La police réprime et arrête les marcheurs pour la liberté à Alger

La police a réprimé une manifestation samedi 1er novembre.
La police a réprimé une manifestation samedi 1er novembre.

En ce 1er novembre 2014, la police du général major Hamel a durement réprimé des jeunes Algériens qui réclament la liberté de manifester. Six militants d’entre eux ont été arrêtés.

La marche à laquelle a appelée un collectif de citoyens pour réclamer la "liberté de manifester", et qui avait comme itinéraire Place de la Liberté de la presse jusqu’à au siège de l’APN, a été empêchée par les services de police avant son départ, a-t-on appris.

Six militants ont été arrêtés et transférés au commissariat. Kader Fares Afak, Chaouki Amari, Adel, Mourad, et deux filles dont Naziha Fares

"Le droit de manifester est un droit consacré pleinement par la constitution est toutes les conventions internationale ratifiées par l’Algérie.. Le 15 octobre 2014 des éléments des forces de l'ordre ont marché à Alger de jour et de nuit sans aucune autorisation. Nous les signataires de l'appel du 1er novembre 2014, nous déclarons mobilisés déterminés à mener la bataille politique pour reconquérir le droit de manifester, de mettre fin à l’instrumentalisation de la justice, d'exiger des comptes, d'avoir un droit de regard sur la façon dont est gouvernée l'Algérie, de lever toutes les interdictions sur les manifestations et de protéger les défenseurs des droits de l’homme", lit-on dans l’appel à cette marche.

Madjid Serrah

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Khalida targui

on leur a donné plus de flouss pour arreter les marches, il faudrait donner plus de flouss aux marcheurs ils sont moins nombreux, que du benef net les gars

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ali chemlal

C' est le retour de manivelle, aprés avoir applaudi le mouvement des policiers, les citoyens, ont vite déchanté, Hamel fort du soutien de "son" président, dégaine une fois de plus, en direction des manifestants de la société civile. A qui se plaindre? mais a personne. lI y a une anecdote, qui rappelle un peut le comportement de nos dirigeants, un jour, un pauvre bougre, de passage rue Amar Ali, rencontre un truand, qui le prend par le cou en lui disant " Aàmek amar, draà oua ç'ha, oua lekhardjane triq, ouin troh" voila ceux qui nous arrive, a qui se plaindre, pour nous protéger de cette mafia.

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