Qui est à l'origine de l'incendie de l’usine Samha d'Issad Rebrab ?

Issad Rebrab.
Issad Rebrab.

L’usine Samha-Samsung du richissime entrepreneur Issad Rebrab a été ravagé par un mystérieux incendie . Près de 70% des installations de cette usine d’équipements électroménagers, filiale du groupe privé Cevital ont été détruites. Même si l'on sait que le clan au pouvoir lui met régulièrement les bâtons dans les roues, il est difficile d'avancer une quelconque hypothèse.

L’incendie ravageur s’est déclenché en fin de journée de dimanche. Il a totalement ravagé le compartiment de production de climatiseurs, de réfrigérateurs et de machines à laver qui s’étend sur 20.000 m2. Les autres compartiments ont pu être sauvés grâce à l’intervention rapide des unités de la protection civile qui a évité la propagation des flammes aux ailes affectées à la production de téléviseurs et de récepteurs numériques, ainsi qu’au parc à matériel, au dépôt de plein air, au parc d’oxygène et d’azote et à d’autres usines voisines.

L’incendie a détruit des magasins de stockage et de plusieurs parties où sont produits des réfrigérateurs, des cuisinières et autres équipements, a rapporté, pour sa part l'APS, qui a noté que plus de deux heures après le déclenchement de l'incendie, les pompiers tentaient de la circonscrire et l’éteindre. Cette usine d’équipements Samha-Samsung employait 2500 salariés.

Sur place, il fallait faire intervenir les sapeurs-pompiers des autres wilayas pour contenir le feu. Aucune piste n’est à écarter, surtout lorsque l’on sait que les usine du groupe Cévital sont aux normes hygiène, sécurité et environnement. 

Ce n’est pas la première fois que les installations industrielles d’Issad Rebrab subissent ce sort. Déjà au début des années 90, en pleine période de terrorisme, une usine de Rebrab a été incendiée dans la banlieue d’Alger. Cet homme d'affaires a été souvent dans la ligne de mire du clan au pouvoir qui lui a bloqué maintes grands projets d'investissement. Exemple : à Bellara, Rebrab a été écarté au profit des Qataris par Bouteflika. Son méga-projet de 30 milliards de dollars à Cap Djinet est toujours dans les cartons. Ce "hub portuaire et un pôle de compétitivité de dimension mondiale", comme l’investisseur le présentait en 2008 peine à démarrer. Cap Djinet devait créer 1 million d'emplois. Dans l'affaire du rachat de Djezzy, le patron de Cevital a également subi le refus des plus hautes autorités du pays.

De guerre lasse, Rebrab a depuis une poignée d’années tourné son regard vers horizons plus cléments en investissant à l’étranger. Déjà en France où il a sauvé de la liquidation deux usines et en Afrique.

Pourquoi donc le pouvoir empêche cet investisseur algérien à créer des richesses et de l'emploi en Algérie ? La question tombe sous le sens quand on connaît les pratiques de ceux qui ont pris en otage le destin du pays.

L.M./Agences

Lire aussi : Rebrab écarté, Bouteflika pour une société algéro-qatarie à Bellara

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Commentaires (9) | Réagir ?

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mhand said

ils ne l emporteront pas au paradis. d ailleurs Abd. boutef est dejas en enfer, ses frères, bientôt. ils se retrouveront, banni d Algérie pour toute leur vie et celle de leur progénitures.

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sarah sadim

Bizarre quelques jours aprés la mise à la porte du général major dit el Mokh, Mohammed Touati, l'usine dite de Rebrab brule au moment du ftour à Setif.

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