Algérie : la dictature change son fusil d’épaule !

Bouteflika
Bouteflika

Même si Bouteflika n’est pas consentant à l’idée de briguer un autre mandat, son entourage le guide – quand il est lucide à ses heures – à jouer le jeu et à faire durer le suspens jusqu’à la dernière minute, même si cela devrait retarder l’échéance présidentielle de quelques mois.

Déjà on ébruite la possibilité de reporter les élections dans le but réel d’avoir du temps, et de trouver un candidat de "consensus" à la vice-présidence d’abord, à qui Bouteflika va lui céder le fauteuil rapidement pour une "transition démocratique", sans un quelconque futur tracas judiciaire pour le clan présidentiel.

Également du temps pour l’esthétique et l’ego, afin de permettre largement à Bouteflika de sortir par la grande porte – autre que celle que Bourguiba avait emprunté –, et finalement le plus important dans toute cette mascarade, d’admettre une fois pour toutes que son clan aurait dorénavant le droit de siéger majoritairement en tant que "faiseurs de rois". Ce serait le réel "deal" à quoi travaillent sans relâche les "hommes du président" et tous leurs relais, locaux ou étrangers. Donc, cet "écran de fumée"» créé par Saâdani pour braquer l’opinion sur ce qu’elle sait déjà, sert en réalité à masquer les véritables tractations entre les réels lobbys financiers belligérants pour arriver à un "consensus" avant le 04 mars prochain. Parmi ces lobbys qui s’activent, on avait entendu sur la radio chaine III, la voix de Smail Chikhoun, neveu du général janvièriste Guenaizia, qui est "président du conseil d’affaires algéro-américain", annonçant prématurément à la place du MAE, la visite prochaine de John Kerry à la fin du mois en cours.

En réalité, ce conseil d’affaires est un "sous-forum" où foisonnent les lobbys pétroliers et de la finance internationale, qui sont capables par exemple, «d’acquitter une taxe» colossale pour la visite d’un secrétaire d’État américain ! Et dire que l’argent de Sonatrach I II III paye très bien les «émules» algériens intermédiaires en la matière ! Tout cela pour la recherche de «l’endossement» obligatoire américain, quant au futur dauphin remplaçant de Toufik, car son poste a un droit de regard et de consultation des hautes sphères sécuritaires américaines depuis 2001, ce qui avait enragé Saïd Bouteflika et retardé entre autre son éviction jusqu’à date, malgré sa "désactivation" depuis son long séjour médical aux États-Unis. Et bien entendu pour le soutien de la continuité du régime algérien, tout en changeant pour la première fois ses ressources humaines fondatrices. En fait tangible, la dictature algérienne est à la veille de changer son fusil d’épaule !

Cependant, on dit que l’histoire de l’exercice du pouvoir opaque algérien se répète toujours. Et de même dès fois à brève échéance. Exemple d’espoir à prévoir : on espérerait que Benflis ne vivrait pas encore un autre «dommage collatéral» en ne voyant pas sa candidature, encore une fois de plus, non adoubé par les clubs de la finance internationale et les lobbys pétroliers. Comme lors des tractations secrètes avant la visite à Alger de Colin Powell en décembre 2003, quelques mois avant l’échéance du 2ème mandat déjà «béni» de Bouteflika. Ce serait mourir "politiquement" deux fois en tant que lièvre à la course présidentielle. Et ce serait une énorme «gifle» pour un ancien procureur de la république. Comme quoi les choses bizarres et les événements insolites de cette dernière bananière, ne sont pas prêt à se tarir d’ici le 17 Avril prochain.

Abdelwahab Benyellès

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Commentaires (9) | Réagir ?

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Bachir ARIOUAT

Il ne peut y avoir de changement de fusil ni d'épaule, pour une bonne et simple raison, pour changer quelque chez un individu, il faut que lui même devient un robot programmable, Est-ce que les momies des pharaons Egyptiennes stockées dans les musées, depuis qu'elles ont stockées elles sont changées en quelques choses.

Les scientifiques découvrent du nouveau sur leur vie du temps de leurs règnent, mais elles mêmes ne changent, en Algérie nous subissons, la même idéologie depuis 1962, par des hommes qui ont pour seules cultures, la négation, le reniement, ils ont un cerveau rempli d'une civilisation étrangère, basé sur les mensonges des religions, dans notre cas en Algérie ils veulent nous inculquer le faux l'islam, avaler tous qui est écrit dans le livre prétendu que c'est la parole de dieu.

Alors, que ceux qui l'ont écrient à savoir le monde judéo- chrétiens n'ont jamais invoqués, que cela viennent de dieu, d'autre part les découvertes scientifiques remettent en cause les faits relatés, ils les déclarent comme faux, ils sont justifiés les faits et causes et apportés les preuves de leurs découvertes, qu'aucune religion ne leur contestent sauf la religion de l'islam, faut-il rappeler à ces gens la parole du prophète, il a dit, il faut croire à la science et aux scientifiques, s'il faut aller les chercher en Chine, il faut aller, mais voilà nos dirigeants ne vont pas chercher les connaissances sciences et les connaissances scientifiques, ils font le contraire, ils font fuirent nos hommes cultivés, les scientifiques, c'est-à-dire toutes et tous ceux qui peuvent les gêner où leur causer des torts dans leurs activités de corruption et mafieuses, contraire aux préceptes de l'islam justement.

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Khalida targui

c'est une honte de comparer Bourguiba à Bouteflika, moi je me demande avec tout le fric qu'ils ont et les toubibs roumis à leur disposition ils n'ont pas pensé à lui fabriquer un sosie bien portant avec toute sa tete, et nous le refiler pour un quatrieme cinquieme mandat et rebelote puisque le bled marche alors qu'il est malade depuis on sait pas, l'Algerie c'est magique bezaf elle fonctionne sans rien du tout à la tete comme nos pharmacies où on voit jamais le pharmacien, on vend c'est tout il faut un vendeur et bess come dit l'Egyptien

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