Union pour la Méditerranée : Une source algérienne confirme que la question de la mémoire bloque l’accord entre Alger et Paris

Union pour la Méditerranée :  Une source algérienne confirme que la question de la mémoire bloque l’accord entre Alger et Paris

Une source officielle confirme ce que Le Matin écrivait le 13 mai dans l’article « Echec de Kouchner : Sarkozy paye le prix de l’arrogance » : l’Algérie conditionne sa participation au projet de l’Union pour la Méditerranée par un geste de repentance de la part de la France.

Cette source, citée par le journal électronique « Tout sur l’Algérie », souligne que les autres exigences sont abandonnées ( règlement des conflits au Sahara occidental et au Proche-Orient, libre circulation des personnes…)

« Seul un geste fort de part de Paris en matière de repentance pourrait faire oublier les nombreuses concessions que représenterait une éventuelle participation algérienne au sommet du 13 juillet. Mais un tel geste reste peu probable. Nicolas Sarkozy avait, durant sa campagne électorale, puis dès son élection, exclu un tel geste de la France. »

Dans l’article « Echec de Kouchner : Sarkozy paye le prix de l’arrogance », Le Matin écrivait :
« Au-delà de Sarkozy et de Bouteflika, il y avait la mémoire…Et Sarkozy ne voulait pas entendre les voix autorisées qui le lui rappelaient. Celle de Benjamin Stora, toujours : « Il est difficile, de mon point de vue, de concevoir une Union méditerranéenne indépendamment de la mémoire des peuples. Ce sera difficile de vouloir créer une sorte d'union politique indépendamment du rapport à l'histoire, à la mémoire et la blessure des peuples. On ne peut pas fonder cette union politique exclusivement sur des rapports économiques. C'est une illusion.»

Citant le secrétaire général de l’Organisation des Moudjahiddines qui avait martelé : « Tant que la France ne reconnaît pas les crimes qu’elle a commis en Algérie, les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux », Le Matin concluait :
« Autour de la défense de la mémoire, s’était reconstitué un bloc rival au couple Sarkozy-Bouteflika… Un bloc hétérogène, parfois conservateur et anti-sémite, mais qui a regagné du terrain politique. Bouteflika, en manipulant la mémoire, s’était isolé.Et quand l’ambassadeur Barjolet fit le mea-culpa français sur les massacres du 8 mai 45, il était trop tard…Kouchner allait se heurter sur le refus algérien.»

A.N.

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Commentaires (26) | Réagir ?

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malcom islam

ghost writer

l'UPM est un gros mensonge, je n'arrive pas à concevoir qu'un sioniste raciste et anti démocrate puisse un jour fouler le sol algerien, rien que pour je préfère la mort de l'UPM

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ali debone

merci mr sarko, l'algerie n'a nullement besoin d'une union telle que celle que vous projetez de faire et qui sans nul doute a des visées tres lointaines. entres autres celles d'isoler le peuple palestinien et de faire reconnaitre l'etat sioniste d'israelpar les etats membres. l'Algérie doit se retourner vers les USA et le japon pour des relations économiques sures. Je suis convaincu que les dirigeants algériens sont conscients.

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