Algérie: Deux attentats font douze morts dont un ingénieur français

ALGER - Deux attentats successifs ont fait une douzaine de morts dont un ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des forces de l'ordre dimanche près de Lakhdaria, à l'est d'Alger, a-t-on appris de sources sécuritaires dimanche.

La voiture de l'ingénieur français a sauté sur une bombe à la sortie du chantier d'une entreprise française de travaux publics pour le compte de laquelle il travaillait et qui remettait en état la voie ferrée près de la gare de Beni Amrane.

Grièvement blessé, le Français a succombé à ces blessures, selon les mêmes sources.

Les autres victimes ont été tuées par une seconde bombe qui a été déclenchée lorsqu'elles se sont portées au secours de l'ingénieur français, selon ces sources. Parmi ces victimes figurent des membres des forces de l'ordre et de la protection civile.

(©AFP / 08 juin 2008 20h56)

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Commentaires (31) | Réagir ?

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Noureddine de Paris

Je voudrais déjà m'attarder sur le nombre exacte de victimes de cet attentat, je suis perplexe j'ai d'autres sources qui affirment que le nombre est de 2. Qui dit vrai (entre 13 et 2 l'incertitude est de 11 sur un nombre qui n'en compte qu'une dizaine), laquelle des 2 infos est la plus vraisemblable ? C'est je pense là une problématique de crédibilité des journaux algériens qu'ils soient pro-gouvernement aux ou pas. Il ne suffit pas de citer ses sources, mais faut-il leur faire confiance, là est une question cruciale qui fait partie à mon avis de l'éthique professionnelle.

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Walid Sdak

Éradiquer les puces anonymes d’accord mais cela va-t-il régler le problème ? Non du tout, car il y a autant de portables volés, donc librement utilisables. Le problème est dans le fait que cette mauvaise graine arrive quand même à utiliser la technologie cellulaire pour faire des bombes télécommandées. La parade ne peut être qu’avec une technologie d’écoute avancée, d’investigation et d’information d’autant que les régions à risques sont localisées. Je dis cela sans que je sois vraiment convaincus car la question que j’ai en toile de fonds c’est : est-ce qu’on veut vraiment éradiquer le terrorisme ? L’éradiquer je dis bien, pas le faire taire pour concourir au prix Nobel et après… après LUI le déluge. A mon humble avis, il n’est pas possible de le faire sans révolutionner les mentalités gangrénées par l’obscurantisme, il faut s’attaquer aux vrais problèmes relatifs à l’école. Une école devenue complexée et haineuse envers l’occident. Une école vidée de sa vocation première qui est de donner le savoir, l’éducation et l’ouverture d’esprit. Sur ce plan l’Algérie s’est gourée alors là, mais royalement. Il arrive qu’un prof de math délaisse son cours pour parler à ses élèves de ‘adab el kabr (cherchez l’erreur). Nous avons un ministre qui est allé à la soupe de tous les gouvernements successifs en réformant les réformes qu’il avait déjà réformées plus d’une fois et jusqu’à présent il n’a pas trouvé LA REFORME qu’il faut à l’école algérienne. Alors que c’était si simple de laisser l’école bilingue qui avait fait ses preuves... bref, désolé pour cette digression mais pour revenir au sujet, je dirais qu’il faut ouvrir l’école pour tous d’une façon obligatoire et faire en sorte que ce qu’on y apprend ne doit pas aller à l’encontre de l’esprit de notre religion mais au contraire, il doit la glorifier comme ce fut le cas il y dix siècles. Ainsi arrivera-t-on à concilier ce qui est ancré en nous et ce que la vie dans ce bas-monde nous apprend. W. S.

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