Cette baisse du PIB est plus marquée encore que les plus pessimistes des prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui allaient de -0,1% à +0,4%, donnant un consensus à +0,2%.

Sur un an, le PIB affiche une baisse de 0,3% au deuxième trimestre, a précisé l'institut national des statistiques Istat, alors que la médiane des estimations donnait une hausse de 0,1%.

La troisième économie de la zone euro avait crû de 0,1% seulement au quatrième trimestre de l'an dernier, le premier chiffre positif enregistré depuis la mi-2011. Mais elle s'était de nouveau contractée sur janvier-mars, de 0,1%.

L'Istat n'a pas publié de chiffres détaillés sur les différentes composantes du PIB, se contentant de préciser que l'activité s'était contractée au deuxième trimestre à la fois dans l'industrie, les services et l'agriculture.

L'acquis de croissance à fin juin (la performance annuelle acquise dans l'hypothèse ou le PIB resterait stable aux troisième et quatrième trimestre) s'établit à -0,3%, a-t-il ajouté.

Reuters