"Feuilles d'automne" de Mohamed Boundjoum

La couverture du livre.
La couverture du livre.

Mohamed Boundjoum a publié chez les Editions Jets d’Encre un recueil de poésie empreint d’une profonde douceur.

"Ce cœur qui vibre c’est l’histoire d’un livre", clame Mohamed Boundjoum. Vers humanistes, sensibles tout en touches méditatives, il y a dans les lignes de ce petit ouvrage de la mélancolie certes mais aussi cette beauté jouissive que procure la bonne poésie.

"Cache-moi bien dans ton cœur/Tu vois j’ai trop froid/ Ressens-tu ma douleur ?/ Triste, est ma voie/ Le vrai goût du bonheur/ Loin, il n’est plus là/Cache-moi bien dans ton cœur/Fatigué, j’ai froid/ Perdue, toute saveur/ Mère n’est plus là/ Fatum, brumes et pleurs/ Le sourire mourra/Cache-moi bien dans ton cœur/ Chagrin, j’ai froid/ Je revois ta douceur/Me manque déjà/Je revis toute heure/ Passée près de toi/Cache-moi bien dans ton cœur/J’ai trop mal, je suis las/Partie, l’amie, malheur !/Le temps s’arrêta/ il n’y a plus de valeur/Un monde si bas." écrit le poète.

Ces poèmes révèlent un contemplateur en majesté qui d’un mot, d’une tournure de vers accroche la sensibilité du lecteur pour ne plus la lâcher.

Ce recueil de 68 pages est plein de tendresse. Dans ce monde furieux, violent en diable, lire Mohamed Boundjoum redonne cette sérénité que nous perdons par moment.

Le poète est âgé de 54 ans, après avoir enseigné les sciences physiques à Aïn Beida, il est actuellement proviseur dans un établissement de Constantine.

Kassia G-A.

Feuilles d’automne de Mohamed Boundjoum chez les Editions Jets d’encre. Prix : 12,50 euros

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Commentaires (2) | Réagir ?

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algerie

merci bien pour les informations

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Atala Atlale

"Feuilles d'automne" Présenté par Kassia. Le titre est assez évocateur lorsqu'il fait référence à l'automne, la saison préférée, voire sublimée par le poète. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Faut-il s'interroger sur le regard triste qu'il porte souvent sur les couleurs de l’automne et ses feuilles, roussies ou jaunies par le temps, le temps qui passe. Une impression d'impuissance devant la fuite du temps dont nous n'avons aucune prise. Proust en a exprimé sa mélancolie. (''À la recherche du temps perdu''.

Ces quelques lignes lues il y a longtemps, sur un journal, je crois, s’inscrivent dans le style purement proustien et le lire encore ne me laisse pas indifférent : ‘’ L’automne est là étreignant ma vieille solitude…il soulève ses feuilles rousses et mortes…’’

J’aimerais sans tarder acheter ce livre ‘’Feuilles d’automne’’ et le lire. Merci encore à Kassia G. A pour la proposition de ce livre qui promet.