Humiliante République algérienne

La tragicomédie de la cérémonie de prestation de serment achève d'humilier encore plus la réputation de l'Algérie.
La tragicomédie de la cérémonie de prestation de serment achève d'humilier encore plus la réputation de l'Algérie.

"Le pouvoir d’un seul, même consacré pour un temps par le consentement général, insulte le peuple des citoyens, que l’abus ne réside pas dans l’usage qu’il fait de son pouvoir mais dans la nature même de ce pouvoir".

Avec la cérémonie tragicomique du 28 avril 2014, tous ceux qui avaient encore un doute sur les capacités du président à aller au delà du 17 avril 2014 ont eu la certitude que l'homme est totalement fini. Cette sortie publique du Président, si elle suscité compassion pour les uns et humiliation pour la majorité, n'a fait que conforter tous ceux et celles qui se sont opposés au 4e mandat, particulièrement les candidats qui ont refusé de participer à la parodie (Soufiane Djilali et Benbitour), les partis politiques et la société civile qui se sont tous ligués contre le "coup d'Etat » de toutes les incertitudes. Les images humiliantes diffusées en ce jour sombre du 28 avril de l’an 2014, montrant un président trainant des séquelles de l’accident vasculaire cérébral (AVC) s'efforcer à l’un des exercices les plus pénibles de sa vie; faire semblant d'être en mesure de lire un texte de quelques lignes pour montrer qu’il était valide d'assurer la présidence de toute une République, contraint qu'il était pour valider son maigre score.

Sur 23 millions d’électeurs et selon les résultats annoncés après le passage de la main céleste de l’administration, 11 millions sont reconnu avoir ont répondu à l’appel au boycott. 8.5 millions sont frelés au profit du Rais. Maigre score pour un homme qui au tout début de son règne en 1999 avait déclaré que si telle sera le choix du peuple, il ne saurait accepter, qu’il laisserait alors le peuple à sa médiocrité. Avec un tel score, le Président de la République, se sent-il vraiment à l’aise ? Et le Président du Conseil Constitutionnel, sa conscience est-elle si tranquille?

La cérémonie voulue au départ grandiose, a vite été écourtée sur injonctions du frérot, constatant les difficultés qu’endurait le Président qui n’arrivait plus à parcourir les premières lignes de la première page d’un texte qui en contenait douze pages. Quelques petites minutes ont suffi pour dévoiler les vraies capacités physiques, mentales et vocales de l'homme providentiel. Ne dit-on pas que la légitimité d’un chef vient de la confiance généralisée que lui donne le peuple.

La cérémonie voulue au départ grandiose, a vite été écourtée par le frérot, constatent les difficultés qu’endurait le Président qui n’arrivait plus à parcourir les premières lignes de la première page d’un texte qui en contenait douze pages. Quelques petites minutes ont suffi pour dévoiler les vrais capacités physiques, mentales et vocales de l'homme providentiel.

Oh, combien était lisible le malaise qui se dégageait des visages des invités du Palais des Nations, parmi les personnels institutions civiles et militaires, tous suspendus aux lèvres hésitantes d’un Président totalement diminué. L'image fut terrible. Les masques tombèrent l'un après l'autre. Ni présence physique, ni prestance, ni solennité n’ont pu être assuré par celui qui avait déclaré au tout début de son règne absolu : l’Algérie ; c’est moi. Que fallait-il de plus pour une courageuse invalidation au lieu d’une humiliante authentification ? Rythme saccadé, ton monocorde, voix éteinte, sont les ingrédients pour une invalidation publique de la mandature. Le petit peuple que nous sommes avions honte de nous, de notre pouvoir, honte de n'avoir pas respecté le sang des Martyrs, d'avoir parjuré sur le Saint Coran, tant la présence de nombreux diplomates étrangers présents à la cérémonie, venus surtout s’informer de visu sur l’état de santé de Bouteflika ont pu constater l’état de dégradation de l’homme. Naturellement, ces diplomates ne s’empêcheront assurément pas d’en faire part à leur gouvernement respectif de l'état physique de celui qu'ils auront à l'avenir comme interlocuteur.

Cette humiliante cérémonie a eu le mérite de lever le minimum de doutes à tous ceux qui ont bien voulu accorder leur voix à un homme totalement vidé. Ils ont certainement regretté leurs actes (vote). Ils en sont comptables. Ce jour là, ils ont eu à relever que l’homme était globalement et dans le détail diminué. Une voix presqu’éteinte, devenu à peine audible grâce aux amplificateurs de son «la TV Espagnole avait relevé qu’il portait un micro à la base du cou », une incapacité à faire usage de ses membres inférieurs, et une lucidité absente. Pro et anti-Boutef, ont relevé que l’homme n’a pu se mettre en position debout lorsque l’Hymne National a été entonné par la garde présidentielle. Le seul dans la salle à être resté assis. Quoi de plus ?

M. Medelci, devenu par la grâce de la magie céleste Président de la plus juridiction du pays, lui qui n'a rien d'un juge et qui quelques mois auparavant considérait la candidature de son Maître à une « blague", a du et doit maudire le jour où il accepta cette mauvaise blague (président du C.C), le colonel Bencherif, un ami et compagnon du président ne s'est pas privé de le descendre en flammes: "Honte à vous Monsieur Medelci !"Il assurera que le Président est totalement handicapé, qu’il est incapable ni de marcher, ni de parler et qu’il est complètement inconscient. Qu’un AVC ne pardonne pas, ses séquelles sont irréversibles". L’ancien premier gendarme du pays, assurera que le pouvoir est squatté par la mafia politico-financière, qui porte atteinte à la sureté de l’Etat.

Aux hommes qui composent cette Auguste institution, rappelons-leur que quelque soit la durée du règne d'un homme, aussi juste soit-il comme le fut celui du compagnon du Prophète QSSL, Omar, tout a une fin. Mais attention à la trappe d'Ubu. Car, à l'inverse du Calife, connu pour sa justesse et sa justice, celui qui s’est approprié le pays du million de Chahids "l’Algérie, c’est Moi" se comporte en dictateur en puissance, même s'il prétend construire l'Etat. Or, l’histoire contemporaine nous enseigne qu’un dictateur fait tout pour s'accrocher au trône, tout en sachant que s’il abandonne ou néglige les moyens de son pouvoir, il tombe dans la trappe d’Ubu. Pour son maintient tous les moyens sont bons. Il usera de sa police, de sa justice, de ses officines de propagande, de ses armes de séduction et surtout celles de répression. Mais attention ! Le jour où le peuple sortira de sa torpeur, il hurlera contre la tyrannie et brûlera les palais officiels. Ce jour là, tout dictateur (Ben Ali, Moubarek, Kadhafi…) pensera qu’il n’avait pas opprimé les citoyens et le cri qui montera vers lui sera celui de la vengeance. Il s’en étonnera. Il en souffrirait comme d’une injustice. Il appellera de l’ingratitude. Mais il ne comprendra pas ce qu’il n’est pas apte à comprendre; que le pouvoir d’un seul, même consacré pour un temps par le consentement général, insulte le peuple des citoyens, que l’abus ne réside pas dans l’usage qu’il fait de son pouvoir mais dans la nature même de ce pouvoir.

Au vu de ce qui précède, disons le haut et fort; le Conseil constitutionnel, la plus haute institution judiciaire de la République a bien failli à la mission qui est sienne; celle d'être le garant de la stabilité du pays, de l'équité et de l'égalité entre tous les citoyens devant la loi. En agréant la candidature d'un homme invalide d'abord, en authentifiant des résultats frelatés par la fraude (au pluriel) en fin de parcours, les membres de cet Auguste organe issu faut-il le rappeler en totalité des partis du pouvoir (FLN-RND) et de l'administration, devront bien méditer sur leurs actes. L'histoire est intransigeante voire implacable vis à vis de tous ceux qui placent leur égo au dessus de celui de la nation. Ils en sont comptables ici bas devant le peuple qui se sera réveillé de sa torpeur et dans l'au delà devant Dieu et les chouhadas. Ce jour-là, ni la force du zaim déchu, ni aucune autre force ne pouvant leur être utile. Seul le sursaut patriotique les extirpera de la vengeance populaire.

Smail Saïdani

Sect. national Jil Jadid

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Commentaires (8) | Réagir ?

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sarah sadim

Ouali omar@, la connerie c'est que vous n'osez pas affirmer votre marocanité sans que vous apparteniez à l'algérianité, ce drame est celui de votre "fakhamatouhou" un mot qui avilit l'humain puisque typique du langage d'un Makhzen Marocain excrable celui d'oujda,

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sarah sadim

A Omar Ouali, ce n'est pas le Maroc cher monsieur qui est incriminé, mais les "Marocains d'algérie", de l'est du royaume marocain, qui d'ailleurs rendent la situation plus conflictuelle (je parle de votre Fakhamatouhou Bouteflika et de son clan) avec le Maroc.

Mr Ouali ne seriez vous pas d'origine marocaine, ce qui semble vous irriter, et, puis on n'a pas eu encore un seul policier au maroc d'origine algérienne, et, qui se sent morveux n'a qu'à se moucher dans son mouchoir d'origine.

Ces transfuges par centaines de milliers (en"Nouveau greffons algériens") venus du maroc saturent non seulement plusieurs wilayas de l'ouest algérien de Chlef en passant par Ain Temouchent jusqu'à Tlemcen la frontaliére, mais, portent atteinte à la sécurité nationale algérienne, par l'infestation d'institutions sensibles, dont l'exemple le plus typique est l'actuel paysan arriviste de Ouazzan SI Bensalah au sénat, alors, oui je persiste et signe ce sont ces marocains d'algérie qui sont le danger pour l'algérie et le maroc aussi, ok salutations, mon souhait un nouveau front national en algérie qui aura pour devise :"L'Algérie et son pain aux algériens DE SOUCHE avant tout" ok trés explicite j'espere.

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