Hamiani démissionne de la présidence du Forum des chefs d'entreprises

Reda Hamiani.
Reda Hamiani.

L'ancien ministre délégué aux PME (1993-1994) et soutien patenté du président Bouteflika a écourté son mandat à la tête du patronat algérien.

Réda Hamiani n’ira donc pas au bout de son quatrième mandat pour lequel il été réélu fin 2013. Il a fait part jeudi, lors d’une réunion, à ses vice-présidents de sa décision de raccourcir son mandat qui devait s’achever fin 2015. Réda Hamiani a annoncé samedi son intention de quitter la présidence de cette organisation patronale, évoquant des raisons "purement personnelles".

"Je confirme mon souhait de quitter la présidence du forum mais pas le forum en tant qu'organisation. Je ne vais pas claquer la porte par ce qu'il y a des désaccords entre nous (membres du FCE)", a-t-il affirmé dans une déclaration à l'APS. Il arguera des raisons personnelles. "C'est juste une question d'âge, de famille, de santé et de fatigue et cela n'a rien à avoir avec de supposé conflit ou désaccord internes", a-t-il ressassé.

Le patron du FCE qui a entraîné, au cours de sa présidence une partie du patronat algérien dans un soutien sans condition au très dangereux controversé mandat de Bouteflika s’est fait beaucoup d’ennemis. Et a causé une saigné au sein du Forum des chefs d’entreprises.

Rappelons-nous la démission fracassante de Slim Othmani en pleine campagne pour la mascarade électorale du 17 avril et celle d'Issad Rebrab du Forum des chefs d'entreprises. 

"C'est vrai on avait un désaccord avant les présidentielles en mai dernier et il y avait la démission de MM. Rebrab et Otmani mais tout est rentré dans l'ordre. La crise est passée", a-t-il assuré. Pourtant, Hamiani était sous le feu des critiques depuis la mascarade électorale du 17 avril. Il a beau argumenté son départ, il demeure que contrairement aux fois précédentes, de nombreux patrons ne lui ont pas pardonné d’avoir engagé l’organisation patronale dans la voie politique en soutenant Bouteflika pour la 4e fois. Car avec Ali Haddad, autre patron proche du clan présidentiel, ils auront pesé dans la décision du FCE pour soutenir le président-candidat.

Après son départ de la tête du FCE, reste la question de savoir qui sera coopté pour le remplacer à la fin de l'année à la faveur de l'AG. A ce moment, on saura si Ali Haddad sortira du bois. Sa démission participe-t-elle de cette guerre de clans qui ne dit pas son nom ?

La démission de Hamiani sera entérinée le 17 septembre lors de la réunion du Comité exécutif du FCE qui doit s'atteler ensuite à nommer un intérimaire jusqu'à la tenue de l'Assemblée générale élective. 

Elu président du FCE en 2007, Réda Hamiani (70 ans) a été réélu à la tête de cette organisation patronale en 2009 et 2011 puis reconduit en 2013. 

Yacine K.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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uchan lakhla

Forum des entreprises, si ce n'est pas un fouettage de gueule, organisation mafieuse et criminelle, cette pseudo organisation de chefs d'entreprises, est une honte pour le monde de l'entreprise, pour le monde de ceux qui créent des richesses, d'ailleurs ou sont les créations d'emplois de richesses de la part de cette mafia ? J'ai oublié ils sont occupés. dans la contrebande et l'import import, évasion fiscale, sur facturation, fuite de capitaux, fausses déclarations de biens, de recettes, cette mafia de compradore à l'image de Haddad un voyou notoire, connu surtout pour sa connivence et son allégeance à la fratrie Bouteflika, se sont toujours rangés à côté de Fakhamatouhou pour des contrats juteux, pendant la dernière mascarade électorale qui a vu Fakhamatouhou reconduit dans ses fonctions de parrains, cette organisation mafieuse à généreusement contribué au financement de sa compagne a hauteur de 20 milliards de dinars, c'est normal me diriez vous, combien d'années les Haddad, les Cevital et autre n'ont pas payer leurs impôts ? Si redressement y ait, il s’élèvera à combien pour chacun d'entre eux ? Du jamais vu un groupe de pseudos chefs d'entreprises qui soutiennent la candidature d'un postulant à la présidence, conflit d'intérêts à très haute volée.

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Atala Atlale

Tous ceux qui auront soutenu le 4e mandat, seront récompensés, et les autres seront amenés à quitter leur entité. Il faudra à présent comprendre qu'il n'y a plus de contre-pouvoir, tout est pour le oui, tout est main levée lors des votes, à partir du moment où ils seront rétribués, une espèce d'exécutants au service de la grande prédation et destruction nationales. L'école a formé une majorité d'incultes capables tout juste de jouir de la vie sans aucun effort, ils ont Ansej, la bagnole, la drogue, les filles et la permission de faire ce qu'ils veulent sauf s'approcher des lignes rouges. Cette jeunesse une fois le pétrole asséché, avec un chômage sévère, pas de logement, pas d'argent, pas de ressources pour fonder un foyer, que va t-elle faire d'après vous ? S'inscrire à un Fis bis ? Partir ailleurs, cet ailleurs n'en veut plus, l'islamisme aura donné toutes les raisons aux occidentaux de se méfier ressortissants de pays musulmans et de leur refuser l'asile, observez le ravage en Syrie, Irak, Tunisie et pourquoi chez nous, d'ailleurs nos frontières bougent, à vrai dire des passoires... Des étrangers de couleur noire sont un peu partout, ils sont visibles dans la capitale, en train de mendier, les conducteurs sont gênés lorsqu'ils sont approchés pour quelques dinars. Que font les autorités pur endiguer ce flux d'étrangers. N'y a t-il pas un risque pour le pays ? Non seulement au plan sanitaire, mais celui de la sécurité. Est-ce le début de la fin de notre chère Algérie.