Algérie : bienvenue en République bananière (III)

L'immense Kateb Yacine a toujours dénoncé les convergences entre le pouvoir et les islamistes de tout poils
L'immense Kateb Yacine a toujours dénoncé les convergences entre le pouvoir et les islamistes de tout poils

C’est donc le 05 mars 2014 que les anciens de la Fondation Asselah ainsi que les membres de l'Association "Anissa culture action" célèbreront les disparus Ahmed et Rabah. Le périodique L’expression du 27 février 2014 donnait à cette occasion rendez-vous à la salle de conférences qui accueillera une série d'activités artistiques et culturelles préparées en mémoire à «Ces deux martyrs de la culture et de la modernité».

Les martyrs reviennent cette semaine[1]

La manifestation se voulant, au-delà de la compassion, festive et fructueuse, des temps musicaux, des mélodies ou déclamations s’y dérouleront, laissant ainsi estimer que l’on "(…) continue à encercler les cadavres"[2], se plaignait en 1966 Ahmed Azzegagh[3], lequel interpellait alors ses alter-égos en ces termes :

"Arrêter de célébrer les massacres

Arrêter de célébrer des noms

Arrêter de célébrer l'histoire"[4].

L’universitaire Abdelmadjid Merdaci relèvera sur ce dernier point qu’aujourd’hui la "(…) séquence d’une histoire officielle, mensongère, manipulatrice, imposée par le haut, est critiquée (…), sauf que cette critique absout sans examen les Algériens d’une si longue et passive adhésion à cette histoire."[5]. Pendant le colloque L'État algérien à travers l'histoire du 02 octobre 2013 inauguré au Cercle national de l'Armée, Ahmed Gaïd Salah intimait à des "(...) hommes de plume (à) la parole sincère et loyale» le devoir de diffuser "(...) les connaissances (…) authentiques», de rectifier pour cela les "(…) faits souillés d'intentions inavouées et commandités par les ennemis des peuples.». Ces objecteurs-correcteurs seraient donc redevenus les «(…) fidèles gardiens de la mémoire collective (…) à travers laquelle (…) se renforce la volonté d'entretenir les legs de nos glorieux martyrs (...)"[6].

Après une décennie de violence, l’idéal de pureté et le culte des martyrs refluaient en République bananière des primates d’Algérie, dans un pays où l’actuel vice-ministre de la Défense et chef d'état-major de l'ANP conviés auteurs et créateurs à concilier "(…) les gloires de la nation algérienne (aux) valeurs de sacrifice et de dévouement (…)", un accommodement qui "suppose que la source du pouvoir, c’est les martyrs" (Lahouari Addi), lesquels martyrs ne sont pour Boualem Sansal "pas forcément des saints" tant ils ravitaillent des mythes échafaudés de toutes pièces par de "vieux dinosaures veilleurs de conscience" et dont l’obsession est de moderniser sans profaner. İls réfutent en cela le largage des pesanteurs symboliques de la légitimité révolutionnaire, de remettre d’aplomb la Personne de l’artiste, donc quelque part le modèle déboulonné de son piédestal un certain août 1956 par les rédacteurs de la Plate-forme de la Soummam, de revaloriser en somme une éthique de singularité revendiquée il y a cinquante ans par Mohamed Dib qui affirmai en juin 1964 ne plus accepter l'embrigadement idéologique jusque-là compréhensible.

S'il disait avoir livré dans ses premiers romans son souci de fondre sa voie « (…) dans la voix collective (…)», il préférait dès lors reprendre une attitude "(...) d'écrivain qui s'intéresse à des problèmes d'ordre psychologique, romanesque ou de style. Le temps de l'engagement est terminé !»[7]. S’abstenant d’avouer, comme la ministre de la Culture, leur "(…) fierté de voir l'Algérie avancer avec ses enfants qui poursuivent la grande œuvre que nos martyrs ont réalisée au prix de leur vie (...)"[8], d’autres écrivains consignent aujourd’hui le statut du singulier à l’instar d’œuvres ne figeant plus dans le marbre apocryphe les artefacts emblématiques du héros mort au combat. Des auteurs s’inspirent de la sorte du film Omar Gatlatou à partir duquel Marzak Allouache rompait en 1976 avec le cinéma des djounoud et le culte des héros tombés au champ d’honneur. L’arrière garde de la "Famille révolutionnaire" faisant du recours sacrificiel aux icônes de la martyrologie la rente mémorielle de l’aperception historique du "Soi algérien", Ali Benflis inscrit encore son projet de renaissance nationale dans la continuité de l'esprit du 1er Novembre 54 pour revenir lors de la Journée du chahid sur « le don de soi de nos moudjahidine et nos chouhada» et l’incontournable "(…) sacrifice des martyrs."[9].

Cette substance d’outre-tombe restant le réservoir abyssal et mnémonique, Kamel Benkoussa, l’ex-candidat à l’élection présidentielle du 17 avril prochain, se retirait du processus électoral mais en cherchant à déposer le 28 février 2014 une épitaphe au Carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à prendre "à témoin" ses acolytes puisqu’en République bananière des primates d’Algérie on aime les hommages posthumes, on en raffole même aux vues de la pléiade de ceux qui répliquent les monographies des doyens de la peinture algérienne, suggèrent des rétrospectives ou colloques en souvenir de Kateb Yacine, Abdelkader Alloula, Mustapha Kateb, Jean Sénac, Frantz Fanon, Tahar Djaout, Ahmed Rédha Houhou, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Abdel-Halim Hemche, Aïcha Haddad, M’hamed-İssiakhem", Mohamed Khadda et Ali Ali-Khodja. Le journal Le Matin.dz du 21 novembre 2011 remarquait d’ailleurs à ce sujet que les éloges «(…), rendus à des artistes malades, dont l’aide apportée par le ministère de la culture passe par une mise en spectacle» se multipliaient, qu’il ne se passait plus une semaine sans qu’une cérémonie ne soit rendue, çà et là, à un artiste, à une victime oubliée.

Si quelques pro-Palestiniens reprochent aux Juifs de faire de la Shoah un fonds de commerce pour thésauriser toute la compassion et ne laisser que quelques résidus de piété à d’autres exactions de masses moins médiatisées, à la traite des esclaves ou à la colonisation de l’Afrique puis désormais de territoires occupés, voilà que des journalistes, chroniqueurs d’expositions d’art contemporain, attachés de presse, galeristes et mécènes convoqueront les 300.000 morts de la "Décennie tombale" de façon à sous-entendre que la plasticien Adel Abdessemed aurait quitté l’Algérie car menacé par les fondamentalistes. Les auteurs et créateurs algériens pointés comme cible potentielle étaient connus car inscrits sur une liste noire et le poulain de Batna n’y figurant assurément pas, il laissera courir et grandir une imposture dans le but et souci d’"enjoliver" sa biographie. De manière comparable, les oraisons funèbres du moment absorbent les relents émotionnels pour dresser sur le dos des "martyrs" Ahmed et Rabah un "mur d'expression".

Conçue à partir de dessins au format 20X20 cm, cette fresque peut en la circonstance fort bien être comparée à un "mur des lamentations" et des flagorneries tant le salut du 05 mars pianotera sur du pathétique, sur un attendrissement poignant servant la prise en mains du tragique circonstanciel par des ex-membres de la Fondation Asselah (et ceux de l'Association "Anissa culture action") qui tournent en rond autour d’un édifice culturel comme les pèlerins de la Mecque pratiquent leurs cultuelles circonvolutions aux alentours de la Kaaba. Ressort de la commémoration voulue au sein de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts d’Alger un malaise, voire une certaine indécence pour ceux qui gardent au creux d’une peau de chagrin les images de Mohamed Boukhobza, Youcef Sebti, Tahar Djaout, Djilali Liabès, Abdelkader Alloula, Rabah Stambouli, Abdelhak Benhamouda, Mohamed Boudiaf, Lhadi Flici, Mafhoud Boucebci, Rachid Tigziri, Salah Djebaïli Ferhat Cherki, Youcef Fathallah, Mohamed Bekkouche, Ahmed İssaad, Lakhal Yasser, Saïd Mekbel, Hafid Sanhadri, Nabila Djahnine, Rachid Baba Ahmed, Djamal Zaïter, Abderrahmane Rebiha, d’Abderrahmane Ferhdeheb, Cheb Hasni, Smaïl Yefsah, Rabah Zenati, Mustapha Abada, Abderrahmane Chergou, Saad Bakhtaoui, Abdelhamid Bennenni et tant d’autres, tout particulièrement Azzedine Medjoubi enterré presque dans l’anonymat, comme du reste notre cousine et ses trois enfants dont il ne restera que des lambeaux de chair car décédés après avoir été découpés à la machette.

Affichés sur les portes des mosquées de Kouba et Ben-Omar ou véhiculés via les circuits des maquis, des inventaires de communistes à abattre étaient alors confectionnés par le Front islamique du djihad armé (FİDA)[10] qui revendiquera les meurtres[11] d’Ahmed Asselah et de Tahar Djaout, écrivain-journaliste que vilipendait son ennemi déclaré Tahar Ouettar. Au centre des polémiques entre "francité" et "arabité", l’auteur de l’As avançait ne pouvoir "(…) tolérer un Djaout ou un Mimouni parce qu'ils ne se revendiquent d'aucun pays (...), ne sont pas pour moi des Algériens"[12], parce que la détérioration de la situation en Algérie résultait d'une «(…) lutte entre l'intégrisme musulman et l'intégrisme francophile»[13], parce que la mort de Djaout était "(...) une perte pour la France"[14].

Concentrant ses accusations sur "(...) ceux qu'on appelle les "démocrates" (…) »,Tahar Ouettar expliquait que "(…) lorsque leur intérêts sont en danger ils appellent l'Armée (...), pensent que le peuple, c'est eux uniquement, qu'ils sont les grands croyants de la civilisation occidentale»[15], s’offusquait que les autorités internent"(...) des milliers de jeunes dans le désert, sans les juger (...)" et réprouvait l’homme de culture "(…) qui n'a pas dénoncé cette violence du Gouvernement et de l'État, (…)" car lorsque des jeunes cadres, ouvriers, cordonniers sont tués, emprisonnés ou torturés, "(…) on n'en parle pas !»[16]. Comme l’Émir Mourad Dhina qui traitait les communistes (chouyou’iyoune) d’ennemis de l’İslam (adouw allah) et les femmes contestant le Code de la famille des dévergondées ou désaxées (moutabaridjat), Ouettar prêchait pour que les progressistes de gauche fassent de leurs dépouilles "(…) des martyrs pour eux !"

Dans son exposé, "L’extermination de l’intelligentsia algérienne"[17], le dénommé Naravas écrivait sur son blog que l’édification d’une République islamique en Algérie «(…) s’est avérée être la destruction de la pensée non religieuse par l’élimination physique (…) rejetant l’art, la psychologie, l’anthropologie, la philosophie, etc. Ces derniers domaines sont purement abolis et remplacés par la foi religieuse et la législation dite islamique (et) il convient de supprimer physiquement ses promoteurs, écrivains, intellectuels, sociologues, psychiatres, philosophes, etc. Cet obscurantisme est directement hérité, avouons-le, des nationalismes de la postindépendance, dont le souci fut de préserver une soi-disant personnalité" (islamique, algérienne, etc.) contre "l’invasion culturelle occidentale" (dont cette intelligentsia était la pointe), en s’opposant aux acquis les plus décisifs de la pensée contemporaine", en suivant en quelque sorte à la lettre la directive de la Plate-forme de la Soummam mentionnan"La condamnation définitive du culte de la personnalité » et "(…) la rupture avec les positions idéalistes individualistes ou réformistes".

Nous avons pareillement démontré plus avant que cette propension obsessionnelle à vouloir retrouver des sources prudes en investissant le pré-monde de la jahilyya (ou jahiliyyah) conditionnera la réprobation takfiriste[18] amplement expérimentée par des suppôts ou sbires de l’Armée islamique du salut (AIS) et de la Ligue islamique pour la da’wa et le djihad (LIDD), groupes qui, démembré par les forces de sécurité, approuveront l'amnistie bouteflikienne, enterreront la hache de guerre au nom de la concorde civile, du Grand pardon alors que des centaines d’Algériens réclameront en vain des indices tangibles sur leurs disparus, que des citoyens lambda n’ont toujours pas parachevé leur deuil, se sont depuis peu relevés de leur commotion et meurtrissures en réussissant jours après jour, semaine après semaine, mois après mois à recoudre les morceaux d’un décousu physique et mental, que d’autres convalescents refermeront les fêlures et cicatrices d’un exil en solitaire, un exode nomade et silencieux, tout en recueillement, sans exclamations, sans biniou ni trompette, en sourdine car rythmé sur les pas feutrés du dernier des Mohicans.

Bien que reconnaissant "(…) à quiconque le droit de gérer la peur comme il l’entend." et n’être pas là «(…) pour juger de l’attitude de chacun.», la ministre de la Culture dira en 2008 ressentir plus de "(…) considération, de la gratitude pour toutes celles et tous ceux qui ont choisi de rester et de se battre ici. Pour ma part (…), j’aurai eu honte de quitter mon pays. (…)"[19]. Khalida Toumi reprochait indirectement aux femmes et hommes réellement visés par la Main rouge[20] d’avoir pris la fuite alors que pendant ce temps là l’ex-militante du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) paradait à l’hôtel El Djazaïr d’Alger (ex-Saint George). Sa mémoire sélective aura fait l’impasse sur quelques unes de ses mythomanies ou affligeantes ferveurs et ivresses surréalistes frisant parfois la prosternation, une inclinaison que l’on retrouve donc du côté des portes-flammes présents le 05 mars 2014 à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts d’Alger et qui à l’occasion de leur sacerdoce feront mousser un panégyrique et par là même leur autosatisfaction, contentement ou ravissement d’une poudre aux yeux voilant l’essentiel, c’est-à-dire la mutation politique et sociale en phase de conscientisation chez ceux qui au lieu de célébrer les morts quittent les marges de l’égocentrisme pour marcher dans le sens de l’Histoire, pour accompagner les vivants et faire un bout de chemin avec Djamel Ghanem. Jugé le 04 mars 2014 à cause d’une simple caricature présentant "Bouter-flica"[21] dans sa réelle apparence, il risque 18 mois de prison et 30.000 dinars d’amende, de ressentir le besoin d’un soutien financier et moral.

Conclusion

Depuis plusieurs mois notre mission consiste à adresser des textes par le biais de tous les canaux disponibles afin d’inciter un certain nombre d’individus à sortir de leur syndrome post-traumatique, de ne pas attendre un présumé Messie, de passer à un stade supérieur dans un pays où en l’absence de culture politique laminée après un quart de siècle (10 ans de guerre civile + 15 de Bouteflika) de pétrification et du travail de sape de Mohamed-Lamine Mediène alias Toufik et Touf(l)ik, il est devenu difficile de mobiliser des esprits frondeurs encore trop imprégnés de torpeurs. İl faut cependant se remettre debout de façon à consolider les maillons d’une chaîne intellective que la police politique s’est évertuée ou ingéniée à casser en filtrant les circuits de la contestation populaire, à rassembler les énergies positives, à fédérer en trouvant des relais au sein du corps militaire cela avant que les derniers crans de la comprissions pro-islamiste ne fasse pencher complètement la balance et que se substitue à la République bananière une théocratie fanatique des mollahs. Avec L'Enfer et la Folie, le poète Youcef Sebti traitera les thèmes du mal de vivre et de l'altérité pour dire qu’il fallait trouver une langue "Sur le chemin d’un recommencement -sur le sentier d’une lutte"[22] et par extension projeter "(…) le remplacement d’une espèce d’hommes par une autre espèce d’hommes"[23]. İl s’agit bien en effet de se libérer d’un appareil étatique corrompu, d’une caste de ploutocrates cherchant à s'accrocher éternellement au pouvoir via le détournement ou l’accaparement des revenus économiques tirés de la rente des hydrocarbures en noyant la société dans la terreur et la répression grâce aux renseignements généraux d’une police aux ordres, à des scrutins traficotés garantissant la reconduction mécanique des compradors : telle est la définition qui sied à la République bananière de primates épris en Algérie d’un idéal de pureté, d’un mythe de la violence et du culte des martyrs. Fin

Saadi-Leray, sociologue de l’art

Renvois

[1] C’est le titre d’une nouvelle de Tahar Ouettar publiée en 1974 à Bagdad puis rééditée en 1980 à Alger. Elle débute par l’annonce du retour des martyrs de la Guerre de libération nationale. En rêve, un homme revoit tous ceux qui sont morts au combat.

[2] Ahmed Azzegah, in Littérature Maghrébine de Langue Française, Québec, Naaman, nov. 1980, p. 29.

[3] Dans une de ses émissions diffusée à la Radio télévision algérienne (RTA).

[4] Ahmed Azzegah, in Chacun son Métier, Alger, SNED, 1966.

[5] Abdelmadjid Merdaci, in El Watan, 27 janv. 2014.

[6] Ahmed Gaïd Salah, in L’Expression, 03 oct. 2013.

[7] Mohamed Dib, in Le Figaro Littéraire, 04 oct. 1964.

[8] Khalida Toumi, in El Moudjahid, 14 sept. 2013.

[9] Ali Benflis, in L’expression, 18 fév. 2014.

[10] Groupe formé à partir du noyau djazariste du Front islamique du salut (FİS).

[11] Par le biais de son bulletin clandestin Al Fida.

[12] Tahar Ouettar, in Le Matin, 07 avr. 1992.

[13] Tahar Ouettar, in colloque Centre arabe d'art et de littérature, Bruxelles, 20 mars. 1993.

[14] BBC, in "Analyse globale sur l'intelligentsia arabo-musulmane".

[15] Tahar Ouettar, in La Nation, 28 juil-03 août. 1993.

[16] İbid.

[17] Le sous-titre est : "sur le massacre des intellectuels par les islamistes armés (1993-1998)".

[18] L’expression autorise à déclarer mécréant (kafir) tous les intellectuels apparentés au glissement sémantique de laïco-assimilationniste.

[19] Khalida Toumi, in Liberté, 03 févr. 2008.

[20] Nom attribué au service secret français pendant la Guerre d’Algérie.

[21] Voir à ce sujet l’article "Faut-il Bouteflika ou Bouter-flica ?", in Le Matin.Dz, 25 janv. 2014.

[22] Youcef Sebti, L'Enfer et la Folie, Alger, SNED, 1982, p. 07.

[23] Frantz Fanon, in Les Damnés de la Terre, op. cit, p. 27.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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kadri kadri

certains evoquent les integristes pour mieux critiquer l'islam pour faire le jeu de leur sponsors

l'etat algerien corrompu aura rauison sur une chose certains sont manipulé de l'etranger pour semer la zizanie. on reve que ce regime tombe comme un vieillard qui ne peut plus supporter le poids des ages mais si c'est pour le remplacer par pire que lui : un regime voué aux ordres du colonisateur non merci

semer un ambiguité en associant le regime a l'arabe et a l'islam est un des plan des ennemis de l'Algerie et demain ceux qui se revendiqueront athés et propagandistes auront a faire le chemin de l'exil forcé car non messieurs vous ne referez pas l'histoire l'Algerie est musulmane et le restera

bravo a ceux qui defendent leur culture et leur origine sans se lancer dans des attaques racistes

cela fait le jeu de l ennemi et ceux qui obeissent a l'ennemi sont les ennemis de l'ALGERIE

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khelaf hellal

Les intégristes islamistes sont les ennemis n°1 de l'Art en genéral, de la musique, des artistes. Combien d'artistes, de poètes, d'hommes de théâtre ont été assassinés ou forcé à l'exil dans les années 90. Assassiner un directeur et son fils à l'intérieur de l'ESBA était déjà révélateur du projet fasciste de solution finale de ces illuminés et fanatiques qu'ils nous présentent aujourdhui comme des égarés.

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