis bien longtemps la meilleure forme de transition démocratique.

La deuxième est qualifiable de contestation structurée. Il s’agit de toutes ces formes de lutte organisée dans des cadres basculant entre le formel et l’informel. Selon leurs cadres idéologiques ayant caractérisé leurs objectifs et leurs grammaires, quatre catégories principales peuvent être dégagées. Il s’agit des assimilationnistes, des ulémas, des communistes et des centralistes. La première s’inscrit dans la vision européocentriste et l’élément principale de sa grammaire revendicative est le doit égale à l’élite, quelle que soit l’origine ethnique, d’accéder aux postes politiques en laissant la loi du "laissez faire, laissez passer" faire le reste. La seconde prône l’idéologie islamiste et sa grammaire revendicative se résume à un appel à un compromis : sa reconnaissance de la tutelle française contre la reconnaissance française de l’essence islamique de la société indigène et des structures d’enseignement religieux. La troisième, ayant comme cadre idéologique marxiste, s’est donnée comme vocabulaire revendicatif le dépassement des considérations ethniques et culturelles et le travail pour le renforcement de la dynamique historique de passage à une société mondiale communiste. La dernière s’inscrit dans l’idéologie d’insertion des autochtones dans la nation arabe est sa grammaire revendicative est la coexistence de la société autochtone et de la société d’origine française par des compromis à (re)négocier par l’élite des deux camps.

Les guerres pour l’indépendance déjà en œuvre dans les autres pays arabes ont stimulé l’émergence d’une nouvelle forme de structures contestataires, en l’occurrence celle des centralistes radicaux revendiquant la nécessité de rattraper les autres pays arabes en guerre pour l’indépendance. D’autre part, le discours que devait présenter Messali à l’ONU en 1948 définissant l’identité algérien en se référant exclusivement à l’arabité et à l’islamité a fait jaillir du camp centraliste un groupe dit berbéristes s’inspirant du courant culturaliste et du fédéralisme proudhonien et réclamant la reconnaissance de la muticulturalité. Parallèlement est naît une forme de contestation ressemblant à l’idéal type de l’homme révolté camusien, "je me révolte, donc nous sommes", incarnée par Belkacem Krim. Pour essayer d’apporter notre part de théorisation, celui-ci se serait dit : "nous somme colonisés, donc je me révolte en allant jusqu’au bout de ma logique". La rencontre de celui-ci que Camus aurait appelé « l’élan d’une droite flèche, du trait le plus dur et le plus libre" avec les centralistes radicaux a permis la création du nouveaux, un cadre s’inscrivant dans la vision pragmatique avec comme grammaire la lutte insurrectionnelle de masse pour la libération du pays appuyé par un travail de communication aux niveaux interne et externe pour gagner des alliés. Après l’insurrection du premier novembre, ce trait le plus dur et le plus libre a été rejoint par cet esprit le plus pur et le plus inflexible, Abane Ramdane, permettant à la volonté libre en action de se doter du FLN, un cadre d’organisation, de réflexion et de décision. Constitué sous forme de synthèse des structures nationales l’ayant précédé pour faire adhérer le maximum de potentialités à sa démarche, celui-ci à repris avec dosage mesuré les principes idéologiques de l’arabisme, de l’islamisme et du socialisme, c’est-à-dire une synthèse de trois idéologies despotiques. En fixant les limites à toutes les libertés par les résolutions du congrès de la Soummam, le FLN a éliminé toute les voix discordantes, comme celle des berbéristes. Est-il besoin de souligner que cette dynamique contestataire à été animé par des éléments qui ont dans leur majorité fait l’école française, c’est-à-dire que les événements contestataires des étudiants de mai 1956 et de juin 1957 ne sont que des détails de la fresque.

La période du socialisme

Après l’indépendance et durant la période du socialisme, les structures militantes estudiantines peuvent être représentées par trois grandes variantes principales. La première, comme l’UNGA, constitue la continuité des anciennes structures centralistes et a véhiculé le langage du nationalisme. Celle-ci a été utilisée par l’état pour accompagner dans sa mise en œuvre la politique d’arabisation et d’uniformisation. La deuxième, qui représente une continuation des ulémas, a accompagné le parti-Etat dans sa mise en œuvre de la politique d’islamisation. La troisième, qui représente la continuation du parti communiste algérien, a milité en faveur de l’orientation socialiste de l’économie nationale et a accompagné le parti-Etat dans la mise en œuvre des politiques économiques, en encadrant sur le terrain les actions de nationalisation des terres agricoles, les activités des coopératives agricoles, etc. La quatrième, organisée en comités autonomes, représente la continuation des berbéristes et a revendiqué la reconnaissance et le développement des cultures nationales minoritaires et la promotion des libertés et des droits de l’homme. Les éléments de cette dernière variante, encadré et orienté par les illustres Mouloud Mammeri et Kateb Yacine, ont réussi le printemps berbère de 1980 et, à ce titre, eux seules, de notre point de vue, méritent le titre de révolutionnaires.

La période du libéralisme

Le passage à la libéralisation économique et au pluralisme politique, consacré par les réformes constitutionnelles de 1989, a permis la naissance d’une foultitude de partis. Face aux exigences des échéances électorales, ces derniers ont versés dans l’infiltration et la récupération des structures syndicales, estudiantines et associatives. En effet, la lutte politique pour la conquête de places permettant d’assoir son pouvoir, et par la-même de renforcer sa légitimité, et l’absence de maturité politique sont deux facteurs principaux qui ont incité les partis d’opposition à faire des structures estudiantines et des associations socioculturelles à la fois un moyen pour retentir leur voix au niveau de la société et un outil pour agir à visage voilé contre les concurrents par le biais de la société civile. C’est ainsi que la capacité de bloquer une association qui ne tend pas à s’inscrire dans la logique du parti et, c’est encore plus valorisé, d’orienter une structure estudiantine, syndicale ou associative selon les objectifs du parti sont devenus les moyens les plus importants de légitimation, de reconnaissance et de promotion politiques. Cette attitude des partis a été à l’origine de conflits idéologiques entres militants provoquant des situations de blocages dans les structures de la société civiles (syndicats, comités autonomes et associations). Durant la deuxième moitié des années 1990, les partis au pouvoir se sont mis de la partie pour déposséder les partis d’opposition d’un outil de manœuvre important dans un premier temps, pour utiliser cette outil contre l’opposition en promouvant, par la valorisation matérielle, le comportement opportuniste consistant à voir dans l’activité militantiste et associative un moyen de positionnement stratégique en vue de capter une partie de la rente, dans un deuxième temps. Ces récupérations politiques ont fini par pervertir l’acte militantiste en généralisant ce que nous pouvons désigner de militantisme anti-contestataire, c’est-à-dire un militantisme pour la satisfaction des égoïsmes individuels et la destruction du militant désintéressé. Observant que dans le champ économique, les entreprises et les institutions ne recrutent pas selon le capital savoir et savoir faire acquis et que dans les partis politiques, toutes les tendances comprises, montrer des capacités analytiques, une puissance rhétorique est un sérieux dans l’engagement pratique est la meilleur façon de procéder pour se faire écarter, les étudiant ont fini par ne voir aucun intérêt à s’investir dans l’acquisition des connaissances et à se forger par la militance.

La mondialisation et l’étudiant-militant

Dans les sciences sociales, il est souvent difficile de retracer l'origine des concepts, des théories et des idées qui sont des produits d’efforts collectifs. Il est donc extrêmement difficile de déterminer qui a utilisé le terme « mondialisation» pour la première fois. Chaque âge a son « mot à la mode» -un mot qui frappe l’imagination populaire, et devient alors largement utilisé, son sens se confond. Cette nouvelle ère qui s’ouvre a été décrite de différentes manières («le virage radical», «le nouvel âge», «ère postindustrielle», «l’ère de l'information», «l’ère des connaissances», etc.), mais c’est le mot mondialisation qui s’est progressivement imposée comme ce «mot à la mode du moment», le mot d’ordre, l’alpha et oméga des relations internationales. Vivement contestée, la mondialisation est la version moderne ou postmoderne de l'éléphant proverbial, décrit par ses observateurs aveugles de façons diverses. Sans être entièrement nouveau, son utilisation a explosé dans et depuis les années 1990. La mondialisation est donc un terme sans cesse réévalué subissant naturellement une inflation de sens.

La définition de la mondialisation varie en fonction du contexte de l'analyse et de la posture de l’analyste. Dans notre cas, ce qui nous intéresse est l’influence de l’esprit contestataire des étudiants des pays du Sud par la diffusion des connaissances et des idées, la connexion mondiale, «l’anéantissement de l'espace par le temps», la«convergence espace-temps» et la «compression espace-temps».

Les technologies de l'information se répandent à un rythme exponentiel. De pratiquement zéro en 1990, le nombre d'utilisateurs d'Internet à travers le monde a augmenté de plus de 40% par an pendant 20 années consécutives, reliant plus de 1,6 milliards de personnes aujourd'hui. En conséquence, il serait insensé aujourd’hui d'essayer de limiter la croissance continue de cette belle innovation. Le défi d’ailleurs n'est pas de restreindre l’accès à ceux qui peuvent venir en ligne, mais de comprendre les implications économiques, juridiques, politiques et sécuritaires pour déterminer comment pouvoir les bien gérer. Alors que le monde entre dans la mondialisation, la miniaturisation et les économies basées sur l'information, la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord reste largement imperméable au changement. Les implications sociales de la révolution de l'information sont à la fois omniprésentes et profondes. En effet, les nouvelles technologies d’informations mettent les sociétés totalitaires face à un dilemme inextricable : soit étouffer ces technologies et se trouver ainsi à la traîne de la nouvelle révolution industrielle, soit permettre ces technologies et courir ainsi le risque de voir leur contrôle totalitaire s’éroder irrémédiablement. Dans tous les cas, la révolution des communications mondiales force toutes les nations à reconsidérer les méthodes traditionnelles de penser la souveraineté nationale.

Les NTIC ont des effets sur et entraîne des changements dans les méthodes de lutte étudiante dans le monde développé. Pour les étudiants des pays du Sud, ces nouvelles technologies peuvent servir pour se faire auteur de transformations sociales positives dans la société de plusieurs façons. D’abord, la révolution de l'information peut servir de support de fonctionnement organisationnel, car elle facilite l'identification et l'organisation des personnes aux vues similaires, y compris les particuliers mécontents, à travers le monde. Les technologies de l'information leur permettent de former des groupes d'intérêts spéciaux (unissez-vous les altermondialistes ou les anticapitalistes, par exemple) et de partager de grandes quantités d'informations. Elle peut servir ensuite de moyen de sensibilisation pour former une opinion à l’échelle mondiale et, par la-même, pour influencer et limiter le pouvoir des gouvernements (les altermondialistes suivent avec admiration ce que font les citoyens de Ain-Salah). Ça relève du sens commun que la prolifération des technologies de l’information augmente continuellement l'influence des opinions publiques et des acteurs non étatiques.

Mais la technologie n'est pas le seul facteur de la transformation sociale, et les changements sociaux ne suivent pas systématiquement les changements technologiques. Les NTIC ont seulement un « effet multiplicateur ». Car le niveau d’éducation et de formation des citoyens d’un pays, qui déterminent l’usage qu’on y fait des TIC, reflète seul le niveau de conscience des citoyens des jeux et des enjeux de l’heure. Par ailleurs, on sait que l'éducation est de plus en plus basée sur le web qui permet un accès presque gratuit à beaucoup plus de connaissances que jamais. En somme, les NTIC peuvent aussi et surtout servir de moyen d'éducation, de sensibilisation, de prise de conscience dans les pays sous-développés que le standard de vie de sa propre société est très inférieur à celui des pays développés, qu’il est possible, en s’inspirant des expériences et réalisations dans des ailleurs, de réaliser ici des solutions « idéaux possibles » par et pour soi.

Les perspectives pour un meilleur devenir

Les innombrables dérivations des partis politiques d’opposition et l’attristant aboutissement des événements du printemps noir ont entraîne, au niveau de la société civile, le désaveu de l’idéologique et de l’intellectuel. C’est ainsi que depuis la fin des années 2000, on voit naître des structures contestataires privilégiant le pragmatisme : on se réunit selon les problèmes concrets partagés, on lutte selon les moyens disponibles et on révise les méthodes de lutte selon l’enseignement donné par l’expérience pratique. Les collectifs des étudiants autonomes ayant réussi l’historique marche nationale pour la démocratisation de la gestion de l’université en 2011 et la coordination des comités de villages de la commune de Tizi-Gheniff ayant réussi à arracher un projet de zone industrielle en 2012 font des cas illustratifs de ce renouveau de l’esprit contestataire. Par ailleurs, La grande leçon administrée par les citoyens d’Ain Sallah, en lutte contre le projet d’exploitation du gaz de schiste, aux intellectuels algériens est un autre exemple montrant que la société, lorsqu’elle n’est pas parasitée dans ces élans par des aveuglés par des idéologies mal digérées, dégage des solutions et engage des actions qui méritent d’être retenues comme cas d’école.

Concernant les perspectives pour un agir utile de l’étudiant dans sa société, il est pertinent, de notre point de vue, qu’après le vouloir, d’enchaîner en se créant un pouvoir faire des choses. Ce qui signifie qu’il est incontournable de commencer par militer pour la (re)création d’une atmosphère universitaire favorable pour une formation capabilisante : faire revivre le volontariat, réinstaller la logique de travail et de mérite et recréer la solidarité active (en créant des moyens d’accompagnement des étudiants en difficultés, par exemple) est une mission urgente que l’étudiant algérien pourrait concrétiser dans son université. Ceci est d’autant plus réalisable que les technologies de l’information et de la communication lui permettent d’être régulièrement informé des nouvelles façons d’être, de réfléchir, d’agir et d’interagir dans des pays développés.

Une fois les capacités de faire construites, il nous semble que l’étudiant pourrait se faire auteur de transformations sociales positives dans la société de trois façons possibles. D’abord en renforçant les différents cadres d’action pratique existants dans la société. A titre d’exemple, l’expérience du village Iguarsafen (tri des déchets, construction d’un complexe culturel, aménagement des routes, acheminement, raccordement et gestion de l’eau potable, etc., par les moyens des villageois) mérite d’être reproduite dans tous les villages de Kabylie. Ensuite en corrigeant les défaillances. La femme algérienne actuelle porte l’habit religieux, nous dit Camille Lacoste-Dujardin, parce qu’elle sait que c’est la seule façon possible pour elle pour reconquérir l’espace public (aller au travail, au magasin, etc.). Il suffit donc que les étudiants agissent dans leur société contre les archaïsmes pour que la femme Kabyle se remette à porter la robe Kabyle, ce qui va relancer immanquablement une activité artisanale. Enfin en introduisant des innovations sociales. A titre d’exemple, les étudiants peuvent lancer des projets s’inscrivant dans le tourisme culturel en s’inspirant des expériences françaises, marocaines et autres. Ces projets sont d’autant plus utiles qu’ils vont travailler la promotion de métiers traditionnels et donc la sauvegarde d’une ou des identité(s).

M.A.Z. et T. H.

* Enseignant-chercheur à l’université de Bejaia

** Enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg

Cette analyse est la même que la communication présentée à l’université de Tizi-Ouzou le 04 mars 2015

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Commentaires (1) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

Insister sur le rôle crutial de l'étudiant algérien dans la révolution et dans la gestion du pays après le saccage prémédité du pays et de ses institutions par FAFA au moment de son départ n'est q'une justice rendue à cette génération... Pour le rôle de l'école de FAFA dans cette histoire est discutable !!! Même J. Ferry était hésistant sur l'idée d'enseigner les enfants d'indigènes par peur que cet enseignenement puisse leur ouvrir les yeux sur leur vraie identité (au lieu de la blague "de Nos ancétres les Gaulois") les poussant ainsi dans les bras de l'inséruction et de la révolution !!!

A recommander la contribution de Mr A. Cheniki dans le quotiden EL Watan (Sam 27. 09. 214) et qui est intitulée :

"La Faute Originelle et les Legs Iniques du Colonialisme"