Un "dépouillement" propice aux convergentes croyances (II)

"L’après-17 avril en Algérie : fin de la récréation ou début d’autres croyances ?"
"L’après-17 avril en Algérie : fin de la récréation ou début d’autres croyances ?"

La troisième option médiatisée mettait en exergue le plan "B" que le général à la retraite Hocine Benhadid détaillait dans le périodique El Watan du 02 avril 2014, là où il précisera "(…) que l’Algérie ne va sans doute pas connaître de printemps arabe."

Le dépouillement des croyances chez l’élite algérienne

Devenu le vase communiquant de quelques relais du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), El Watan avait déjà accordé ses tribunes à l’ancien commandant de la 8e Division blindée. İl y intervenait le 12 février 2014 pour signifier que "(…) mes frères d’armes m’ont demandé de parler parce que l’on ne peut pas laisser durer une telle situation", parce qu’il fallait alors stopper la supercherie, point sur lequel nous le rejoignions puisque tous les signaux indiquaient un épilogue connu et préparé d’avance dans un contexte approprié au maintien d’un statu quo et, par effets rétroactifs, à une déflagration dont l'onde de choc risquait d’affecter l’ossature de la "Grande muette". Fragilisée, elle n’est pas intervenue au bénéfice d’un "coup d’État populaire" perçu comme salutaire chez quelques biens pensants à la recherche d'un homme de confiance habité par l'amour de la patrie et à même d'exercer un commandement éclairé et moral. Cette clef de voûte ou figure de proue susceptible de remettre à flot l'économie nationale ne pouvait être, pour nombre de prêcheurs, que Liamine Zeroual désormais silencieux depuis le 20 mars 2014, date solennelle d’une invitation à glisser un bulletin hallal dans l’urne plutôt que d’opter pour cette solution annexe qu’est le renversement via la rue. Alors qu’à la mi-mars, une concentration de plus de 5000 manifestants pouvait prendre corps et essaimer un soulèvement populaire par contamination, elle s’arrêtera nette dès que l’ancien Président émettra l’obligation de redistribuer les cartes sur le tapis endogène du consensus, position que partageait Mouloud Hamrouche. L’ex-Premier ministre de Chadli Bendjedid entrevoyait de piloter la relève de l’intérieur pour éviter les éclaboussures et moderniser sans subvertir.

Persuadé que chaque peuple construit sa modernité en fonction de ses matériaux, Djamel Zenati concevait néanmoins la dernière consultation-reconduction comme un tremplin et attestait dans le journal Liberté du 12 mars 2014 que "Le soir du 17 avril, il se passera quelque chose." Pour l’ancien membre du Front des forces socialistes (FFS), ce "quelque chose" ne signifiait pas qu’une société civile dépolitisée, apeurée par la menace de l’ennemi extérieur et la perte irrémédiable de l’unité nationale s’engage d’un coup d’un seul dans un combat urbain susceptible d’étouffer les klaxons venus des voitures célébrant le quatrième sacre, s’affronte résolument au "pieux de la barakah", prenne ainsi à la lettre les propos d’Ahmed Taleb El-İbrahimi qui cinq semaines plus tôt mettait en relief le prix du sang à payer. Le manque d’expériences dans les modes de mobilisation nuisant à l’élargissement rapide du mouvement des "barakatistes" ou "barakistes", c’est à une "synergie des blocs" que renvoyait la projection de Djamel Zenati. Hésitant entre une "rupture négociée" et une révolte citoyenne, l’ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour rejoindra lui-même le camp des boycotteurs constitué du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), du Mouvement de la société pour la paix (MSP), d’Ennahda, du Front pour la justice et le développement (FJD) et du Jil Jadid. Les cinq partis entament depuis le 22 avril un deuxième épisode interventionniste baptisé "Coordination pour les libertés et la transition démocratique". Le regroupement a pour but de préparer une conférence nationale (prévue les 17 et 18 mai prochain), d’approfondir les débats et consultations. Convaincus que seule la fédération des énergies peut concrétiser un objectif commun, différents individus et groupes tentent de dépasser le cadre corporatiste de la revendication, d’initier un autre rapport de force. Le Syndicat autonome de la Fonction publique (SNAPAP) s’est ainsi lié à celui des enseignants du supérieur solidaires (SESS), des étudiants autonomes (SNAE), au Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), au Comité national des femmes travailleuses, à la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH), au Mouvement du 10 avril 2014 (Boumerdès), à l’association "SOS disparus", au Conseil des lycées Algériens (CLA) et au Rassemblement jeunesse action (RAJ). Réunis le 19 puis le 26 avril au niveau de la Maison des syndicats de Bab Ezzouar, les protagonistes débattront de la stratégie à adopter pour basculer au plus vite vers une société de droits consacrant la séparation effective des pouvoirs et le rétablissement de la souveraineté populaire, discuteront des grands axes d’une plateforme consensuelle et d’une Constitution garante des libertés individuelles et collectives. Sur la scène militante, apparaîtra aussi le 26 avril l’Alliance nationale pour le changement (ANC), laquelle se présentait comme un cadre pacifique incluant des islamistes, laïques ou nationalistes, divers courants disposés à finaliser une charte, à dépasser les divisions linguistiques ou régionales et à considérer que "l'heure est venue pour agir et dire non à l’État policier, à la corruption et à l’étouffement des libertés", à l’infantilisme, aux ambitions artificielles, au clientélisme et une répression brutale perpétrée lors de l’anniversaire du "Printemps berbère" et "Printemps noir". Après la marche du 20 avril, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) donnait rendez-vous sept jours plus tard (27 avril) devant le portail principal du campus universitaire (Hasnaoua) de Tizi Ouzou pour dénoncer les tabassages, multiplier les actions en faveur de la naissance des autonomies, "réveiller" une population encore traumatisée par la "Décennie tombale". Face au mutisme ambiant, l’avocat Mokrane Aït Larbi prévoyait à son tour le 19 avril la composition d’un comité ou gouvernement de salut national, des élections présidentielle ou législatives anticipées, la révision du code électoral, des lois relatives aux partis politiques et associations, d’une Constitution garantissant la séparation du temporel et du spirituel. L’heure étant celle des convergences, des rétrospections et ressourcements, des intellectuels optent dorénavant en faveur d’une concertation collégiale et essaient d’évacuer les désaccords car, encore trop éparse et sporadique, la contestation n'arrive pas à dessiner les traits d’un manifeste fondateur.

À la fin du texte "L’après-17 avril en Algérie : fin de la récréation ou début d’autres croyances ?", nous écrivions que "(…) si les différentes protestations font jonction, la mayonnaise prendra forme et un essor, que beaucoup disaient improbable, marquera les esprits à travers le territoire des ex-citoyens de beauté. Dès lors, tous les cadenas précédemment plombés par la "peur sécuritaire" s’ouvriront, (et) malgré les répressions policières (…) de l’ordre hiérarchique, les choses vont bouger. Après quelques rodages, la machine révolutionnaire se (re)mettra en marche." Bien qu’envisageable, cet espoir fait également partie intégrante du registre de la croyance, cela au même titre qu’une supposée classe de jeunes officiers susceptibles de ne pas cautionner les mêmes poncifs que leurs ainés alors que tous laisse à penser que, constitutifs aux atavismes profonds, des habitus archaïques germent encore dans leurs têtes de technocrates. Néanmoins, il faut espérer que cette nouvelle génération de soldats puisse accompagner la société civile vers sa quête et bataille démocratiques afin que la phase transitoire envisagée ne serve pas la régénérescence et prorogation d’une vieille garde repentante qui compare abusivement toute césure au chaos, voire à un néo-colonialisme déguisé. Nous avons à ce sujet en souvenir la manière dont l’ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) Abdelhamid Mehri détournera malicieusement le vocable de rupture que venait de citer Saïd Sadi en prétextant que ce dernier refusait en fait celle du 1er Novembre 1954, souhaitait par là même revenir au temps de la France conquérante et impériale. On mesure de la sorte toute la perversité d’un retournement dialectique ré-exploité depuis par le truchement de leitmotivs unanimistes émoustillant les instincts grégaires. La stratégie appartient en propre à une sociologie des conflits que jugulent en permanence les pourfendeurs d’espaces de la police politique. Ainsi, pointés du doigt comme des non-musulmans, les Ibadites ou mozabites de la vallée du M’Zab sont traités de "khawaridj" (mécréant) et "Chaab erkhiss" (peuple de rien), indiquait la journaliste Ghania Mouffaok. Réagissant à son article du vendredi 28 février 2014, "Algérie : peuple de qualité recherche élites à sa hauteur pour sortir de ce cirque infernal" (paru dans Maghreb émergent), Lahouari Addi considérait que les éveilleurs de la conscientisation ont pour mission d’aider l’Armée algérienne à s’extraire du champ idéologique ou jeu politique, de convaincre ses vieux gradés de trouver des solutions de rechanges en mesure de remédier à un sous modernisation institutionnelle, d’offrir à leurs successeurs une période de réflexions dont on ne connait pas exactement les traductions et divers paliers. À ce niveau de démonétisation et d'opacité, des spécialistes autoproclamés prétendent décoder les phrases adressées par journaux interposés, décrypter le contenu plus ou moins élaboré des prévisionnels d’un pouvoir éclaté par des monopoles concurrentiels et par conséquent convaincu de l’arrimage de fondamentaux à préserver d’un brutal chamboulement, une décantation à laquelle n’est également pas disposée l’ensemble de l’intelligentsia.

En Algérie, les chefs d’équipes qui dirigent des thèses ou programmes nationaux de recherche au sein des facultés sont très bien rémunérés. Parmi ceux encadrant les étudiants algérois des huit instituts des sciences et de la technologie, trente deux viennent d’ailleurs d’être promus au rang de professeur. Les quatre vingt trois autres enseignants qui accéderont au stade de maître de conférences ne pensent qu’à leur carrière et restent par conséquent en retrait des protestataires ou dissidents tentant d’inscrire du neuf dans l’évènement performatif. İnterrogée sur leur engagement et degré de conscience politique, Hakima Sbaïhi déclarait que lorsque les recteurs "(…) seront désignés selon des critères rigoureux" et non pas sous couvert "(…) d’organes de sécurité faisant fi de la déontologie", les étudiants réussiront suite "(…) à un travail d’éducation planifiant un projet de société civile.». De l’avis de cette enseignante en lettres arabes, otage de la politique, livrée à la médiocrité de " (…) ceux qui détiennent le pouvoir (…), confiée à des larbins programmés à obéir, à plier l’échine et à offrir des diplômes à la portée de tout le monde (…), l’Université algérienne est victime d’une destruction massive des cerveaux". Aussi, Abdelhak Lamiri proposait lors du Forum des chefs d’entreprises, agencé le mercredi 30 avril 2013 à l’hôtel Sofitel d’Alger, ni plus ni moins que de "(…) consacrer 100 à 150 milliards de dollars pour mettre à "niveau les cerveaux", de créer une "institution cerveau" qui dialogue avec l’ensemble des acteurs et transforme les objectifs politiques en plans stratégiques d’émergence, de décentraliser le développement, après qualification des ressources humaines, de moderniser le management des administrations et industries.». Les pouvoirs publics ont privilégié en Algérie une orientation économique reposant sur un secteur énergétique dont les ressources financières sont injectées pour provoquer une croissance extensive qui, tirée par la seule dépense, ne génère pas de la production et du développement, donc de l’intelligence ou du savoir-faire, puisque les 45% des recettes tirées du pétrole et du gaz ne servent qu’à financer une stratégie de la largesse consistant à administrer dans l’urgence la paix sociale.

Environ 1200 manifestations ont ponctué un monde du travail déconnecté des circuits d’une nomenklatura qui prospère à l’ombre du sérail protecteur. Se reposant sur les 200 millions de dollars injectés dans un fonds de régulation, elle s’autoalimente à partir des compromis garantissant le partage des 55 milliards de dollars d’importation (chiffre de 2013). Cette classe de privilégiés néglige tellement les facteurs-clés assurant sur la longueur la prospérité et l’accroissement continu du Produit intérieur brut (PİB), que le pays importe 2,1 milliards de dollars de gasoil et 1,2 milliard d’essence super (dont 53 millions de dollars de la Tunisie), autrement dit, l’incompétence fournie par l’anaphore "Mon frère, c’est ma combine" a conduit à une véritable catastrophe qui nécessite une rupture avec les choix opérés, et à fortiori avec les décideurs-verrouilleurs du blocage systémique. Sur ce point, nous avons en mémoire un reportage significatif que la chaîne télévisée "Arte" diffusera il y a maintenant plus de cinq ans. Une des scènes se déroulait sur un chantier d’Alger et montrait, en plan serré, un entrepreneur chinois auprès duquel se tenait un quidam de forte corpulence. En charge de la "maintenance lexicale", le malabar aux lunettes noires interrompra le journaliste lorsque les questions posées au maître d’œuvres toucheront les fonctionnements et financiarisations réglés sur la pendule de la "gestion démocratique" des foules, sur des pratiques qui affectent les résistances, notamment la lutte de certains clercs.

Comme l’autruche qui enfonce sa tête dans le sable, ceux-ci ferment les yeux sur la nature fascisante du pouvoir pour se perdre dans le maillage des complicités douteuses mais fructueuses, se mettre au diapason des courtisans corporatistes, évacuer les problématiques inhérentes à la place de la religion ou à la nécessaire sécularisation, s’affranchir des paradigmes modernistes, s’amender aux récits laudateurs fournis par les brosseurs du 1er, 2ème, 3ème et dorénavant 4ème mandat qui s’adaptent à tous les consensus, se métamorphosent quant il le faut en intellectuels rampant pour mieux sauter sur les offres commémoratives appropriées aux vénérations et incarnations. Ces intermédiaires là parlent au nom des martyrs auxquels ils s’identifient en tant que mythes, mythes que le cinéma met en scène à travers des Biopic dédiés aux héros de la Révolution algérienne.

Le réalisateur franco-algérien Chad Chenouga prépare à Ouzellaguen (village de la wilaya de Bejaïa) le premier long métrage sur Larbi Ben M’hidi. Après les maintes tergiversations du ministère de la Culture, ce film d’histoire coproduit avec le concours du Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954 (pôle relevant du ministère des Moudjahidine) retracera dès le 20 août prochain le parcours de l’un des artisans du Congrès de la Soummam, symposium après lequel une plate-forme du même nom souscrira donc à la "(…) condamnation définitive du culte de la personnalité» et à la "(…) rupture avec les positions idéalistes individualistes". Si ce type de mentions anti-égotistes pouvait, en partie, expliquer les raisons de l’absence de films algériens au prochain Festival de Cannes, pour L’Expression du 24 avril 2014, qui titrait "La guerre d’Algérie n’est pas finie sur la croisette", la faute incombait aux relents colonialistes excluant des productions conçues dans le cadre du 50e anniversaire de l'İndépendance et faisant fi de leur portée proprement artistique. Le journaliste insistait sur une localité du Sud devenue le fief d’anciens pieds-noirs opposés à des musulmans anti-assimilationnistes, présentait Patrick Buisson comme l’instigateur ayant convaincu Nicolas Sarkozy d’écarter le long métrage Zabana et vilipendait le député UMP Lionel Luca farouchement contre la présence en 2010 de Bouchareb et, à travers lui, du film Hors-la-loi. L’œuvre sera écartée alors qu’elle fut ultérieurement sélectionnée aux Oscars, notait Ahmed Bedjaoui pour mieux se plaindre de considérations d’ordre politique. Saïd Ould Khelifa, l’auteur de Zabana, pondérait la polémique en proposant d’échapper au syndrome outrancier de la victimisation, registre sur lequel excelle Hamid Nacer Khodja qui se sent constamment obligé de réhabiliter Jean Sénac. L'İnstitut français d'Alger lui aura réservé le jeudi 10 avril 2014 une table ronde où les intervenants Camille Tchéro et René de Ceccaty mentionneront l’ "algérianité" d’un poète en relation avec Larbi Ben M'hidi.

Il sera également proche de Ahmed Ben Bella, donc d’un Parti unique laissant faussement croire à l'Homme nouveau et au socialisme rédempteur alors qu’il revêtait déjà les habits nihilistes d’un anti-cosmopolitisme touchant de près un écrivain victime d’ostracisme, d’homophobie et d’une "dénaturalisation" puisque depuis le Code de la nationalité de mars 1963, la notion de citoyenneté littéraire ou révolutionnaire ne rimait plus avec celle d’identité musulmane, facteur essentiel pour reconnaître ceux appartenant à la communauté des Vrais croyants. Pour se faire valoir en tant que tel, Sénac aura tendance à grossir les traits de la culture politique de combat et hésitera en permanence entre le discours de propagande et l’introspection picturale, une ambiguïté sur laquelle Nacer Khodja fait l’impasse pour mettre en avant son rôle, pourtant non avéré, d’historien et de critique d’art ou ses qualités exceptionnelles d’éveilleur et animateur culturel. Le conférencier négligera pareillement à l’İnstitut français d’Alger (IFA) la période pendant laquelle Sénac dénonçait le principe de la galerie privée, de la marchandisation de l’œuvre, condamnait les tractations artiste-marchand privé, des échanges jugés contraires à une conception collectiviste à laquelle il s’attachera pour promouvoir les avant-corps d’Une mémoire mise en signes. Cet intitulé est celui du livre consacré à Tahar Djaout que beaucoup considèrent comme le digne successeur de Sénac. On retrouve d’ailleurs dès la préface de l’ouvrage un texte d’Hamid Nacer-Khodja dans lequel celui-ci souligne que l’intérêt de l’écrivain-journaliste pour l’art pictural n’est pas fortuit, car "la littérature et la peinture ont toujours dialogué en Algérie, d’évidence dans l’espace commun du livre."

Abdelkader Alloula. Vingt ans déjà ! fut le titre d’une publication parue au mois d’avril 2014. Elle concernait donc cette fois un dramaturge et regroupait des textes de Benamar Médiène, Arezki Metref et Habib Tengour, trois individus inscrits aux abonnés absents de la réplique antisystème alors que le martyr convoqué (donc Alloula) ne se serait certainement pas tue au moment où il fallait dénoncer l’artifice électoral. D’autres intellectuels dits "de gauche" adorent tellement les gratitudes et les bons points distribués pendant les colloques qu’ils incrustent pareillement les hommages post-mortem pour se complaire dans le vague à l’âme de l’égotisme circonstancié. İls ont tous choisi la désertion plutôt que de se mouiller au milieu des ressacs de l’objection, que de condamner ouvertement la convergence scélérate nouée autour de la pièce centrale d’un puzzle laissant voir en la circonstance un vaste trou noir caractéristique du dépouillement général. İl faut donc au plus vite trouver Le corps manquant ou à défaut observer dès juin 2014 ses substituts à l’İnstitut français d’Alger (Le corps manquant étant le thème d’une exposition prévue à cet endroit). Fin

Saadi-Leray, sociologue de l’art

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