L’inaction est dispendieuse face au dérèglement climatique

eEu égard aux déréglementations climatiques, les tempêtes vont se multiplier les prochaines années.
eEu égard aux déréglementations climatiques, les tempêtes vont se multiplier les prochaines années.

Le monde fait actuellement face à une situation complexe qui est sans précédent. Pour la première fois dans les 800,000 dernières années le niveau moyen de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de la Terre a excédé les 400 parties par million pendant tout le mois d’avril.

Le taux d’acidification des océans n’a jamais été aussi élevé depuis 65 millions d’années. À la vitesse actuelle du changement climatique, la Terre sera plus chaude de quatre degrés centigrades avant la fin de ce siècle, laissant la planète totalement sans glace pour la première fois en 40 millions d’années.

Comme une bonne partie des pays utilisent des technologies sales, il est très difficile de changer de cap sans causer d’importantes restructurations. Les exportateurs de pétrole n'ont pas envie de voir leurs revenus baisser. Or, si la totalité des ressources pétrolières, gazières et de charbon est exploitée, la température moyenne pourrait augmenter de plus de cinq degrés centigrades. Les changements sur le climat seraient alors cataclysmiques pendant plusieurs centaines d'années. Puisque les bonnes intentions pour lutter contre le changement climatique n'ont pas abouti à des actions concrètes, la facture coûte déjà extrêmement plus cher qu’il y a 20 ans et continue à augmenter. L'ONU lance donc à répétition des alertes sur l'inaction face au dérèglement climatique.

En conjonction avec cette situation, la population humaine sur la planète cause l’épuisement des ressources naturelles et détruit sa biodiversité. Les famines et les pandémies se succèdent les unes après les autres. Les mécanismes financiers mis en place au cours du dernier siècle s’effritent ce qui entraîne une déshumanisation du système économique. L’accroissement des inégalités et de la précarité engendre une montée des intolérances et la désagrégation sociale.

Face à ces dangers, la communauté internationale est au mieux impuissante, au pire irresponsable. Les régimes politiques des États-nations hésitent à instaurer des normes contraignantes pour faciliter la prise en compte d'une communauté de destin. Ils ne veulent pas concéder la moindre part de souveraineté pour le bien commun de l'Humanité. On le voit avec la sortie du Canada de Stephen Harper des engagements de Kyoto, qui n'ont même pas été ratifiés par les États-Unis.

Les tempêtes comme celles qui ont frappé Biarritz et le reste de la façade atlantique de l’Europe cet hiver vont se reproduire. Ces événements qui ont déjà été exceptionnels arrivent de plus en plus souvent. On ne peut plus nier que ces tempêtes en série et exceptionnellement fortes sont liées au changement climatique. Le rapport du GIEC sûr l'évolution du climat le démontre clairement. Les vents provoquent des vagues dites extrêmes qui sont 2,2 fois plus hautes que le tiers des vagues environnantes. Les dizaines de milliers de navires qui circulent chaque jour sur les mers ont été conçues avec des normes de sécurité internationale qui leur imposent de tolérer des vagues maximums de quinze mètres. C’est très en deçà des exigences des nouvelles conditions climatiques et au moins 200 cargos ont donc été coulés par des vagues scélérates au cours des dernières années. Ce phénomène qui se produira de plus en plus fréquemment risque de changer les règles du jeu en transport maritime. La situation n’est pas meilleure sur la terre ferme. Un seul système météorologique vient de produire une quarantaine de tornades qui ont ravagé le centre des États-Unis en avril. Les habitants de Baltimore ont filmé quelques jours plus tard l'effondrement d'une rue entière en raison des pluies provoquées par ce système.

La question de la gouvernance mondiale se pose maintenant avec de plus en plus d’acuité dans le contexte de la mondialisation. Face à l’interdépendance entre les sociétés humaines, cette gouvernance mondiale s’enrichit déjà quotidiennement de nouvelles réglementations et mécanisme de régulation. La même chose s’applique entre l'humanité et la biosphère. La globalisation économique a créé les infrastructures sociales mondiales qui se basent sur un réseau de communications et une économie planétaire. Ces nouvelles dynamiques déplacent les centres de gravité du nord au sud et de l'ouest vers l'est. En 2020, la production combinée des pays du BRIC pourrait dépasser celle du G7. Cela ouvre la porte à une nouvelle manière d’affronter ces défis. Séparée, la population de chaque pays ne peut empêcher ses dirigeants de s’enrichir aux dépens des générations futures. Ensemble, il est possible de changer le cours de l’histoire.

Michel Gourd

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Massinissa Umerri

"... Les tempêtes comme celles qui ont frappé Biarritz et le reste de la façade atlantique de l’Europe cet hiver vont se reproduire. Ces événements qui ont déjà été exceptionnels arrivent de plus en plus souvent. On ne peut plus nier que ces tempêtes en série et exceptionnellement fortes sont liées au changement climatique... "

Ce passage demontre un example de religiosite' scientifique - Les causes potentielles de mouvement massif d'eau sont multiples, incluant les mouvement des plaques tectoniques, les forces de gravite's qui changent d'une fraction qu'un passage lointain d'une object lourd peut causer, etc.

Ces multiples raisons sont evidemment totalement externes a la terre. Il ne peut y avoir de deni que devant le prouve'. Rien n'est prouve', quand a la veritable cause, et donc origine, de ces phenomenes. Nous avons bien connu le deluge au nord de l'Afrique, il y a quelques 11 siecles. L'Afrique du nord est l'Atlas sont sur le bord de la plaque Africaine. La climatologie nord-Africaine courante en est la consequence.

Laquelle participation est due a l'activite' Humaine. Le risque que cette participation engendre est de l'ordre de la goutte qui fait deborder le vase. Relativement petite, mais, decisive dans le declanchement d'une catastrophe quelconque.

Dans cette perspective, il y a desequilibre des qu'il y a cassure d'un noeud QUELCONQUE dans la chaine biologique. Il est DEMONTRE' par example que l'extinction de certaines especes de predateurs engendre la surpopulation d'une autre, avec des effets nefastes sur les plantes et donc la distribution des temperatures, et par consequent des vents.

A titre d'example, l'extinction des loups au nord de la californie pour proteger les animaux domestiques des Ranchers dans les anne'es 1800, a laisse' champs libre a des especes herbivores, qui ont ravage' des petites plantes, dont depondaient des des insectes dont depondait les especes vegetales et donc l'equilibre CO2, etc.

Les niveaux d'imbrication sont hyper-complexes. Bref, la bio-diversite' est est CAPITALE, auissi bien vegetale qu'animale (incluant les bipedes).

Dans l'example Californien, la cause 1ere du desequilibre etait donc le besoin d'Alimenter en viande, les bipedes Europeens, dont la population n'a pas ete bien controlle'e. Les 2 guerres n'auront pas ete suffisantes pour retablir l'EQUILIBRE NATUREL des ratios entre races. La consommation anarchique de tout, la culture Europeenne se trouve etre la cause principale.

La rationale de cette consommation est a chercher dans les cultures, c. a. d. les pratiques et croyances sou-adjacentes - ou, les religions moyennes-orientales. Celles-ci doivent reculer et etre efface'es de l'emisphere occidentale. La question est alors, ou serait la frontiere entre l'orient et l'occident d'une part et entre le nord et le sud d'autre-part ?

La ligne nord-sud est clairement celle du centre de la mediterrannee. Quand a l'Est-Ouest, elle est a trouver en liant les points chauds liant la Somalie a l'Ukraine, passant par l'Egypte, et la Turquie.

Une des solutions pratiques serait de commencer le nettoyage en Kabylie, qui induirait automatiquement celui de toute l'Algerie, et par consequent du Sahel, avec un effet positif sur la Lybie, le Sudan, l'Ethiopie jusqu'en Somalie et eventuellement en Egypte. Ce nettoyage sera retarde' par celui de l'Ukraine, qui lui-meme n'a de valeur que la survie de l'Europe Neanderthale.

Le nettoyage de l'Afrique de bout en bout, eclaircissera l'equation:

Les Neanderthales occidentaux (UE) et ceux d'Orient (URSS) vont devoir regler leurs comptes, en Syrie - ce match depend de l'acces des Russes en Mediteranne'e.

L'Alternative est biensur la reconnaissance du pays Kurde, pour assurer le passage terrestre du gaz et petrole vers la turkie.... jusqu'aux capitales neanderthaliennes.

Toute cette gym s'evaporerait, si la population Europeenne venait tout simplement a diminuer et l'Africaine (virile de preference) a se multiplier.

Le marriage homo dans l'UE et la preservation des incubateurs Africains en Afrique, serait une des solutions. L'elimination des predateurs etrangers et l'emergeance des natifs en Afrique est une necessite', surtout la ou ca compte, c. a. d. le Sahel. L'emergeance des Etat Azawadien et Kabyle renforcerait la Lybie authentique et l'Africanite' des pays sou-adjacents que sont l'Ethiopie jusqu'en Somalie. Mais aussi, pousserait les Egyptiens a aller reclamer leur part en Arabie, et les Europeens occidentaux chez leurs cousins Russes.

Londres nourrie de l'Ouest, le barometre est definitivement trace' entre Berlin et Moscow, passant par Ankara, d'ou le support des occidentaux aux Islamistes Turkes.