L'épave de l'avion d'Air Algérie localisée par un drone à Gossi

L'épave de l'appareil a été formellement identifié.
L'épave de l'appareil a été formellement identifié.

L'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé jeudi avec au moins 116 personnes a été localisé dans la région de Gossi dans un état désintégré, selon un communiqué de l'Elysée. Pendant ce temps silence radio à la présidence algérienne.

C’est grâce à un de ses drones militaires, Harfang, déployés au Mali, que l’armée française a pu localiser les débris de l’avion, a révélé un membre de l’état-major de l’armée française. L'épave "désintégrée" a été retrouvée dans le nord du Mali et un détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser la zone, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi la présidence française.

L'épave disparue a été localisée dans la région de Gossi, "à proximité de la frontière du Burkina Faso", selon le communiqué de la présidence française, confirmant une information des autorités du Burkina. Après des informations contradictoires sur le lieu exact du crash, un haut responsable burkinabé avait annoncé jeudi soir que l'appareil s'était écrasé près de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. "Nous venons de retrouver l'avion algérien. L'épave a été localisée (...) à 50 km au nord de la frontière du Burkina Faso", dans la zone malienne de Gossi, a déclaré le général burkinabé Gilbert Diendiéré, chef d'état-major particulier à la présidence. La ville de Gossi se trouve à environ 100 km au sud-ouest de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

Deux Mirage 2000 de l'armée française, basés au Tchad, ont participé à la recherche de l'appareil, un MacDonnell Douglas MD-83 immatriculé EC-LTV et affrété auprès de la société espagnole de leasing Swiftair, avait indiqué l'état-major des armées à Paris. Des drones Riper et Harfang ont aussi survolé la zone de disparition de l'appareil. L'Algérie, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont également participé aux recherches dans une vaste zone autour de Gao.

Changement de cap

Selon la compagnie Air Algérie, l'avion avait décollé de Ouagadougou, avec plus de 110 passagers et 6 membres de l'équipage, à destination d'Alger dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a disparu des écrans radars cinquante minutes après son décollage. Au départ, il transportait notamment 50 Français (51, selon le ministre Laurent Fabius), dont une famille de 7 personnes, les parents, 4 enfants et un neveu. Il y avait également 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 6 Espagnols (les membres de l'équipage), 5 Canadiens (dont 4 membres d'une même famille) 4 Allemands et 2 Luxembourgeois. À son bord se trouvaient aussi un Belge, un Camerounais, un Égyptien, un Malien, un Nigérien, un Roumain, un Suisse, un Ukrainien et "trois nationalités en cours de recherche".

L'épave disparue a été localisée dans la région de Gossi à proximité de la frontière du Burkina Faso, a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi la présidence française, confirmant une information des autorités du Burkina. L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré, précise la même source, ajoutant qu'un détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser le site et recueillir de premiers éléments d'information.

Avec AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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R A M E S S E S II

L'épave de l'avion a été locliser par les militaires du gneral Burkin Bé et non pas par les Français, ces derniers ont focliser leurs recherches vers le Nord de Gao, alors que les Français arrêtent leur complexe de superiorité, ni le drone, ni les mirages n'ont loclaisés l'épave. L'Afrique aux Africains, même nos généraux ont envoyé un Sukhoï depuis BBM.

Alors si l'enquête detrminera que c'est une panne technique, Air couscous n'a qu'a préparé son porte feuille, cette fois ci, il va le payer TROP cher, pas comme les fois passés, on a même pas les résultas des enquêtes des avions tombés recement en Algérie, les mêmes erreurs ménent automatiquementa ux mêmes catatstrophe, et par mis elle le 4 éme mandat, les memes mandats nous ménent à la ruine.

RMII