Ghardaïa : GIR, URS et barbouzes, main dans la main ! (vidéo)

Que veut l'embrasement de la vallée du Mzab ?
Que veut l'embrasement de la vallée du Mzab ?

Dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a déclaré que "la situation est actuellement maîtrisée à Ghardaïa" et que "la région a retrouvé la sécurité et la stabilité".

Malheureusement, ce n'est pas la première fois que les Algériens en général et les Mozabites en particulier entendent ce genre de déclarations. Le mal est plus profond que ne le disent les autorités. Il y a des apprentis manipulateurs bien placés qui tirent les ficelles dans cette région. Des intouchables sans doute. Les images que nous proposons à nos lecteurs renseignent sur le degré de graves complicités entre des hommes censés représenter l'Etat et des voyous.

Les images sont connues et mettent en lumière sur les injustifiables dérives que cette région a connues. Pourtant, officiellement ces complicités n'ont jamais été dénoncées. Aucun responsable n'a été sanctionné. Pourquoi les autorités gardent le silence sur les dépassements qui ont conduit à la mort d'une douzaine de Mozabites ? Mystère.

La situation dans la vallée du Mzab est autrement plus grave que ne veulent le reconnaître les autorités. Au risque d'arriver à l'irréparable, elle exige une réponse sérieuse, globale, non pas seulement sécuritaire.

Décodage

00:03’ : Deux barbouzes encagoulés, l’un habillé en bleu, repèrent la caméra. Ils la signalent au policier qui semble posté à cet endroit en couverture pour assurer la sécurité des agresseurs.

Sur le champ, l’élément d’URS entraîne avec lui trois éléments encagoulés et se retire de la ruelle. D’autres, dont l’un avec sa tête emmitouflée dans l’emblème algérien – drapeau chèrement payé qui aura, décidément, servi à tout et n’importe quoi- continuent de lancer des pierres.

00:44’ : Arrivé au coin de la ruelle, le policier semble informer ses collègues. Visiblement c’est le branle-bas de combat !

00:52’ : L’un des policiers dans un geste d’intimidation met en joue le cameraman. Un ordre de retrait semble avoir été donné. La ruelle se vide.

01:30’ : Un groupe de gendarmes arrive à hauteur de la ruelle. Elle semble déjà au fait de la présence de la caméra. Un message radio a dû la signaler. L’un des gendarmes, visiblement un officier – sur la vidéo il est identifié comme le colonel commandant du GIR sur place.

02:00’ : L’officier (supérieur ?) du GIR fait de grands gestes pour intimer l’ordre de cesser de filmer. Il continue à donner des ordres, ce qui visiblement confirme son haut rang.

02:50’ : Un policier rejoint le groupe. Deux étoiles blanches de lieutenant sont apparentes sur sa combinaison. L’impatience apparaît au sein du groupe. L’un des gendarmes arme son lance-grenade et envoe une décharge de gaz asphyxiant en direction du cameraman.

Vidéo

Mohand Bakir

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Aksil ilunisen

QUE LA GUERRE COMMENCE! NOUS IMAZIGHEN AVONS TROP GATE CES RAPACES VENUS D'ARABIE!

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Aksil ilunisen

VALETS DE POUVOIR! VOUS ALLEZ PAYER TRES CHER!

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