La candidature de Bouteflika sème la zizanie dans son clan

L'une des images pathétiques d'un président qui peine à tenir un stylo.
L'une des images pathétiques d'un président qui peine à tenir un stylo.

Amar Ghoul démenti par le ministre de l'Intérieur. Deux courtisans et partisans du président qui se contredisent. Trouvez l'erreur.

Enième rebondissement dans la quasi-mystérieuse candidature de Bouteflika pour la présidentielle. Alors que ses courtisans (Amar Ghoul en premier) assurent que le président a retiré ses formulaires de candidatures, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaïz, vient de les démentir à travers une déclaration dimanche à Alger. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’avait "jusqu’à présent" adressé, au ministère, aucune demande pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain, a-t-il indiqué.

"Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle", a déclaré en réponse à une question de l’APS, M. Belaïz qui s’exprimait en marge de la séance de clôture de la session d’automne du Conseil de la nation.

Alors que les courtisans du président saturent la scène politique de louanges les plus invraisemblables pour préparer l'opinion, le président brille plus que jamais par son silence. A deux mois de l'échéance présidentielle, aucune déclaration à la télévision, ni discours à la nation, aucune sortie dans le pays profond. En dépit de cet état de fait et des rumeurs les plus folles qui circulent sur l'état de santé du président, il s'en trouve des ministres, des chefs de partis dont l'existence se résume à leur soutien chronique au pouvoir, qui battent la campagne pour appeler à un quatrième mandat d'un homme malade, usé, âgé, aphone, voire susceptible à mettre sous tutelle.

Pendant ce temps, la présidentielle tourne au ridicule. 85 postulants à la candidature, dont 18 présidents de partis politiques, ont retiré les formulaires de souscription jusqu’à mardi. Autant cette élection est considérée comme fermée par les analystes les plus avertis, autant elle semble attirer les vocations les plus invraisembles.

Yacine K.

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Commentaires (18) | Réagir ?

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jonas gantois

depuis quand Bouteflika a ete porté par un courant. son ego et son narcissisme seuls comptent il s"est élevé au rang des dieux de la mythologie et ses fidèles ne jurent que par lui .. sa seule ambition est de s'offrir El mouradia comme une pyramide ou un mausolée .

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mosbah hamdi

@Pointsitout:Désolé mon cher nous sommes pas sur les memes ondes, ni de la meme région et je suis arabe non Kabyle recroquevillé sur moi meme et sournois comme un chinois tantot vive le roi, tantot abat le roi mais peut-etre Amazigh et c'est à l'histoire de juger ces hommes et leur peuple pas une minorité qui veut y s'imposer et si on n'est pas avec eux alors on est jugé contre eux et je crois encore que c'est vous qui etes aveugle et pas moi et encore moins le peuple Algérien qui l'acclame toujours pour un quatrième mandat. Salut et sans rancune car je vis bien en Algérie et je n'ai pas une double nationalité pour rédiger d'ailleurs.

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