Annaba : meeting réussi de la coordination pour le boycott et le changement

Les partis qui boycottent la mascarade présidentielle activent sur le terrain.
Les partis qui boycottent la mascarade présidentielle activent sur le terrain.

C'est dans une salle archi-comble que les représentants des partis et personnalités nationales appelant au boycott de la présidentielle se sont retrouvés hier à Annaba.

En effet ce rassemblement s’est déroulé dans une salle archicomble. Après le refus de l’autorisation d’octroi d’une salle publique, la coordination d’Annaba pour le boycott a tenu son meeting au niveau du siège du RCD. Après l’hymne national et une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs du pays, et une allocution d’ouverture du président du bureau régional du RCD, qui après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance très nombreuse, aux représentants du mouvement BARAKAT Annaba ainsi qu’aux journalistes a insisté sur le fait que "le boycott des élections présidentielles n’est pas une fin en soi, bien au contraire ce n’est que le début de la fin du règne du régime en place" qu’il a traité "d’incapable de donner le minimum à notre peuple qu’il a fait plonger dans la misère et le désespoir".

Donnant ainsi feu vert au bal d’interventions des représentants locaux des parties de la coordination pour le boycott. Besma Hemaidia du côté du RCD, a pris la parole pour s’attaquer au régime qui «a trahi le pays depuis 1962». Avant d’ajouter : "Nous sommes ici pour sauver notre pays, et c’est pour cela que le boycott des élections présidentielles est un devoir de tout un chacun pour assurer l’avenir de nos enfants et des futures générations aux horizons volés".

A son tour, d’entrée le secrétaire D'ennahda, Hafdellah, estime que «le mal c’est la fraude et la corruption, il faut se battre contre ce mal. Nous avons demandé un minimum de garantie et elles ont été refusées. Le boycott est un acte de civisme». 

Ghouali de HMS, monte à son tour la parole : "les hommes politiques de toutes les tendances peuvent se rencontrer pour sauver l’Algérie". 

Amroussi du parti de Djaballah, qui appela au boycott massif à son tour déclare que "la peur a gagné le régime, qui refuse de nous donner des autorisations de salles pour démontrer que le peuple est contre ces élections".

Avant-dernière à prendre la parole, Mme Nouawria Amel. Avant de condamner le pouvoir, pour ses agissements irresponsables de la fraude et de la répression, elle a exposé une série de problèmes touchant la région d’Annaba dont l’hôtel Sheraton.

Dernier intervenant, Abdessemed du parti de Djilali Soufiane est convaincu que «le pouvoir doit partir en retraite», il a incité les jeunes à prendre en main leur destin.

Le meeting a été clôturé par le Président régional du RCD, qui a incité à boycotter massivement "les élections les plus dangereuse de l’histoire de notre pays" avant de lancer un message très claire envers l’armée. “La pire des éventualités pour le pays et l’Armée elle-même serait de voir cette dernière aspirée dans des aventures auxquelles elle ne peut ni ne doit faire face.”

Zoubir Oubernine

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Amnay Djennadi

Dans toute cette coalition anti Bouteflika, le PIRE de TOUS, c'est le RCD ! Bande d'hypocrites!! vous n'avez pas honte d'afficher votre volte face au grand jour

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Massinissa Umerri

Je suis d'accord avec cette approche et appele la Hanoune et Benflis a rejoindre cette coalition immediatement. Ca ne sert a rien d'attendre le 17 Avril pour crier la fraude, cela fait 50+ ans qu'elle se repete, et est deja passe'e au VIOL (dela constitution).

S'il faut se mobiliser, c'est maintenant et non apres, car le 18 Avril, quand le nain aura en possession un document legal pour continuer a marchander les ressources naturelles et gerer la rente, car helas c'est devenu la regle, que gouverner equivaut depenser la rente et non valoriser les personnes Algeriennes.

Il est clair - La chair vivante Algerienne vaut moins q'un bidon de petrole. Les commissions releve'es a travers la corruption dans la distribution de contrats aux multi-nationales etrangeres est directement proportionnelle a l'exploitation. Bouteflika et tout le systeme qui recoit sa part, a deja essaye' d'expedier la mise aux encheres de tout le Sahara. Permettre a cette mascarade de se produire revient, a lui procurer l'encre pour signer l'acte de vente.

Ce ne sont pas des elections, mais d'une confrontation de volonte's - celle du Peuple contre celle du regime de traffiquants.

Le regime n'a aucun interet de voir la meilleure solution pour sauver ce pays de la chute libre emerger a travers un processus normal. Sinon, ou est le probleme a guarantir la transparance, par une Commission Electorale Citoyenne et Independante, des concurrents ? Bouteflika, Sellal, Ouyahia et toute l'armada sont des concurrents.

C'est une course/concurrance deloyale, qui expose tout le pays au danger de la guerre civile. L'Arme'e ou du moins les services specialise's de la Securite' Nationale ont le devoir de Prevention.

C'est le moment ou jamais de CONTRAINDRE dans un cadre lega cette administration, faute de quoi ces services ne disposeront d'aucune legitimite' d'intervention, des le moment qu'ils auront failli a leur devoir maintenant.

Faute d'intervention maintenant, pour imposer cette transparance (a travers une Commission Independante) et necessairement reporter la date, il est logique et tout a fait real de les accuser de POURRISSEMENT. En d'autres termes, de favoriser le scenarion Egyptien - c. a. d. emerger comme un juge, qui revient aux Algeriens.

Pour cette raison, il est clair que les services de renseignement et de securite' (drs) par leur silence et immobilisme (faille a leurs obligations constitutionnelles) n'ont d'autre interets que d'user de la desaventure d'un drogue' sociopathe illegitime, pour SOUTIRER LA SOUVERENETE' NATIONALE AU PEUPLE ALGERIEN.

Vous scrutinez tous, vous savez tout mr si Rab Adzair, je vous declare rab Internet - Maintenant vous etes renseigne' - Agissez ou subissez-en les consequences.

1. La validation de la candidature d'un incapacite' et directement implique' dans une affaire de Corruption qui remet en cause la souverenete' nationale est illegale et remet en cause le President du Conseil Constitutionnel. Et par consequent vos services directement.

2. L'usage des moyens de l'Etat par les commis de l'etat est une fraude avere'e et de fait.

3. La violation de la constitution qui requiere Referundum et non un vote a la chambre de raisonnace est une haute trahison.

4. Conclusion: Faute d'action maintenant, vous REND DEJA COUPABLE DE COMPLICE'.

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