Belgique: la police ne trouve pas d'arme ni de preneurs d'otage à Gand

La police belge a déployé les grands moyens lundi pour investir un appartement après l'annonce d'une prise d'otage à Gand (nord-ouest). Les forces de l'ordre n'ont toutefois trouvé ni armes ni preneurs d'otage.

"Nous sommes en train d'examiner s'il y a eu une prise d'otage", a indiqué une porte-parole du parquet de Gand, Annemie Serlippens, ajoutant que de telles affaires sont "prises très au sérieux" mais qu'"il se pourrait" qu'il n'y ait finalement rien eu de tel. Un homme avait donné l'alerte lundi matin, affirmant avoir "vu quatre personnes avec des kalachnikovs prenant en otage son ami", a expliqué sur les lieux la porte-parole, devant des journalistes. "Mais jusqu'à maintenant, nous n'avons pas d'indications sur la présence de kalachnikovs ou de personnes armées ici", a-t-elle ajouté.

Trafiquants de drogue

"Personne n'a été arrêté", a précisé plus tard la porte-parole. Elle a indiqué que l'affaire était "peut-être liée à la drogue". Des voisins avaient raconté à la télévision flamande VRT que l'appartement, situé dans un quartier populaire de Gand, était occupé par des "trafiquants de drogue".

"A 8h30, un homme est venu dans le magasin. Il a dit: 'appelez la police, il y a 4 personnes dans mon appartement, ils ont posé un revolver sur ma tête et mon copain est encore là-bas, il est endormi'", a raconté aux journalistes Carine Malfait, qui tient un commerce en bas de l'immeuble. "J'ai donc appelé la police", a-t-elle ajouté.

"La victime présumée a nié avoir été prise en otage dans ses premières déclarations à la police. Nous l'entendons en ce moment", a continué Mme Serlippens. L'homme qui avait donné l'alerte, déjà entendu dans la matinée, devait à nouveau être interrogé par la police.

La porte-parole a ajouté que les trois hommes dont les médias avaient rapporté l'arrestation, parce qu'ils étaient sortis du bâtiment les mains levées en l'air, n'étaient de fait pas soupçonnés de la moindre infraction. "Ce sont des gens qui habitent ici et qui n'ont rien à faire avec les faits", selon Mme Serlippens.

AFP

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