L'usine Renault d'Oran sera inaugurée en novembre selon l'ambassadeur de France en Algérie

Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie.
Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie.

L'ambassadeur de France, Bernard Emié, a affirmé samedi à Alger que le renforcement du partenariat entre la France et l'Algérie est une "priorité stratégique" et que le développement des relations économiques est "au coeur" de sa mission en Algérie.

L'ambassadeur français a précisé que le renforcement du partenariat entre les deux parties est une "priorité stratégique" pour son pays, M. Emié a souligné que le développement des relations économiques est "au cœur" de sa mission.

Partenariat. La France est le deuxième partenaire économique de l'Algérie avec des échanges s'élevant à 10 milliards d'euros en 2013. "Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures et le premier employeur étranger. Les 450 entreprises françaises, présentes dans le pays, ont permis de créer 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects", a-t-il expliqué, tout en s'engageant à travailler "sans relâche" pour que son pays redevienne le "premier partenaire" économique de l'Algérie dans "tous les domaines". 

L'ambassadeur français a considéré que la prochaine réunion du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA), le 10 novembre prochain à Oran, en présence, pour la partie française, du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, et du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, permettra de passer à "un nouveau stade" dans le processus de partenariat.

Le 28 mai 2013 est née une "nouvelle instance de dialogue de haut niveau" portant sur l'ensemble des aspects de la relation économique bilatérale, a déclaré l'ambassadeur.

Renault. Le comité mixte sera l'occasion d'inaugurer, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, l'usine de production de véhicules Renault d'Oued Tlelat (Oran). "Le projet permettra de créer, à terme, plus de 1200 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects", a affirmé le diplomate français. Citant des exemples de partenariat, à l'instar de l'usine Sanofi de Sidi Abdallah et l'implantation industrielle réalisée par Alstom à Annaba, Bernard Emié s'engage à aller chercher d'autres entreprises françaises afin d'essayer, a-t-il dit, de "répondre aux besoins de notre partenaire algérien", évoquant par ailleurs le travail "très important" mené par l'Agence Ubifrance à l'attention des PME.

Terrorisme. Bernard Emié considère le phénomène un "ennemi commun" pour la France et l'Algérie et contre lequel il faudra "lutter ensemble sans relâche", indiquant que cette coordination est "étroite et opérationnelle". "Nous sommes reconnaissants à l'Algérie pour les hommes et les moyens qu'elle mobilise et déploie" pour retrouver le corps d'Hervé Gourdel et punir les auteurs de son assassinat.

Visas. L'ambassadeur français a observé une croissance "significative" de visas délivrés en 2013 pour les ressortissants algériens. Elle se poursuivra, a-t-il ajouté, durant l'année 2014, avec "probablement" 300.000 visas.

"Je suis en Algérie, ce pays si proche de la France, avec lequel nos liens sont si denses, passionnels, affectifs, complexes aussi, avec un objectif simple : faire en sorte que cette relation franco-algérienne égale à nulle autre pour mon pays, soit portée au plus haut, au premier rang, dans le droit fil de la volonté politique affirmée par les présidents Hollande et Bouteflika", a affirmé Bernard Emié.

Avec APS

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