La prise en charge des besoins spécifiques de l’enfant en débat à Tiaret

Tiaret
Tiaret

L’éminente docteur Salhi Houria, pédopsychiatre qui a exercé au niveau de l'hôpital psychiatrique Frantz-Fanon de Blida, et militante humanitaire engagée, a été l’hôte de la capitale des hauts-plateaux depuis vendredi, sur invitation de l’association Enfance en détresse et l’association ANIT des enfants trisomiques, section de Tiaret.

L’objectif de sa venue ? La rencontre qui s’est tenue cette après- midi de samedi au niveau de l’enceinte de l’ITE Ibnou Rochd, sous le thème : la prise en charge des besoins spécifiques de l’enfant trisomique. Cette rencontre a vu la participation active d'éminents spécialistes, à l'exemple du Benferhat Amirouche, psychologue, Dr Mme Bouziane, M. Kaâbouri Med, psychologue à la DGSN, et de nombreux représentants du mouvement associatif local, des enseignants,…. et les familles d’enfants trisomiques. A l’issue des interventions, un débat fructueux s’est installé dans la salle avec de nombreuses prises de parole.

Dans son message, le Dr Salhi Houria a insisté sur la nécessité du droit à l'existence des personnes porteuse de la trisomie 21 et du respect de leur liberté fondamentale. "Faisons tous notre part pour permettre aux enfants et aux adultes trisomiques de pleinement participer au développement et à la vie de leur société sur un pied d'égalité avec les autres. Créons une société ouverte à tous", a-t-elle déclaré.

En éloignant les débats de toutes formes d’idéologies, afin de ne pas tomber dans les travers de ségrégations et de confusions à l’égard de cette frange de la société, les débats se sont concentrés sur la nécessité de l’accueil des enfants porteurs de trisomie à l’école. Lequel accueil, selon les spécialistes, doit être anticipé et préparé tant auprès des enseignants non spécialisés que des autres élèves et de leurs parents afin d’éviter que des sentiments de malaise ou de méfiance n’entraînent des comportements de stigmatisation ou de rejet.

À cet effet, on peut prévoir des réunions d’informations, organiser des présentations mutuelles, mettre en place un travail suivi d’éducation à la citoyenneté, etc.

Vizir Djiafar

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