Le RCD parle de menaces sur la pérennité de l’Etat

Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, Bouteflika et Sellal.
Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, Bouteflika et Sellal.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a réuni son secrétariat national en session mensuelle le vendredi 12 décembre 2014, à Alger, au siège national du parti.

Les membres de l’exécutif ont évalué les sorties sur le terrain organisées pendant deux week-ends successifs pour animer le débat avec les militants et les sympathisants sur la situation politique dangereuse que traverse le pays et les propositions de sortie de crise portées par notre Rassemblement. Ils relèvent la richesse et la maturité des échanges qui ont imprégné ces rencontres. A ce titre, les responsables de la coordination et de l’organique sont chargés de confectionner un programme de rencontres régionales et locales pour élargir l’audience populaire autour des objectifs et du rôle du RCD dans ce contexte particulier.

Le secrétariat national du RCD exprime ses vives inquiétudes quant à la dégradation alarmante de tous les indicateurs sociaux et économiques du pays ainsi que du climat politique délétère instauré par l’autisme et la politique de la fuite en avant du clan Bouteflika – Toufik. L’Algérie subit des luttes d’arrière-garde de reliquats d’un système qui, pour survivre encore, hypothèque la pérennité de l’Etat national. La vacance de pouvoir en conséquence de l’impotence avérée du chef de l’Etat est plus que jamais porteuse de tous les dangers pour la nation.

Sur tous les plans, la détérioration est dénominateur commun. Les libertés collectives et individuelles conquises de hautes luttes par les générations post indépendance sont chaque jour remises en cause, les médias publics sont privatisés, les associations et les syndicats crédibles et représentatifs sont menacés dans leur existence même. Les manifestations sont interdites pendant que, la jeunesse est marginalisée et la précarité gagne de larges segments de la société. Le travail et l’effort sont disqualifiés ; le revenu national est pompé par une minorité antinationale rentière préoccupée par la rapine, ses intérêts étroits et sa reproduction au détriment du devenir national.

De tout temps, notre parti a pris les responsabilités qu’il estime les siennes pour la défense du caractère républicain de l’Etat, l’alternative démocratique, la citoyenneté, la solidarité et la justice sociale et, milite présentement pour l’organisation pacifique d’une transition démocratique comme alternative salvatrice à un système enkysté dans la démarche du pire. C’est dire que le nihilisme ou les surenchères ne font partie ni de notre culture politique ni de notre argumentaire dans nos prises de positions, encore moins des moyens de recrutement et d’adhésion à notre programme et nos orientations.

L’intrusion décalée de Gaïd Salah dans l’encensement des farces électorales du régime inquiète au plus haut point. Le RCD note que devant la partialité et l'abus qui ont marqué l'ensemble des processus électoraux depuis l'indépendance, l'état-major de l'ANP a plutôt fait preuve, officiellement, de retenue quant au degré de légitimité du pouvoir politique en place. Cela est conforme au rôle constitutionnellement dévolu à l’armée.

Sur un autre volet, les incertitudes et les menaces qui planent sur les recettes financières du pays ne semblent susciter aucune inquiétude pour un exécutif rivé à croire que l’Algérie "exporte de la stabilité" au moment où nos ressources s’effondrent et les enjeux sécuritaires à nos frontières échappent à l’immobilisme de nos décideurs.

Au plan économique, cette incurie de la gouvernance de Bouteflika n’est pas nouvelle. En 2008, les officiels ont affirmé que la crise qui a secoué le système financier international ne touchera pas l'Algérie. Ils plaidaient l’effet positif de l’obsolescence de notre système bancaire algérien et lorgnaient déjà sur le niveau des réserves de change pour maintenir un statuquo qui ruine les bases matérielles de la nation algérienne.

Devant tant de dangers, le RCD considère que la mobilisation des Algériennes et des Algériens pour imposer une dynamique rassemblant les forces patriotiques du pays est l’urgence de l’heure.

Le RCD

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Amnay Djennadi

On se demande comment le RCD ose encore faire des déclarations publiques en tant que parti zaama démocratique et doublement zaama laïc ! qu'il aille donc convaincre ses petits copains des maquis islamistes, qu'ils assument leur trahison et qu'ils nous fichent la paix

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Massinissa Umerri

Ce qui est marrant, c'est que le RCD a quitt'e la politique tout d'un coup. Ils sont promus (les chefs biensur) et attitre's a leurs part de rente quelque soit X. Ils sont maintenant, en plein dans une partie de tennis a Zeralda, a echanger des insultes, entre eux, c. a. d. les protege's du camps oujda contre ceux du camps Summam.

Quelque chose du genre les combrioleurs de bank qui, loin de la scene s'y mettent entre eux. Il faut bien le dire cependant, que le Noredine est bel-et-bien fils de son pere. Malgre' ses efforts de retenue, cadrant ses propos dans le " politico-civilise' ", la colere' est cependant est clairement dure a contenir. C'est monte' de s'entre-citer a la 3eme personne aux mode direct.

Fort de ses soutiens Kabylo-Chaouis, il d'onne l'air d'un chat, qui s'amuse avec une sourie. Il se marre a la torturer a petits coups de griffes, mais sans jamais la tuer - que le plaisir dure... De l'autre cote, la souris du jour un certain Droui, semble comme un masochiste qui y trouve du plaisir...

En fait ca resume la nature du politique algerien, du moins celle du regime et ses populations, pris dans ce jeu de sado-maso, a haute tension cote' plaisir, mais fatalement dangereux. Les souris, il y en a plus d'une, c'estle recyclage continu... dont les plus grosses, qui durent, les Kabyles et les allahistes... entre les 2, un Mzab par-ci, un Targui par-la... Si ca chaume a fond, alors faut jeter un bout de Gouda Camerounais ou de Camembert francais. Les souris sortent et les griffes aussi.

La recemment, ils se sont trouve' du Amazigh frais et authentique, travailleurs de terre, Jalabas et turban sur la terre. Touggourt. Les psychopathes ou pittballs se sont dechaine's sans controle le moindre. Et comment, le chef des fidels et convalescent, son emir adjoint en deplacement - et la princesse? Eh bien la princesse, elle est perdue dans ses cheveux-lisses, les bijoux et les promesses des princes bedouins- chahrazad...

Ca

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