Le mouvement Barakat dénonce les brutalités policières

La police a usé de la matraque avec sadisme.
La police a usé de la matraque avec sadisme.

Les manifestants du Mouvement Barakat ont été violemment réprimés mercredi à Alger centre par la police. Lecture de la déclaration du Mouvement.

A la veille des "élections présidentielles" organisées par le pouvoir en place pour se perpétuer comme tout porte à le croire, le mouvement Barakat, fidèle à ses engagements de changement pacifique du système, s’est trouvé confronté une nouvelle fois à une répression d’une violence inouïe de la part des services de sécurité lors de la manifestation pacifique qu'il devait organiser ce mercredi 16 avril devant la Faculté centrale d’Alger.

La violence policière contre les militants, les sympathisants et les citoyens a été d’une telle brutalité qu’elle a provoqué de nombreuses blessures et contusions parmi les manifestants. La police n’a pas lésiné sur les moyens de répression, utilisant matraques, crosses de kalachnikovs et violence verbale contre des manifestants pacifiques, ne les ménageant pas même à terre alors qu’ils n’opposaient aucune forme de résistance.

Comme à ses habitudes, le pouvoir n’a pas hésité à faire appel à ses supplétifs de la pire délinquance, pour certains munis d’armes blanches, pour créer de la confusion, terroriser les manifestants et empêcher les citoyens de rejoindre le sit-in et sympathiser avec le mouvement.

Le mouvement Barakat s’élève énergiquement contre ces pratiques de voyous, de Tontons Macoute chauffés à blanc par les médias jaunes dont la désinformation criminelle et le matraquage diffamant contre le Mouvement et ses membres, n’ont rien à envier aux méthodes de la radio des "Mille collines" au Rwanda, à l’origine de l’un des plus grands génocides du XXe siècle.

Le mouvement Barakat dénonce vigoureusement la féroce répression qui s’est abattue sur ses membres et les citoyens qui ont répondu à son appel, et tient pour responsable le pouvoir en place de toutes atteintes et menaces, qu’elles soient physiques ou morales, contre ses militants et ses sympathisants.

Plus que jamais, cette répression disproportionnée nous conforte dans nos convictions que ce pouvoir, dans sa logique jusqu’au-boutiste, n’hésitera pas à recourir à encore plus de violence et de répression envers la société et les militants pour la démocratie, afin de se maintenir à tout prix.

Le mouvement Barakat est aujourd’hui plus que jamais déterminé à mener sa lutte contre ce système mafieux, ses hommes sans foi ni loi, ses pratiques d’un autre âge et ses méthodes délinquantes.

Coordination nationale du Mouvement Barakat.

Alger, le 16 avril 2014

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Khalida targui

faut les comprendre si Saidani à 300 millions d'euros d'autres plus importants doivent avoir des milliards d'euros c'est normal ils defendent leur magot, nous a rien on defend rien, voilà c'est dit, la majorité dort, hier tous les magasins de bouffe ont ferme tot on a fait la reserve, on est come des rats nous les oulad les moudjahidines martyrs les vrais