"Non au 4e mandat", clament les étudiants de Tizi-Ouzou

La police sur le qui-vive pour réprimer toute contagion protestataire
La police sur le qui-vive pour réprimer toute contagion protestataire

Plusieurs dizaines d'étudiants se sont rassemblés mercredi devant l'université de Hasnaoua, à Tizi-Ouzou, pour dénoncer la candidature du président pour un quatrième mandat et le marasme dans lequel est plongé l'université depuis une décennie, nous apprend El Watan.

Les mots d'ordre sont nets, ils rejoignent ceux lancés depuis quelques jours par le mouvement Barakat. "Non au 4e mandat" et "L’université de Tizi Ouzou dans le marasme depuis 15 ans" sont écrits noirs sur blanc sur les banderoles déployées par les étudiants. Vent debout, ils clament à tout rompre : "15 ans barakat", "Oui à la démocratie, oui à la justice et oui à la prospérité mais non à un quatrième mandat de Bouteflika". Et s'interrogent ces voix en colère contre le pouvoir en place : "Où va l’université ?".

Les étudiants qui ont pris part à cette action de protestation ont également dénoncé la situation « dramatique » dont se morfond la communauté estudiantine comme l’insécurité et le transport universitaire, indique encore El Watan.

La contagion protestataire gagne petit à petit plusieurs secteurs. Avec les étudiants, ce sont aussi les gardes communaux qui entendent dire non à un énième mandat de l'actuel locataire d'El Mouradia. Les jours qui viennent risquent de voir le mouvement s'amplifier pour toucher plusieurs secteurs et régions d'Algérie. Rappelons que Bejaïa, Bouira, Constantine et Batna ont vu des mouvements dénonçant la candidature de Bouteflika à la présidentielle.

Yacine K.

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Commentaires (8) | Réagir ?

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Bachir ARIOUAT

Il faut organiser des manifestations en Algérie tout les jeudis et vendredis, pas de relâche, jusqu'à la victoire finale.

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Moha Mohmoh

Nous sommes des éléments d'un meme ensemble, si l'Algérie coule tout le monde coulera. La Kabylie a tout interet d'avoir en face d'elle un pouvoir démocratique pour négocier son avenir. DE toutes façons, comme l'a si bien dit feu Boubnider, ou la régionalisation ou le chaos. Aux Algériens de choisir.

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