La transparence irrite les responsables incompétents

La corruption pourrit tous les étages de l'administration.
La corruption pourrit tous les étages de l'administration.

Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c'est passer de l'ignorance à la connaissance, de la peur à l'amour. Frédéric Lenoir (1962- )

La paix sociale en général s’instaure en partenariat avec la société civile libérée, à laquelle est associée un pouvoir politique issu du peuple, avec la mise en œuvre de projet de société, programme de développement avec la puissance de l’Etat. Celui-ci agit par principe selon un cadre bien réglementé et bien déterminé celui ce que l’on appelle le "contrat social".

La paix sociale en Algérie se stipendie et se suborne par le pouvoir de la force, les honneurs dans notre contexte et système actuel ne sont plus achetés au prix du mérite( vertus+valeurs+normes), la rente à permis d’acheter, de pervertir et de souiller et de corrompre les esprits, les consciences, les soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays et de financer des parties étrangers comme le prêt au FMI qui nous a étouffé durant la décennie noire… pour renforcer et pérenniser le pouvoir et non l’état car les hommes rentiers d’aujourd’hui oublient plus facilement la mort de leurs proches et plus intimes que la perte de leurs biens matériels et financiers. Le prix de la paix social est bien plus fort que l’on ne pense c’est toute une stratégie pernicieuse et une culture funeste élaborées par les maffiosi.

La paix sociale se négocie au "souk politique" de la prise des décisions politiques par une réévaluation de la redistribution de la rente de la part du pouvoir au profit de tous les composantes structurantes et autres paramètres exogènes et endogènes faisant face ; c’est une pratique qui coule douce dans notre société.

Quand la société civile n’étant pas bien organisée et les responsables de quelques niveaux qu’ils soient, ne veulent pas aussi qu’elle soit « bien » structurée, ni hiérarchisée, dans ce cas la, l’état ne peut pas être au service de la nation (absence de l’état de droit). Par contre, les services de l’Etat sont facilement détournés et en toute impunité pour être phagocyter par les politicards, les affairistes, les lobbies, les spéculateurs et les autres magouilleurs. Par conséquent, ni l’autorité, ni la politique, ni la morale, ni la culture ni le travail des carriéristes «fausses élites» ne peuvent être au diapason du desideratum de ce pauvre peuple.

Le problème de ce pauvre peuple (aspiration+vœux) consiste le plus simplement possible à prier pour combiner trois petites belles et bonnes choses :

a- l’efficacité (respect des objectifs fixés et leurs délais)et l’efficience( gestion des couts et réalisation aux moindres couts) économique,

b- la justice sociale

c- la liberté sociale, culturelle, politique.

C’est donc le puissant (pouvoir) qui dicte sa loi et non l’Etat patraque. Personne ne peut en effet s’y opposer, sinon une force plus grande (Révolution).

Le droit (carotte) est impuissant face à la force (régime= bâton). La force du régime ou du système peut passer outre la loi, la procédure présidentielle tachée de beaucoup d’anomalies encore plus d’infractions. Et c’est quand la violence et le désordre pénètrent dans le salon, la loi et la justice se cachent sous la cheminée ou le paillasson et par conséquent, la paix sociale ne peut s’instaurer que par une justice en droit et en obligations.

L’Algérie est devenue par la force de ses circonstances arbitraires (on vit dans un climat social, politique économique et culturel ou le paradoxal, l’illogique, l’arbitraire et l’anormal sont déjà la règle). La grande délinquance pour ne pas dire «el m’harga», maffia urbaine, la constitutions de réseaux de malfaiteurs «prostitution-proxénétisme-drogue-vols-, Harragas, détournements, informels, illicites….les faits divers des médias nationaux font la une de tous les jours» ces réseaux s’organisent de façon extraordinaire en l’absence de mesures d’applications de règles que le soit disant «état» mette en veille et la vie publique plonge dans un calvaire étrange.

Ces circonstances, péripéties, combines ou manigances de corruptions (1er au classement) généralisées existent quand les règles du jeu de l’Etat, ne sont pas respecter, ni honorer ou plutôt bafouer sinon ignorer. Ces déliquescences appuyées par des appeaux de réformettes imposées donnant l’image d’un changement de façade, mais irréel à l’intérieur, tout en assurant au pouvoir son maintien et la stabilisation du statu quo faute d’une résistance (opposition forte). Combien de gentils bonhommes (parias) ont ils payé de la malveillance de ce système malsain ? Par des sacro-saints qui ne reconnaissent ni les institutions, ni les lois encore moins les règles du jeu de l’Etat qu’ils prétendent par leurs beaux discours respecter. Ces gens-là, Monsieur ! Ils ont choisie la permissivité, l’indulgence et l’impunité au détriment du droit, de l’ordre, de la morale, de l’égalité et de la transparence comme mode de fonctionnement, car ces normes et valeurs mettent à nu l’incapacité, l’inaptitude et même l’ignorance des responsables.

Les petites révoltes segmentées et les émeutes populaires atténuées, le pouvoir immuable garde ses vieilles habitudes arbitraires en remettant dans sa vitrine la belle façade démocratique. Le manque de moralité dans sa stratégie du statut quo, accompagné du rabaissement d’une élite carriériste jouant plus le jeu du pompier que celui du responsable. Cette élite affairiste est entourée par une caste adjudicataire nageant dans l’opportunisme qui tournicotent autour. De la clientélisation à la sous-traitante au despotisme par cette matière grise oh ! non noire (élite carriériste) qui ornaient jadis un certain type de système autocrate et autiste est celui aujourd’hui qui structure la façade dite démocratique en contrepartie d’une rente confortable hyper-inflationniste garantie par les services des leviers de l’état( beylek !!), ne voit ton pas un simple fonctionnaire avec un salaire juste - juste pour casser sa croute mensuelle sans protéine animale s’exhibant avec une superbe bagnole dépassant matériellement et non moralement la noblesse d’un bourgeois gentil homme ! Et une super grande maison. Des Marlboro (cigarettes) pour être chic mec (khanez be drahem) et autres ostentations et esbroufes… c’est cette rémunération blanchie qui s’octroi au milieu d’un marché de la sous traitante, pour la soutenir, la défendre et l’embellir en échange de la première gestion des affaires communales et autres structures de pouvoir de l’état allant des adjudications des marchés des services communaux en premier degré jusqu’au troisième degré hiérarchique d’un niveau supérieur ; ou la liberté d’accès à la commande publique devient servitude ; l’égalité de traitement des candidats se transforme en disparité, et la transparence des procédures d’octroie des marchés se transforme en opacité car la transparence dérange et fait peur à tout responsable incompétent, ganache, et propre-à – rien. Des combinaisons de systèmes ou de dispositifs allant de l’Algérie blanche en passant par l’ANEM et bien d’autres immenses ressources qui empruntent des pistes non communales et autres... Toute cette rapine et détournements au niveau local, assurée qui se voit au grand jour et ca se discute par la petite population communale abstraction faite aux autres niveaux ou la concussion règne en tant que mode d’action, d’activité et de jeu. Les autres pactoles et opportunités courantes ressemblent au plat du couscous que les cuillères ne cessent de le vidanger avec une vitesse qui fait diminuer la fringale des zigotos ou des ripoux.

Enfin, rien n’est statique, les scientifiques vous le diront, depuis Adam, l’homme cherche la justice dans l'égalité et la société en général cherche l'ordre dans ce désordre impur politique, social, économique, culturel et environnemental.

Benallal Mohamed

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Atala Atlale

Après les palmiers qui ont fleuri partout dans notre capitale et ailleurs, avez-vous remarqué aussi ces murettes que l'on édifie tout le long des autoroutes, quel en est le coût ?

Est-ce une priorité ? Alors que nos communes se bidonvillisent à vue d'oeil, des routes défoncées et pour lesquelles il est imposé une vignette depuis des années, sans que cela ne puisse avoir un quelconque impact positif sur la qualité de l' infrastructure routière ou le pays en général. J'ai vu même certaines communes dont l'état de délabrement est incroyable, s'adonner à des embellissements extraordinaires qui n'ont rien à voir avec l'acte de gestion réfléchi et prévisionnel d'une ville ou cité, non à croire que les responsables de ces travaux viennent tout juste d'une bourgade ou dechra des profondeurs de notre territoire. Ibn Khaldoune avait bien décrit la différence de comportement social entre citadins et ruraux.

Il est maintenant clair qu'il y une prédation tous azimuts dans ce pays à croire que ces gens craignent de ne pas avoir leur part eux aussi du grand gâteau, avant le grand départ de ce pauvre pays. Il faut vite vite se remplir les poches avant le grand déluge. Qui ordonne ces travaux qui n'ont rien de prioritaires ?