Il faut vite canoniser Abdelaziz Bouteflika Par M. Abassa

Il faut vite canoniser Abdelaziz Bouteflika Par M. Abassa

Investiture ou sacrement ?

Au vu de ses exploits et de ses miracles inégalés à ce jour, Bouteflika mériterait d’être canonisé bien plus et bien mieux que les heureux élus de la Sainte Eglise, Jean Paul II et Jean XXIII. Et pour cause, jugez-en :
• Ses miracles financiers, par ses prières secrètes, n’ont-t-ils pas fait augmenter les cours du pétrole de 10 à 100$/baril ? Dixit Belkhadem.
• S’il pleut abondamment en Algérie, c’est sur injonction secrète au ciel de Bouteflika. Dixit $ellal & Saïdani
• Si l’Algérie à Battu l’Egypte au Soudan, c’est grâce à la baraka de Bouteflika ; re dixit Sellal & Raouraoua
• Si L’Algérie est arrivée en phase finale de la coupe du monde, c’est grâce au génie visionnaire de Bouteflika. Dixit un ministre insignifiant du clan.
• Dieu à doté le divin président Bouteflika d’un cerveau supérieur à celui de quarante millions d’Algériens ! Dixit Amara Benyounes.
• Le peuple algérien a de la chance ; Dieu lui a envoyé un Saint homme qui n’a pas son pareil dans le monde (ce qui est vrai) Les Algériens ne méritent pas ce grand homme. Dixit Amar Ghoul & $aïd
• Le cerveau de Bouteflika est très spécial : il ne peut pas commander et animer une jambe, un bras, un doigt, une langue, une voix. Il ne peut pas assister son porteur, Bouteflika, pour faire ses besoins, manger, s’habiller, marcher, se lever, s’asseoir
(sauf prothèse spéciale cachée) crier ou accomplir le moindre geste d’un bébé de 12 mois ou d’un vieillard de cent ans, mais il peut surpasser et surclasser tous les autres, grands et petits de ce pays, pour gérer, Seul, la vie et le destin de quarante millions d’Algériens normaux. Lui qui est anormal et invalide.
Parce que le Dieu Bouteflika ne gouverne pas avec ses pieds, nous le rappelle souvent le $ieur Benyoune$, mais avec sa…tête ! Mais pourquoi donc le très spécial cerveau du $aint Bouteflika HS (hors service) est totalement défaillant dans toutes les petites fonctions biologiques, mais devient ultra performant pour décider seul, des biologies, des devenirs, du sort et du destin de tout une nation ? De tout un peuple ? Il faudra vite envoyer un étudiant en 1ère année de médecine à MM Benyoune$ & $aadani, à Khalida pour leur rappeler que c’est bien le cerveau humain qui commande les animations des membres, du corps et de l’esprit de tout être vivant. Et si le cerveau du $aint Bouteflika était aussi $ain qu’on le dit, il devrait en faire bénéficier son propre corps et son propre esprit.

• Mais non, le Président en poste du Conseil Constitutionnel (ce célèbre $ieur qui a manqué d’intelligence dans l’affaire Khalifa, manqué de courage dans l’application de l’article 88 et manqué de C. dans l’examen de la candidature du Dieu Bouteflika) en a décidé autrement. Lui et ses comparses dont quatre remarqués militants du clan présidentiels, plus par lâcheté que par complaisance calculée, bien plus par crainte des foudres punitives du Dieu Bouteflika que de l’opinion publique, ont décidé de sanctifier et d’idolâtrer avant termes l’Icône sacrée Bouteflika. Qui osera dire à Bouteflika, à Dieu, d’aller se moucher, de se laver ou de fermer sa braguette ?
• Alors, il faudra vite canoniser ce $aint Homme dont les miracles accomplis dépassent de bien loin ceux de tous les autres et dans tous les domaines. Nous sommes bons derniers en tout et partout. Avec rien comme ressources fossiles et fécales, des chefs d’Etat normaux, non canonisables, ont transformé leurs pays en paradis où il fait bon d’y vivre. Avec 800 Mds de $ gaspillés dont une bonne partie dans des comptes codés suisses, et avec un matelas de 250 Mds/$ dormants, le Saint Bouteflika IV, a transformé tout un pays en dépotoir, tout un peuple, jadis laborieux, en désespérados, presque tous candidats à l’exil, à la Harga, au suicide et à l’immolation par le feu. C’est le seul bilan du canonisable le très Saint Bouteflika IV. Pour mémoire, n’oublions pas que le chiffre 4, dans la symbolique universelle des chiffres et des nombres, représente le signe du malheur, des catastrophes et des grandes calamités. Il symbolise la damnation, le mauvais œil, les calamités et le deuil
• C’est ce miracle formulé en question qui étonne plus que tout : Comment un pays qui a reçu autant de coups, de drames, de pillages et de folies politiques tient-il encore debout ? Mais est-il vraiment debout ? N’est-ce pas donc le miracle du millénaire ! Alors faut-il canoniser Bouteflika IV avant que Dieu le tout puissant n’abatte sur nous une autre autoroute encore plus chère et plus tordue que la première et une 2ème plus haute et plus grande mosquée d’Afrique pour implorer le pardon de Dieu pour tant de malheurs et de drames qu’on a causés au pays et à son peuple. Mais Dieu n’est pas corruptible. Il ne canonise pas les voleurs, les escrocs et les imposteurs. Fera-t-il exception pour Bouteflika ? Peut-être bien que oui puisque la très sainte et peu saine Khalida affirme en privé que même la m. de Bouteflika, roulée en couscous, est une bénédiction pour l’Algérie. Elle s’en régale tous les jours dit-elle. Les trois Z’Amar partagent visiblement les mêmes gouts et les mêmes appétences pour les flatulences présidentielles.
Cette canonisation annoncée, a fini de me convaincre pour modifier mon projet littéraire.

Au commencement, j’avoue, c’était juste un petit projet de titre de roman inspiré par l’actualité des dictatures algériennes au jour le jour, inspiré surtout par les dénis de tout ce qui fait et exprime la dignité et l’honneur des Algériens, quels que soient leurs âges , leur région, leurs valeurs intellectuelles ou leurs ancrages politiques. Au cours de mes trente années de sondages et d’observations de la société algérienne, j’avais constaté que les pouvoirs dominants et régnants n’avaient manifesté aucune recevabilité, aucun respect, aucune considération, aucune écoute aux expressions multiples algériennes pour arrêter les dérives et manquements des pouvoirs en place. Le leur. Qu’elles fussent scientifiques, littéraires, artistiques, politiques, syndicales ou tout simplement de petites complaintes de citoyens anonymes atteints dans leurs droits, dans leur dignité et dans leur honneur, le pouvoir ne réagissait pas, peu ou mal. Sauf à sortir les gros moyens payés avec l’argent public, avec l’argent des victimes, mitrailleuses, engins blindés, chars, hélicoptères pour réprimer, torturer, emprisonner, massacrer ces Algériens humiliés jusqu’à l’os qui ont osé dire non ; ça suffit.. Jusqu’à la ressource héroïque du «NON, Ça suffit de Barakat»
Chadli a bien sorti ses avions, ses chars et ses mitrailleuses pour massacrer des gamins, oui des gamins qui voulaient juste dire non et non à l’Algérie des Souk El-fellah et de Messaadia! Et, comme tous les autres avant lui, il est parti tranquillement, avec de grandioses hommages, sans procès, presque heureux d’avoir massacré des gamins innocents, d’avoir spolié un pouvoir présidentiel qu’il ne méritait pas, d’avoir placé les siens, frères, beaux frères, amis, rabatteurs et gestionnaires de braguettes, Mokeddem en tête, à des postes régaliens de l’Etat algérien. Une proie facile dans les serres de voyous incultes.

Alors, faute de recours, de réparations, de justice, je me suis mis à écrire par bribes de chroniques et de révoltes épistolaires le mal des Algériens que je connaissais par les tripes, par mes rages, par la somme des révoltes des autres qui sont devenues miennes.

Donc j’avais naïvement commencé l’écriture sereine et violente du "Dernier crépuscule des Beni Kalboun" pensant sérieusement, au vu de leurs bilans honteux et catastrophiques, qu’ils allaient se sauver, fuir, se cacher, demander pardon à genoux au peuple algérien! Mais non, Bouteflika, le grand chef canonisé par l’investiture et la liturgie des mafias, gros corrupteur et grand corrompu, rechute et persiste dans son obstination à rester et demeurer Président à vie quel que soit son état de santé ; debout, couché ou en chaise roulante. De la pure folie. Sur civière ou fauteuil roulant, inconscient ou lucide deux minutes par jour, muet ou prononçant à peine trois mots inaudibles et inintelligibles, reconnaissant ou pas ses visiteurs, Bouteflika, par la volonté des six salopards qui le gèrent, le pilotent et le marchandent, sera encore le Président. Même mort disent-ils. Et là, j’ai vite et spontanément réagi : Mon roman ne sera plus «le dernier crépuscule des Béni-Kelboune» Mais réduit seulement par moi à la seule contraction des Béni K… Pourquoi ? Parce que dans le K des chiens originels, se cachent en fait mille autres sens, mille autres trahisons, mille autres chiens, mille autres insultes faites au peuple algérien. Sans recours et sans réparations immédiates aucunes.
Qui sont-ils alors ces Béni K…?
Dans les échanges populaires courants algériens dans lesquels j’ai puisé mon registre lexical, le K est la contraction de toutes les tares connues dans la riche panoplie des déviances ; le pouvoir régnant en prend la plus grosse part du canonisable et les plus extravagantes de ses excès.

1. K= Kelboune (chiens sauvages australiens, les Dingos)
2. K= Khouana (traitres)
3. K= Khorti (Bluff et bluffeurs)
4. K= Kadhabine (menteurs)
5. K=Kawadine (entremetteurs)
6. K= Khourda (fripons, fripiers)
7. K=Khamadjoune (sales)
8. K= K’hab (Poufiasses, prostituées)
9. K= Kh’madj (Ordures, saletés)
10. K= Khaouanine (Voleurs)
11. K= Khanazir (Porcs)
12. K= Kherrabine (destructeurs)
13. K= Koussala (Paresseux)
14. K= Kettaline (Tueurs)
15. K= Kloufiyine (Hypocrites)
16. K= Kleptomanes (voleurs malades)
17. K= Khessarine (casseurs)
18. K= Kheddaîne (traîtres et lâches)
19. K= Kehharine (tortionnaires)
20. K= Krouda (singes)
21. K= Khaouafine (peureux)

Voici donc les sens non suggérés, mais dits et affirmés clairement avec la callosité du langage populaire, de mon prochain roman «LE DERNIER CREPESCULE DES BENI K…» Il raconte dans la sérénité et la tranquillité comment l’Algérie est vendue et revendue par la bande des six dont la seule motivation connue est le pillage massif de l’Algérie. Pour cela, il faudra donc tous les canoniser comme des Grands Saints Malfaisants, artisans du mal, de l’enfer et des cauchemars Algérie.

L’Algérie reconnaissante leur érigera demain, dans une Algérie assainie, un grand mémorial à la hauteur de leurs méfaits : une immense et moche poubelle stylisée à leur gloire, à l’entrée de la mezbala de Oued Smar, Hacha le $ieur $ellal, sur le bord de l’autoroute Est/ouest pour que les voyageurs de retour de Genève, Zurich ou de Lausanne se rappellent bien leurs butins cachés à l’UBS où, jure-t-on, ni Bouteflika ni $aïd, ni Chakib n’y ont jamais eu de comptes ! Tout comme le canonisé Bouteflika a juré, une main sur le Saint Coran l’autre sur le cœur, de respecter et de protéger la constitution de la RADP. Promesse de charretier et d’arracheur de dents. Bouteflika a-t-il un seul jour, une seule fois tenu parole ? Pôvre constitution et pôvre Algérie ! Elles furent violées, l’une et l’autre, en long en large et en travers, avant que l’encre de ses sceaux n’eut séchée. «Tu me trahiras deux fois avant que le coq ait chanté…» prévenait déjà le saint prophète, Sidna Aïssa. Mais le Dieu Bouteflika n’a jamais trahi une seule fois ! Mais dix fois sans conséquences et sans représailles aucune. N’est-ce pas un vrai miracle mes frères ? Parce que se dit-il dans l’entourage du canonisé, Dieu ne peut pas punir un autre dieu fut-il de papier et de bluff. Mais les voies du Saigneur, se dit-il ne sont pas toujours insondables ni impénétrables. Cherchez du côté de la CIA, de la Banque Mondiale, de la Franc Maçonnerie, de Doha, de Djeddah, du Mossad et de la DGSE et vous comprendrez tout. Il est vrai cependant, malgré tous ces t’kherbichs organisés, que le Saint Bouteflika IV a été élu avec plus de 81%. Mais 81% de qui ? De quoi ? Et de combien ? Le sondagiste que je suis affirme ici sur la base de recoupements et croisements précis, que M. Bouteflika a été à été élu à 81% de presque rien, de presque zéro. C’est pourquoi le $ieur et Dieu Bouteflika s’offre moins une investiture qu’un sacrement à la Bokassa ; l’impétuosité et la vigueur en moins. C’est cela aussi les pannes de cerveau ; croire que le peuple peut toujours tout supporter impunément. Louis XVI, Ceausescu, Bokassa, le Chah d’Iran, Pinochet, Saddam, Moubarak, Benali, Kadhafi, en ont fait les frais. La liste n’est pas close. Et pour bien narguer son monde, $aïd vient de s’offrir coup sur coup deux somptueuses Maybach 62, le très haut de gamme de Daimler-Benz Mercédès à un million d’euros pièce soit 20 siècles de salaires pour un smicard ou un an de salaires pour 2000 salariés. Qu’en est-il alors pour les autres dépenses et caprices présidentiels? Les chiffres donnent le tournis. Jamais dictateurs, empereurs, grands flambeurs de tous les temps, ni Bango, ni Mobutu ni Bokassa, pas même le pauvre Benali ni l’extravagant M6 n’avaient atteint ces excès ubuesques. N’est-ce pas encore un miracle que ces cornichons budgétivores, malgré les folies de leurs excès, se maintiennent toujours au pouvoir. Seule une grandiose canonisation par le génie satanique du diable consacrera cette réussite maléfique du mal sur le bien, du sale sur le propre et de l’amoralité sur la morale Nous arrêterons cela.

M. A.

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Commentaires (8) | Réagir ?

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oziris dzeus

Les millions qui votent trois fois ou plus du fait qu'ils disposent de plusieurs cartes de votes ou de certificat de résidence seraient quoi? Du Khorti, Kloufiyine, Khourda, Kleptomane, Krouda, Kawadine Kherabine. Un intello agit en tout conscience car il sait les conséquences de ses actes et de là il devient facilement criminel quand il agit en hors la loi. Le problème de l’Algérie ce n'est pas ceux qui tiennent les rennes mais les millions de fraudeurs et tricheurs qui tournent autour du système et qui tirent la charrette.

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omar Demdoum

Ou est donc passé Mme Bouteflika elle devait normalement etre là au coté de son époux pour voter et pousser sa chaise roulante Mme Triki a peut-être préférée voter à paris......................... ?

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