Le pétrole perd encore un dollar et arrive à 74,61 dollars le baril

Les prix du pétrole dégringole au grand malheur des producteurs comme l'Algérie.
Les prix du pétrole dégringole au grand malheur des producteurs comme l'Algérie.

Les prix du pétrole ont fini en forte baisse à New York mardi, dans un marché nerveux s'interrogeant sur les intentions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avant une réunion cruciale du cartel.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a perdu 1,03 dollar, à 74,61 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex). Après un début de séance en légère baisse, les cours ont accéléré leurs pertes, dans un marché gagné par l'anxiété à un peu plus d'une semaine d'une réunion très attendue des membres de l'Opep à Vienne le 27 novembre.

Les roulements de tambour ont commencé à se faire entendre, a noté Matt Smith, de Schneider Electric. Les douze membres du cartel doivent notamment y discuter de leur plafond commun de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011. Et malgré la déroute des cours mondiaux du brut depuis la mi-juin, ils n'ont pour l'instant pas montré de volonté unanime de réduire leur offre.

La grande question qui agite le marché est: quels seront, si jamais il y en avait, les changements de politique décidés par l'Opep, a relevé Tim Evans, de Citi Futures. La barre est en tout cas placée assez basse pour que l'on assiste à un rebond des prix la semaine prochaine, a estimé l'analyste.

Les derniers murmures sur le marché indiquent que le Venezuela et la Russie (qui n'est pas membre de l'Opep, ndlr) veulent unir leurs forces pour tenter de défendre les prix en incitant à une réduction de la production d'or noir du cartel, a fait valoir Matt Smith.

Très dépendant de ses revenus pétroliers, le Venezuela, qui dispose des plus importantes réserves de brut au monde et dont 96% des ressources en devises proviennent des exportations pétrolières, a en effet lancé une offensive diplomatique afin de tenter de stabiliser les prix du brut.

Outre la Russie, son ministre des Affaires étrangères Rafael Ramirez a entamé la semaine dernière une tournée au sein de différents pays producteurs, en Algérie, au Qatar, en Iran, après avoir discuté avec le Mexique et reçu au Venezuela le ministre saoudien du Pétrole.

Lundi soir, M. Maduro a assuré que son gouvernement avait commencé à coordonner une réunion spéciale des pays Opep et non Opep pour très bientôt, afin de prendre des décisions en faveur du pétrole et des prix du pétrole.

Sur le marché américain, les opérateurs se préparent aussi à la sortie des chiffres hebdomadaires mercredi sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis la semaine dernière, a indiqué Bob Yawger, de Mizuho Securities.

AFP

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Atala Atlale

Si nos prédateurs attendent qu'il descende à 50 $ le baril pour ficher le camp. Qu'on y aille et qu'on gère notre misère dans un renouveau démocratique !

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Massinissa Umerri

Le Baril Ne perd PAS, il CEDE. C'est de la gym, destine'e a affaiblir les ressources Russes et Iranienes, et a creer un prix suffisemment bas, pour remplir les reserves. Il ne suffira que de quelques semaines.

Pour que ce scenario soit valid, il faudrait expliquer son acceptation de 2 acteurs majeurs a interets differents, c. a. d. (1) l'Arabie Soudite et le Koweit qui en vivent, et (2) la Chine, consommateur majeur.

La reponse est la meme et pratique pour les 2: Ceux qui pourront saisir l'opportunite' de remplir leur reserves, au moment ou les prix sont leur plus bas, sont CEUX-LA QUI AURONT LES MOYENS D'ACHETER EN MASSE. Et, justement, ni les Arabes, ni les Chinoix ne manquent de moyens financiers pour ce faire.

Ceux qui se retrouveront EXPOSE'S, sont ceux du milieu, du genre francais et pas mal d'autre pays d'Europe, d'Asie et d'Amerique du Sud. Le pire sera les pays sous-develope's et les pays Africains sans Petrole (qui pleureront Gadafi).

En Europe, Les Scandinaves ne seront pas vraiment touche's, grace au Norvege. Pour ce qui est de fransa, Espagne, Italie, Grece, Irelande, Belgique, etc. Ca va couter cher. Pour fransa, c'est l'opportunite' de reprendre son influence et marchander son protectorat sur les petits minables qui auront besoin de sympathie internationale, car ca va grogner.

En tete dans cette position: la dinde qu'il n'y a pas besoin de nommer.

Les Russes (vise's), seront pris par surprise - leur economie n'allant pas bien du tout - et l'Iran, sera sera oblige' de re-reflechir sa politique nucleaire et de la reduire au besoin de survie domestique, c. a. d. a usage energetique et non militaire.