Bouteflika sème la discorde au sein des organisations nationales

Bouteflika et un de ses soutiens le plus zélés, Abdelmadjid Sidi Saïd.
Bouteflika et un de ses soutiens le plus zélés, Abdelmadjid Sidi Saïd.

Les traditionnels soutiens de Bouteflika ne savent plus sur quel pied danser. Ils accueillent la pseudo-présidentielle en rangs dispersés.

La candidature de Bouteflika est un vrai pataquès. Malade, à bout de souffle et de consensus, il sème le trouble dans plusieurs strates de la société. Ainsi, l’organisation des patrons algériens (FCE) est en proie à de profonds déchirements après que son président et une clique de magnats particulièrement proches de Saïd Bouteflika eurent fait voter à la hussarde le soutien de Bouteflika. Une autre partie non présente à cette quête de voix et de sous soutient l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis. Maintenant, c’est à l’organisation des moudjahidine de découvrir les joies des communiqués contradictoires. Contrairement aux précédents mandats où cette organisation avait appelé à voter Bouteflika, son secrétariat national, a cette fois dans un sursaut de clairvoyance, voulu laisser chacun décider du bulletin à mettre dans l’urne. Il a appelé les Algériens à «accomplir leur devoir électoral durant la prochaine présidentielle en toute liberté et à faire un choix responsable de la personne qu'ils estiment capable de diriger le pays». Mal lui en pris. Un second communiqué appelle à voter pour le candidat-président toujours en convalescence, Abdelaziz Bouteflika.

Les zaouïas, autre structure traditionnelle fidèle au pouvoir et donc aujourd’hui à Bouteflika. Elles eurent un moment de doute, avant de se décider à accorder leur onction au candidat convalescent d’El Mouradia.

Si une partie des artistes, conduits par cheb Yazid s’affichent au côté de l’inamovible président-candidat, l’organisation des anciens gendarmes accorde dans un communiqué son soutien à Ali Benflis. Lequel vient de recevoir habilement le soutien de l'ancien président Liamine Zeroual.

On se rappelle par ailleurs comment le triste spectacle qu’on offert les enfants de chouhadas il y a quelques jours. Ils se sont en effet étripés comme des voyous arrachant même le drapeau national au forum du journal El Moudjahed pour soutenir leur candidat de toujours, Bouteflika.

Yacine K.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

Alger, comme toutes les capitales du monde n'est qu'un bordelo ! Le probleme est que partout ailleurs, les lobbies paient et les politiques baisse le froc. A Alger, c'est tout le contraire...

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Aksil ilunisen

L'algerien comtemporain a soif de TOUT, et ceci est une implication logique du fait qu'il a été privé de TOUT.

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Point la peine de dresser une liste exhaustive; toutefois, parmis les plus imprtants figurent:

- Le respect du citoyen:

Amour d'autrui

Confiance en soi

Abolition de la haine (HOGRA) ravageuse du tissu social.

- Liberté

Toutes les Libertés individuelles et collectives sans demagogie aucune!

Laisser a l'algerien le champ de se decouvrir et d'affirmer son existance comm eil le desir

dans son milieu par rapport au reste du monde et non pas comme l'imposeraient des

ideologies retrogrades et obscures.

- Justice

Autonomie de la Justice

- Education moderne et competitive a l'echelle mondiale

Non a la propagande arabo-islamique et au bourrage des cervelles, merci!

Reforme par la base des normes scolaires

Integration des normes internationales et programmes futuristes

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Tout ainsi, les autres elements viendront par la suite, et petit a petit, "l'oiseau algerien fera son nid"!

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