Faute d'ascenseur, le Samu refuse d'assister une parturiente à Bouzaréah

L'AADL distribue des logements dépourvus d'équipements annexes nécessaires.
L'AADL distribue des logements dépourvus d'équipements annexes nécessaires.

La défaillance des cités dortoir AADL et l’inconséquence du Samu ont failli coûter la vie à un bébé jeudi à Bouzaréah

Une femme a accouché à son domicile au petit matin d'aujourd'hui jeudi 3 avril 2014, à Bouzareah, cité AADL Bt 13 10 ème étage (une tour de 15 étage), en face la forêt de Baïnem. La raison ? Le SAMU contacté par téléphone par le mari de la parturiente a refusé de se déplacer. En apprenant que l’ascenseur ne marchait pas, les secouristes du Samu ont envoyé balader le mari qui ne savait plus à quel saint se vouer devant une telle situation. 

Heureusement qu’ils a d’excellents voisins qui l’ont aidé ont dû l'assister pour l’accouchement. Ils ont par ailleurs fait descendre la maman et son bébé par les escaliers pour aller à l’hôpital.

"Voilà les logements AADL que l’Etat nous a livré avec deux ascenseurs qui ne marchent pas et qui ne sont pas dans les normes, fulmine un habitant de cette cité. On ne peut pas évacuer un malade ou un mort dans ces ascenseurs là, alors que le projet de ces tours a prévu un ascenseur et un mont de charge". 

Où sont les promesses du ministre de l'Habitat pour régler le problème des ascenseurs définitivement, selon ses dires!!!

Il est quand même injuste que les Algériens héritent de logements inaccessibles surtout si l’on sait que le gouvernement a dépensé la rondelette somme de 64 milliards de dollars pour seulement le logement ces quatre dernières années. Un gouffre financer qui n’a sans doute pas bénéficié aux Algériens méritants et honnêtes.

R.N.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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DSP djaidjaa

merci

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Cha3vane Cha3vane

C’est comme ça ! Dans l’air du temps !

Dans d’autres pays on n’appelle le SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente) que lorsque justement on est dans ce genre de situation. Quand on est dans la mouise, quoi ! Chez nous… Bah ! Après tout…. Dans un service de pédiatrie, on nous a demandé de prélever un nourrisson à l’extérieur. Il y avait une flopée de résidentes, pas une n’était foutue de prélever ce bambin! Avant l’accouchement trois hôpitaux de la région ont refusé de prendre en charge la parturiente avec un col ouvert à quatre doigts. Le prétexte était qu’ils ne prenaient pas en charge les primipares.

Nos SAMU refusent d’assister une parturiente sous prétexte de manque d’ascenseur, social en pleine maïeutique présidentielle où d’autres voudraient empêcher carrément l’accouchement d’un président. Koulchi salamète pour le bébé et la maman et mebrouk à la famille. Par contre, concernant l’Algérie qui multiplie les avortements et les grossesses nerveuses, ceux qui ont assisté à l’insémination en savent un brin car, ayant suivi la tératogénèse, ils redoutent ce dont elle risque d’accoucher au milieu de tous ceux qui hésitent à dire comment appeler le futur bébé de Rosemary. Même si les échographies sont claires est indéniables, on suppute et on se retâte : ma3za oula ghourab, la tahsi.

Mais toutes ses contractions, c’est pour de faux, car on sait que l’Algérie n’était pas enceinte en vérité car ça fait des lustres qu’elle est ménopausée: dès sa naissance d’ailleurs en 62.

Il est donc inutile de faire les cents pas dans les couloirs de la maternité, le futur bébé, sortira tout rabougri de gériatrie.