Il n’y a pas de complot de l’extérieur Monsieur le ministre des Transports

Amar Ghoul, ministre des Transports, a justifié l'incurie d'Air Algérie par la main de l'étranger.
Amar Ghoul, ministre des Transports, a justifié l'incurie d'Air Algérie par la main de l'étranger.

Les experts en sciences politiques nous enseignent, et c’est une loi générale, que l’extérieur ne peut agir que si des dysfonctionnements au niveau des différents appareils de l’Etat existent à l’intérieur.

1.- Dans les pays développés et émergents, un ministre, dont la fonction est une lourde charge pour le devenir tant du pays et du citoyen, est responsable de la politique de son secteur et de toute action, négative ou positive de ses collaborateurs. Cela renvoie à de nouvelles fonctions de l’Etat avec l’internationalisation pour une réelle décentralisation, à ne pas confondre avec déconcentration, pour un espace équilibré et solidaire, une société citoyenne, mais devant éviter qu’une bureaucratie locale se superpose à la bureaucratie centrale. Cela passe donc par une véritable lutte contre le cancer qui touche tous les secteurs en Algérie, la bureaucratisation croissante qui engendre la corruption et le divorce Etat-citoyens. Pourquoi par exemple, la circulaire du premier ministre permettant de percevoir sa retraite dans les banques primaires n’a pas été appliquée, faute de circulaire d’application, assistant chaque mois à des chaines sans fin au niveau des PTT ? Les initiatives louables du ministère de l’Intérieur pour les extraits de naissance et du casier judiciaire est à saluer et il faut continuer dans cette voie. Malheureusement la majorité des secteurs ne suivent pas. 

Deux exemples et je m’adresse directement au ministre des Transports, problèmes que je viens de vivre personnellement entre le 20/25 août 2014, mais auxquels sont confrontés les simples citoyens. Quatre billets ont été émis par Air Algérie Oran-Paris (France) départ le 25 août 2014 à 8h du matin, en bonne forme avec une réservation ferme avec paiement plein tarif (cette compagnie Air Algérie une des plus chère au monde) pour quatre personnes. Arrivé au guichet le 25 août 2014 à 5h du matin au niveau de l’enregistrement, la quatrième personne, un enfant de trois ans avec un paiement plein tarif n’y figurait pas. On me dit d’aller à la réservation qui ouvrirait à 6h du matin où plusieurs personnes étaient dans le même cas, réservation ouverte à 18h40 au lieu de 18h ? On arrive à détecter le billet mais sans réservation. L’employée d’Air Algérie elle-même ne comprenait pas pourquoi cette situation, la réservation ayant été enlevée entre temps et qu’il fallait se mettre sur la liste d’attente. Sur le vol Oran-Paris de 8H du matin du 25 août 2014, plus de cinq personnes ont mis leurs enfants sur leurs genoux bien qu’ils aient payé l’intégralité du billet : à qui profitera cette différence de 300.000 dinars uniquement sur ce vol et cette surcharge n’est-elle pas contraire à la réglementation internationale ?

2.- Plus généralement, au niveau de l’aéroport international d’Oran, régnait un désordre sans pareil avec des cris où plusieurs personnes sont tombées malades d’autant plus qu’au niveau de l’aéroport, aberration suprême, le WC est fermé depuis une semaine (géré par une autre structure qu’Air Algérie et relevant du Ministère des Transport), sans qu’aucun responsable ne n’en émeut. En fin de parcours, cet exemple se répètent selon nos informations depuis le 17 août 2014, et s’amplifiant depuis. Monsieur le Ministre où est le complot extérieur contre Air Algérie qui a besoin avant tout d’un nouveau management stratégique pour redorer le pavillon national ? Nous pouvons citer d’autres exemples d’autres départements ministériels que j’ai vécus uniquement en ce mois d‘ août 2014. Aberration en 2014, où l’intermédiation financière se fait en temps réel : le système financier sclérosé pourtant poumon des réformes mais en Algérie, lieu de distribution de la rente expliquant qu’il est plus facile d’importer que de produire localement: pour avoir un chéquier de banques (l’envoi peut durer 8 mois), il faut attendre qu’il soit transmis par Alger.

Pour un virement de compte à compte CCP à CCP au-delà de 280 euros (30.000 dinars), il faut transmettre le chéquier barré à Alger. Ainsi, aller voir les directions des domaines, de la fiscalité de toutes les wilayas du pays où les citoyens sont malmenés, qui croulent sous le poids de la bureaucratie où la majorité des services ne sont pas informatisés. Combien d'investisseurs locaux et étrangers ont été découragés sous le poids de la bureaucratie, décourageant toute activité productive et encourageant l'extension de la sphère informelle marchande ? 

En résumé le transport de personnes et de marchandises avec toutes ses annexes (ports et aéroports) interpellant plusieurs départements ministériels, constitue le poumon de l’activité économique et sociale de tout pays. L’ensemble des structures de transport terrestres, ferroviaires ou aériennes reposant sur des méthodes de gestion sclérosées, ont besoin d’un nouveau management stratégique. Le mal est avant tout en nous et les différents discours de l’impérialisme cause de tous les maux des années 1970 ne portent plus.

Abderrahmane Mebtoul, professeur des Universités expert International

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El-Abed HOUARA

Les discours aseptisés et dithyrambiques autour desquels se relayent le Ministre des transports et le P-dg de l’entreprise ne changent rien à la situation d’Air Algérie, laquelle continue de s’enfoncer dans les abimes de la mauvaise gestion et ce, par le fait qu’elle n’a plu de réserves ni ressorts permettant de rehausser la marque de fabrique de son management, au demeurant empirique et désuète combien même les avions sont modernes, pour le mettre en phase avec les exigences du transport aérien moderne, d’où le sentiment d’inquiétude qui se propage au sein de la corporation des pilotes d’Air Algérie et dans le milieu aéronautique en général.

En Algérie, Les politiques et les commis de l’état, comme ils aiment bien se faire appeler, n’en sont pas à leur premier coup d’essai, ils sont très bien connus pour être les maîtres dans l’art de transformer la défaite en victoire et ne craignent surtout pas l’échec si bien que quant l’échec s’installe, ils ouvrent la boite à ripostes pour armer les parades qui le justifient.

Ceci dit, si Air Algérie continue d’afficher une relative santé financière, c’est parce que les pouvoirs publics continuent de la privilégier en protégeant ses parts de marché y compris par l’octroi de subventions car, dans un environnement concurrentiel à proprement parlé, aucune autre compagnie aérienne avec un management du niveau d’Air Algérie ne peut équilibrer ses comptes à la fin de l’année et mettra très vite la clé sous la porte

Autrement dit, Air Algérie profite toujours des effets de rémanence de l’économie dirigée des années 60’s et 70’s sans subir la rigueur et le contrôle directs de l’état, laquelle rémanence est alimentée par le flou qui entretient la diffraction des règles du jeu politique, emportant au passage la pertinence des réformes économiques annoncées au début des années 90’s, si bien que l’économie du pays s’est arrêtée à la croisée des chemins, entre une économie volontariste soutenue par les ressources financières du pétrole et du gaz et une économie de marché piégée par la rente des hydrocarbures elle-même et ses attributs servant les équilibres du pouvoir où le politique tient toujours le haut du podium, léguant ainsi l’économie de marché et ses dispositifs de diversification aux affres de la bureaucratie et de la corruption, au marché informel et à l’anarchie de l’urbanisme commerciale.

La chronicité du retard sur les vols réguliers et la politique tarifaire inflationniste sans égal dans la région précisent à elles seules la nature du marché d’Air Algérie. Il est du type captif sans être le résultat d’une fidélisation de la clientèle basée sur la satisfaction et le souhait naturel du client. Du coup l’aubaine du marché captif dissimule bien l’absence d’efforts et aussi l’incompétence de ses dirigeants, elle est à Air Algérie ce que le carcan des hydrocarbures est à l’économie nationale et explique bien les montées relatives de son chiffre d’affaires à mesure que le nombre des Algériens en âge de voyager augmente. Rien avoir avec un déterminisme particulier de ses gestionnaires ou d’un management actif.

Dans d’autres pays où le Transport Aérien obéit à la loi de l’offre et la demande et aux conditions réelles de concurrence, l’exemple d’Air Algérie pourrait bien constituer un cas d’étude au vu de ses résultats qui affichent des bénéfices avec presque tous les indicateurs de gestion en berne, notamment le taux de ponctualité qui dévisse de 10 points à chaque fois pour atteindre 50% voire 40%, alors que chez Lufthansa ou Air France 1 à 2 points suffisent pour déclencher le grand branle-bas de combat voire des cellules de crise que dirigent les présidents eux-mêmes pour tenter de rattraper ces baisses, d’où l’importance de ce paramètre que l’on doit porter à son niveau le plus élevé possible pour espérer fidéliser une clientèle et en capter de nouvelles.

Cependant, dans une compagnie aérienne de transport régulier, la mauvaise gestion n’est pas forcement synonyme de dépenses superflues ou de corruption au sens où le citoyen Lambda comprendrait, l’inquiétude du milieu aéronautique est suscitée par le fait que l’on assiste à un travestissement des règles qui régissent l’exercice de ce métier par Air Algérie au point où la corruption des procédés de traitement de taches n’est plus un phénomène d’exception, elle s’installe à tous les niveaux de l’organisation de l’entreprise si bien que l’on recense chaque année des centaines d’écarts ou infractions aux procédures de travail qui disparaissent comme par enchantement à la faveur des inspections d’audits annuels.

A ce titre, plusieurs exemples méritent d’être cités, mais le cas le plus édifiant en terme de mauvaise gestion reste l’affaire des 03 Boeing 767-300 immatriculés 7T VJH, JG et JI dont l’état de navigabilité est validé par l’autorité de l’aviation civile Algérienne sauf qu’ils sont presque bannis des espaces aériens européennes.

Conclusion, les trois appareils Boeing 767-300 connus pour leur fiabilité et leur performance dans l’industrie du Transport Aérien et surtout pour avoir sillonné sainement sous le label Air Algérie pendant presque deux décennies le ciel Européen, se voient, aujourd’hui, affecter des zones géographiques d’exploitation spécifiques et ce, pour éviter les contrôles inopinés des experts de l’EASA, lesquels n’hésitent pas à clouer au sol un avion présentant une infraction à la sécurité aéronautique.

D’où, la question que tout le monde se pose, pourquoi Air Algérie par le biais de son chef de pôle opérations, continue d’user et d’abuser du principe de précaution au lieu d’entreprendre ou de faire entreprendre des actions pour corriger définitivement les carences techniques et/ou réglementaires liées à ces avions, comme le préconisent les manuels d’entretien et les documents officiels, sachant qu’un avion correctement entretenu et répondant aux normes de qualité cabine et de bruit se doit d’être exempt de tout défaut d’intégrité et ce, quelque soit son âge ?

Ne dit-on pas que gérer c’est prévoir ? Aussi, si on continue à se servir de l’exemple de l’autruche face à la tempête, en livrant à la consommation générale des discours réchauffés et déjà entendus, on risque d’étendre le triste sort des 03 Boeing 767-300 à l’ensemble des avions de la flotte d’Air Algérie.

D’autre part, certains journalistes, sans aucune compétence ni maitrise pour mener leurs investigations dans le milieu aéronautique, se joignent à la partie et vont chercher les informations dans les caniveaux pour être les premiers à commenter les faits qui occupent l’actualité. C'est le cas, notamment du journaliste du Soir d’Algérie connu pour ses brûlots dirigés contre les mandataires du pouvoir et que j’apprécie fort bien mais, de là à prendre la défense des dirigeants d’Air Algérie dont les maladresses sont étalées sur la voie publique, je dirais qu’il ferait mieux de continuer dans son domaine de prédilection, soit la politique, quant à l’aviation ou l’industrie du Transport Aérien, il est et il reste du domaine réservé aux seuls spécialistes qui savent le commenter tant sur le plan économique que sécurité, à moins qu’il cultive un sens exagéré du nationalisme et de nostalgie pour le pavillon national, oubliant au passage qu’il n’est plus le pavillon national mais une Société économique par actions.

Il récidive encore et encore et n’en rate pas une pour exprimer son ardeur de néophyte de l'aviation commerciale, c’est à croire qu’il est appelé à la rescousse pour conforter le front de la riposte, constitué tant par les courtisans que par ceux emprunts à la solidarité motivée par l’élan régionaliste et ec, afin de décocher des flèches tous azimuts en vue de semer le doute dans la recherche de la vérité des cas de mauvaise gestion et leur répercussion sur l’exercice de cette activité par Air Algérie car, il est connu de tous que lorsque la mauvaise gestion d’une compagnie aérienne s’installe et apparait à la surface, c’est l’ensemble des règles et procédures qui régissent son organisation de travail, donc l’exercice de son activité qui en prend un coup. Ce n’est pas ce que vous pensez Monsieur le journaliste, la mauvaise gestion au sens des professionnels de l’aviation commerciale n’est pas forcément synonyme de dépenses superflues ou de corruption pour être simplement circonscrite dans des propos comme : « la mauvaise gestion ça nous regarde »

Pour ceux qui ont la mémoire courte, ce journal était interdit à bord des avions d’Air Algérie du temps du défunt P-dg notamment, à cause de ses critiques récurrentes dirigées contre la compagnie dont la gestion n’a pas évolué d’un iota, bien au contraire, elle s’est détériorée considérablement.

Aussi, croyez-vous sérieusement qu’avec l’actuelle équipe dirigeante, l’entreprise s’est refaite une santé sur le plan de la gestion au point où elle a déjà réussi sa mue pour gagner les mérites de la modernité du transport aérien pour empêcher les professionnels de l’aéronautique d’en parler ?

La situation d’Air Algérie n’est pas non plus une affaire de gendarme qui poursuit le voleur si bien que toutes les compétences des brigades économiques et financières, combien mêmes elles sont avérées, ne peuvent apporter des solutions pérennes et venir à bout des maux qui rongent cette entreprise car, depuis qu’elle a changé de statut juridique pour muter en société par actions, toutes les bonnes procédures et règles de gestion qui ont fait sa notoriété par le passé se sont effritées pour laisser la place aux instructions verbales et injonctions de toutes sortes, lesquelles changent au gré des humeurs du responsable qui doit, dans la plupart des cas, sa nomination et/ou sa promotion à ses soutiens de l’intérieur comme de l’extérieur de l’entreprise.

En fait, même si la police à travers son enquête est capable de relever des carences de gestion ou des infractions à la sécurité aéronautique, elle ne peut en aucun cas se substituer en permanence à l’organe de contrôle et de régulation du transport aérien qu’est l’Autorité de l’Aviation Civile qui continue de subir au lieu d’agir sur le terrain et ce, en comptant presque exclusivement sur la bonne foi d’Air Algérie qui lui sert d’appendice pour mener ses missions d’expertise technique, laquelle, Air Algérie n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, une institution de la république mais un opérateur de transport aérien doté d’un registre de commerce.

Cet état de fait s’explique par l’absence de stratégie de développement du transport aérien dans notre pays qui compte plus de deux millions de km2 et ce, à force de retards et d'atermoiements qui ont secoué ce secteur d'industrie étant capable d'offrir au pays un gisement inespéré d'opportunités d'emplois pour nos jeunes cadres livrés au chômage endémique, si non comment expliquer le manque abyssal d’experts aéronautiques au sein de l’institution, soit l’Autorité de l’aviation civile, susceptibles de lui assurer par elle-même, ses missions de contrôles et d’expertises sur le terrain, à l’instar de ses homologues des pays occidentaux et émergents.

Dans le monde de l’aviation, les erreurs ne pardonnent pas, elles peuvent se solder en pertes humaines de la façon la plus spectaculaire comme elles peuvent être économiques et conduire à la faillite de l’entreprise, ainsi les maitres mots qui ont fait la gloire de l’aviation dans le monde sont la compétence et le respect des règles qui régissent ce métier.

Malheureusement, le sens de l’honneur et le sentiment de ne pas être à la hauteur de la responsabilité ne font plus partie du lexique de la société Algérienne d’aujourd’hui si bien que le piston s’est transformé en valeur de compétence et orne même le statut du responsable qui ne rate aucune occasion pour l’exhiber ostensiblement d’où l’étalage sur la place publique des scandales de tous genres dans les entreprises publiques économiques.

Curieusement, le phénomène du piston et les scandales à répétition qui en découlent n’apparaissent que dans les activités économiques relevant du secteur public, croyez-vous qui si Air Algérie n’était pas capitalisée entièrement par l’état et que si les membres de son conseil d’administration mettaient réellement la main à la poche, elle compterait en son sein des managers juste parce qu’ils ont fait acte d’allégeance au chef, sans apporter la moindre plus value, encore moins savoir défendre les intérêts de l’entreprise qu’ils soient de nature économique ou relevant de la sécurité aéronautique? Et, comment le sauraient-ils puisque certains d’entres-eux sont restés confinés dans l’esprit de sous officier qui, malgré leur distinction et le cadeau de promotion d’officier de premier rang qu’ils ont reçus, ils continuent d’agir en sous officier se réservant la tache de gueuler et de réprimander les travailleurs et les autres responsables, moins pistonnés.

Le présent constat ne résume pas tout, mais il a l’avantage de montrer à quel point le relationnel s’est transformé en valeur de compétence et agit en dénominateur commun pour consolider les liens qui unissent les éléments de la caste des nouveaux chefs à Air Algérie. Il suffit d’exposer, ces derniers, à une conjoncture qui sort du cadre des salamalecs pour se rendre compte qu’ils ne sont que des produits du clientélisme si bien qu’ils ne savent plus où donner de la tête face aux impératifs de la profession.

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Jean Namous

S´agissant du systeme bancaire, j´ai une histoire à raconter. Residant en Espagne, j´ai instruit en Novembre 2013, ma banque espagnole pour proceder au transfert de 20000 euros, fruit de plusieurs annees de travail, vers mon compte domiilié au CPA. une semaine plus tard ma Banque espagnole m´informa que le CPA a renvoyé l´argent sans donner d´explication. Le hic c´est que le CPA a prelevé une commission de 80 euros en recevant l´argent et 80 euros pour renvoyant l´argent vers la banque expeditirice. Au passage la banque intermediaire et ainsi que la banque emettrice ont prelevés leurs commissions. Resultat des courses, j´ai perdu 300 euros alors que le transfert ne s´est pas effectué.

A un moment, j´ai pensé me rapprocher du CPA pour obtenir des clarifications mais, convaincu de l´inutilité d´une telle demarche, j´ai preferé m´abstenir. Cela m´a servi de lecon. Jamais plus jamais, je ne referais une telle betise. une histoire à mediter pour ceux qui seraient tenter de transferer de l´argent via les banques algeriennes. Avis aux amateurs