Setif : 4 morts dans des affrontements avec la police
Des affrontements ont été déclenchés depuis lundi, la première journée de l’Aid, à la commune d’Ain Azel, située à 50 km au sud de la wilaya de Sétif, entre des citoyens et les services de police, nous a indiqué une source locale.
Selon notre source, le bilan s’élève à quatre morts et des dizaines de blessés enregistrés dans ces affrontements déclenchés suite à la mort d’un jeune de la région, un repris de justice impliqué dans une affaire de drogue, par un policier qui a tenté de l’interpeler lundi aux environs de 13h.
Ce qui a provoqué la colère chez la famille du délinquant et les habitants de sa région qui se sont déplacés à l’hôpital d’Ain Azel où le corps du délinquant a été transféré. Arrivés sur place, ils ont jeté des pierres sur l’hôpital et l’ont saccagé. Après, ils se sont déplacés au centre de police pour l’incendier. Et des affrontements ont eu lieu entre les policiers et ces citoyens en colère qui ont lancé aussi des pierres et des projectiles sur le siège de la daira, nous a indiqué notre source.
Madjid Serrah
Commentaires (4) | Réagir ?
la vérité sur l'histoire du policier qui tuer le repris de justice qui est venu avec un groupe de malfrat pour l’agresser avec des couteaux car il savent qu'il ne peut sortir sont arme a feu - alors! que le policier a vue que la situation c'est aggravé pour sauvé sa peaux - alors il a sortie sont arme a feu et il a tiré sur c'est agresseurs pour se sauvé vers le commissariat de police.
a ton avis il aurai du les laisser le tué pour qu'il devient un martyre ou il devait se défendre.
je suis de sétif et c'est l'histoire d'origine.
Franchement l'état d'ame et autres angoisses existentielles de certains lecteurs, semblent occulter ou plutot filtrer les réalités vécues en algérie et notamment l'action des services de sécurité du pouvoir. Cela se comprend, quand ces lecteurs n'habitent pas depuis longtemps l'algérie, bref Quatre morts dans la proche région de sétif est déjà en soi un DRAME GRAVE A METTRE SUR LE COMPTE DE LA POLICE DU GENERAL HAMEL ET POINT FINAL.
DESTRUCTION D'UN COMISSARIAT DE POLICE, ATTENTION, LE DANGER ATTEINT SES EXTREMES OU LES POLICIERS RISQUENT LEUR PROPRE SECURITE PHYSIQUE.
Voilà la triste et critique réalité que l'autisme politique du clan au pouvoir a exacerbé, par ses désastreuses politiques, dont notamment le trafic de drogue, dont les tenants se sont pas trés loin de l'orbite de ce pouvoir, cela est un secret de polichinelle.
Demain que va t il se passer ailleurs dans n'importe quelle localité du pays, personne n'en sait rien et encore moins prévoir.
L'exacerbation semble aller "crescendo", la police n'a plus aucun moyen (malgré ses effectifs et ses équipements à milliards de dollars) de maitriser et encore moins d'assurer la sécurité du territoire (dumoins Urbain), les causes de cette incapacité....., ?
Le danger est cette propagation centreé sur les régions hauts plateaux et porte du sud à L'est et au Centre du pays, soit les deux tiers de l'Algérie, sans occulter d'autres régions du Sud ou de l'Ouest du pays, la généralisation de ces événements tragiques, risquent de rompre définitivement les derniers liens du pouvoir avec les populations.
La solution politique de cette crise demeure bloqué sur la persistence d'un homme vieux et malade à "Colller" au pouvoir avec un clan "Voyou" sans aucune appartenance communautaire nationale et encore moins avec des attaches patriotiques.
De véritables greffons que le corps entier de l'algérie est en train de rejeter, gare à la crise immunitaire du peuple, car la distribution de la rente a ses limites, et, ne peut servir comme traitant.