Le Monde et Le Matin
Le quotidien français a consacré un article à la liberté d'expression où il évoque le cas du Matin.
"Le degré de liberté de la presse dans un pays se mesure à l'espace de liberté laissé aux caricaturistes" : ce propos du journaliste algérien Mohamed Benchicou a marqué l'ouverture et donné la tonalité, samedi 29 septembre, du Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel (Haute-Vienne).
Invité d'honneur à l'initiative du Club de la presse limousin, l'homme parle d'expérience : le quotidien algérois Le Matin, dont il était le directeur, est "suspendu de parution" depuis trois ans, lui-même a subi deux ans de détention (juin 2004-juin 2006) et le caricaturiste du même journal, Ali Dilem, invité lui aussi, est menacé de neuf ans de prison.
Ce Salon, vingt-sixième du nom, rassemble quatre mille dessins de quelque cinq cents dessinateurs de presse de plus de cinquante pays. Deux cents d'entre eux y sont annoncés.
Cette année, l'humour est plutôt sombre, porté par la misère du monde. La Palestine, avec les regards croisés d'auteurs israéliens (Michel Kichka) et palestiniens (Khalil Abou Arafeh), la guerre d'Irak, l'Iran, Chypre, le Darfour... Interrogations sociétales, aussi, avec les craintes écologiques, les déséquilibres Nord-Sud, l'immigration clandestine...
Ces dessins sont aussi révélateurs des regards que portent les nations les unes sur les autres.
L'ensemble s'articule autour d'une exposition centrale, portée voilà deux ans par une idée de Plantu, dessinateur au Monde, et relayée par la cheville ouvrière du Salon, "Cartooning for Peace", pour le siège de l'ONU à New York, réunissant les travaux de trente et un dessinateurs d'Europe, d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d'Afrique, puis présentée dans diverses capitales, Bruxelles, Genève, Paris.
Cette édition 2007 est aussi l'étape d'un autre projet : un centre permanent du dessin de presse. Le projet, d'un coût total de 4,3 millions d'euros, est présenté en ouverture du salon. Ouverture prévue en 2010."
Georges Châtain
"Le degré de liberté de la presse dans un pays se mesure à l'espace de liberté laissé aux caricaturistes" : ce propos du journaliste algérien Mohamed Benchicou a marqué l'ouverture et donné la tonalité, samedi 29 septembre, du Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel (Haute-Vienne).
Invité d'honneur à l'initiative du Club de la presse limousin, l'homme parle d'expérience : le quotidien algérois Le Matin, dont il était le directeur, est "suspendu de parution" depuis trois ans, lui-même a subi deux ans de détention (juin 2004-juin 2006) et le caricaturiste du même journal, Ali Dilem, invité lui aussi, est menacé de neuf ans de prison.
Ce Salon, vingt-sixième du nom, rassemble quatre mille dessins de quelque cinq cents dessinateurs de presse de plus de cinquante pays. Deux cents d'entre eux y sont annoncés.
Cette année, l'humour est plutôt sombre, porté par la misère du monde. La Palestine, avec les regards croisés d'auteurs israéliens (Michel Kichka) et palestiniens (Khalil Abou Arafeh), la guerre d'Irak, l'Iran, Chypre, le Darfour... Interrogations sociétales, aussi, avec les craintes écologiques, les déséquilibres Nord-Sud, l'immigration clandestine...
Ces dessins sont aussi révélateurs des regards que portent les nations les unes sur les autres.
L'ensemble s'articule autour d'une exposition centrale, portée voilà deux ans par une idée de Plantu, dessinateur au Monde, et relayée par la cheville ouvrière du Salon, "Cartooning for Peace", pour le siège de l'ONU à New York, réunissant les travaux de trente et un dessinateurs d'Europe, d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d'Afrique, puis présentée dans diverses capitales, Bruxelles, Genève, Paris.
Cette édition 2007 est aussi l'étape d'un autre projet : un centre permanent du dessin de presse. Le projet, d'un coût total de 4,3 millions d'euros, est présenté en ouverture du salon. Ouverture prévue en 2010."
Georges Châtain
Commentaires (1) | Réagir ?
Je me demande si les caricaturistes du Monde avaient toutes latitude de croquer Mrs Bush & Sarkozy quand Mrs A. Fontaine (l'américain) et A. Minc (le sarkocompatible) étaient à sa tête.... Si quand même, ils avaient le droit de se moquer de la petite taille de Sarkozy et de ses talonnettes. Comme ils avaient eu la permission, en d'autres temps de moquer les étranges goûts culinaires de M. Chirac, qui raffole de la tête de veau et de la bière ainsi que son incompréhensible passion pour le Sumo. C'est toujours ça de pris !!