Conférence nationale pour la transition démocratique : le point de vue de Samir Bouakouir

Une conférence nationale pour la transition démocratique de déroule actuellement.
Il faut s'en féliciter.

Que des partis et autres personnalités aux conceptions politiques et philosophiques divergentes se réunissent pour débattre est déjà en soi un acte politique positif.

Que cette rencontre regroupe des partis politiques qui ont dénoncé et combattu le Contrat national conclu en 1995 est à saluer vivement même s'il s'agit d'un hommage tardif du vice à la vertu !

En effet. mieux vaut tard que jamais !

L'Algérie aurait pu néanmoins s'épargner des centaines de vies si le bon sens politique et la raison avaient à l'espoir pris le dessus sur les tentations extrêmes et aventurières.

Bien que des forces et personnalités aient été exclues de cette rencontre, il est de la responsabilité de tout un chacun d'espérer la réussite politique de cette initiative.

L'espoir d'une Algerie forte et stable présuppose en effet une opposition forte capable de transcender les divisions pour imposer une alternative au chaos programmé.

Cela exige le dépassement des intérêts partisans, le refus des démarches d'appareils.

Pour que cette rencontre ne se transforme pas en une juxtaposition de monologues mais donne lieu à un véritable débat démocratique, il s'agira de réunir trois conditions :

1- les questions de fond ne doivent pas être éludées sous prétexte que se sont des questions idéologiques.
Il est illusoire de vouloir construire un consensus politique sans trancher les questions essentielles qui ont provoqué déchirures et drames sanglants dans notre pays.
Les questions de la place de la religion, de l'identité nationale ainsi que de l'Armée de ne peuvent été éludées ou traitées avec légèreté ou superficiellement.
Les questions relatives à la séparation de la religion de l'Etat, du militaire du civil ainsi que la reconnaissance de Tamazight en tant que langue nationale et officielle sont au cœur de la solution à la crise nationale.

2- aucune sortie de crise, aucune transition n'est possible sans l'implication effective du peuple Algérien.
C'est avant vers la levée des entraves à l'exercice des libertés, de toutes les libertés, que devraient s'orienter l'action de cette Conférence et l'ensemble des forces patriotiques.

3- Cette rencontre devra enfin décider d'un boycott total de toutes les échéances politiques et électorales imposées par le pouvoir jusqu'à satisfaction des revendications.

Samir Bouakouir.

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Commentaires (15) | Réagir ?

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MERCI

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Quelqun EncoreQuelqun

@ Khelaf Hellal

Finalement vous aviez tout à fait raison l''ami; imravdhéne ne servent absolument à rien si ce n'est les amulettes et autres grigris dont nous gardons jalousement le secret.

D'ailleurs, je l'ai brillamment prouvé en daignant vous reprendre vous, un kabyle fier de l'être (sic) ... etc.

Ceci dit, et sauf votre respect, vous pourriez éclairer nos lanternes de vos lumières quant à cette histoire de Bouakouir, de maraboutisme et de l'offre de pseudo-débat de Boutef? Car, marabout que je suis, j'avoue avoir beaucoup de peine à suivre votre raisonnement ô combien inaccessible par la hauteur des idées développées etc.

Sinon, plus terre-à-terre, que vouliez-vous dire clairement qui puisse concerner des "Charles Baudelaire" de contrefaçon? D'ailleurs, s'agissant de contrefaçon, je comprends tout à fait votre réserve sur le choix de mon pseudonyme; il suffit de voir le vôtre. Entre "Hellal" et " Hallal" c'est à peine une malencontreuse voyelle et vous voici "Licite" (hallal) décidant de qui est apte à ceci ou à cela de celui qui ne l'est pas.

Plus sérieusement, depuis le temps que je le dis et redis, mon "rêve" et de croiser un de ces quatre un égaré de votre trempe et qu'il vienne m'expliquer ma condition de sous-kabyle adepte des amulette etc. Nous risquons de passer un bon quart d'heure de franche rigolade. En kabyle classique; aloukane akétfagh à miss n'mou kardoune, akémlagh dhachouthéne yémravdhéne à vou wakhloul !

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Quelqun EncoreQuelqun

Vous voyez l'ami, à trop vouloir vous suivre dans vos égarement, on finit par écrire n'importe quoi. Je viens d'en faire brillamment la démonstration.

Cela va du "et" en place et lieu du "est" à des pluriels sortis de nulle part. Vous pourriez ainsi m'appliquer l'adage " Aghioul ya3qél égmass", ce qui risque de me seoir (aller) à merveille!

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