Décès du wali d’Annaba : le RCD appelle "à lever les doutes"

Le défunt wali d’Annaba, Mohamed Mounib Sendid,
Le défunt wali d’Annaba, Mohamed Mounib Sendid,

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie interpelle, dans un communiqué, publié lundi, les pouvoirs publics à lever le voile sur les conditions suspectes de la mort du wali d’Annaba.

Le défunt wali d’Annaba, Mohamed Mounib Sendid, a rendu l’âme à l’hôpital Montsouris de Paris (France) le 23 décembre où il a été évacué le 27 novembre dernier victime d’un infarctus survenu le 25 octobre. Depuis sa mort aliment toutes sortes de supputations sur la toile.

Le RCD observe que "des informations qui demandent à être confirmées font état de conditions suspectes qui seraient à l’origine du décès du wali d’Annaba, après son évacuation dans un hôpital parisien". Le RCD avertit les pouvoirs publics afin de lever les doutes sur ce décès d’un haut commis de l’Etat afin de "ne pas laisser la rumeur s’amplifier au risque d’alimenter une guerre des clans attisée par la fonte de la rente". L’une de ces rumeurs évoque les pressions de la mafia du foncier sur le défunt wali.

Comme pour prendre ses distances de ces informations persistantes qui circulent sur les pressions insoutenables qu’a dû subir Mohamed Mounib Sendid, le RCD rappelle qu’il "appartient à la justice de se saisir d’un dossier qui concerne un drame humain et, probablement, une fois de plus, un dysfonctionnement institutionnel."

Survenu dans une ville otage d’intérêts occultes, la justice ne peut rester plus longtemps silencieuse. Les résultats d’une enquête rigoureuse et transparente sont attendus par la famille du défunt et, plus généralement, l’opinion publique. Et d’avertir : "L’éventuel refus de prendre en charge cette doléance serait en soi une réponse".

Rappelons que Soufiane Djilali a interpelé le DRS et le vice-ministre de la Défense pour faire la lumière sur la mort de Mohamed Mounid Sendid. Même s’il eût été plus logique que ces réactions eussent lieu avant la fin fatale de ce commis de l’Etat, gageons cependant que toutes ces interpellations resteront lettre morte car les hommes qui sont au pouvoir ont pour habitude de faire sans l’opinion et les avis de l’opposition. Il est donc fort probable que les causes du décès de ce wali soient emportées dans la tombe.

Hamid Arab

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Commentaires (6) | Réagir ?

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albert smail

Le matin dz... site ideal pour choper une hypertention.

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ali chemlal

l' Algérie est bel et bien orpheline, de par la volonté de Bouteflika, de son clan, de sa famille, de son systéme pouri, personne n'est a l' abri d' une injustice, c'est l'impunité totale, pour cette mafia, qui gangréne la société algérienne, personne n'est protégé, mais ceux qui sont sensés représenter ce pouvoir. Fils de ministres, députés, senateurs, officiers supérieurs, font main basse sur le foncier, l' import export, et toute activités a caractére lucratif ils en ont la priorité. Se sont des passe droit, circulant, non pas dans des voitures, mais de vrais"bolides" cassant, blessant, provocant, au vu au su de tous, voyageant avec des passeports diplomatiques, intouchables méme a l'étranger, au méme titre que les enfants des monargues du Golf. Ils sont vomis par la population, a cause de leurs comportements, s'adonnant a l'alcool, la drogue, harcelent les femmes. Bouteflika, peut mourir président, mais a part les "virus" qui l'entoure, personne ne le regrettera.

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