Le Collectif Solidarité M’zab pointe la responsabilité du pouvoir
Un pas de plus a été franchi dans les agressions que subissent les populations mozabites. Il est macabre.
Kebaïli Belhadj, 39 ans, père de famille de 3 enfants, a été lâchement assassiné à l'arme blanche à Ghardaia, le 19 janvier 2014.
La responsabilité du pouvoir algérien est totalement engagée dans cet acte. Habitué à des logiques de manipulations et de provocations, comme cela a été le cas en Kabylie en 2001, les attitudes racistes du pouvoir algérien ont naturellement mené à cet assassinat. .
Le pouvoir politique, en plus d'avoir impliqué les services de sécurité aux côtés des agresseurs, s'est attelé à renforcer les clivages confessionnels et ethniques qui ont servi de terreau aux confrontations.
Cette attitude est à inscrire dans les diversions qui entourent habituellement les élections présidentielles.
Ce n'est pas sans l'assurance d'une certaine impunité, accordée par avance par les capitales occidentales, que la régence d'Alger adopte ces attitudes criminelles. Les populations algériennes ont toujours affronté dans la solitude et l'indifférence, leurs bourreaux. Un pouvoir autiste et des appareils de sécurité retournés contre leurs populations.
C'est au mépris des droits humains élémentaires que ces actes odieux sont perpétrés. Nous alertons les opinions publiques nationales et internationales sans aucune illusion sur les forfaitures des autorités algériennes et des capitales occidentales compromises avec l'oligarchie d'Alger.
Les questions des droits culturels, identitaires et de liberté de conscience qui ressurgissent dans le M'zab se posent à toute l'Algérie et à une échelle plus grande, à l'Afrique du Nord. Elles doivent retenir l'attention et avoir le soutien de tous les démocrates de part le monde. Elles n'ont pas à être l'objet d'obscures manipulations, meurtrières de l'oligarchie dictatoriale, bénie par les puissances occidentales.
L'impunité accordée aux agresseurs découle de cautions économiques et géopolitiques qui tournent le dos aux intérêts des populations.
L'atteinte à la vie humaine, droit premier parmi les droits, est l'expression suprême de la répression comme instrument politique et de l'institutionnalisation de l'impunité.
Nous, membres du Collectif Solidarité M'zab, sommes déterminés à agir pour que cesse cette politique d'apartheid.
Paris, le dimanche 19 janvier 2014
Premiers membres :
Ait Bachir Ahmed
Ait Djoudi Ali
Arab Hamid
Baba Aïssa Soad
Bakir Mohand
Bensalem Achour
Boukhlifa Zaher
Boumekla Madjid
Haddou Bariza
Hebib Youcef
Hireche Hacene
Lateb Azzedine
Matoub Malika
Gacem Mokrane
Ouachek Karim
Slifi Hocine
Tagzout Mourad
Zirem Youcef
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Durant la guerre d'indépendance contre la France, ils ont assassinés la tête pensante, que l'on qualifié par la suite de JEAN MOULIN, Algérien, le regretté Abane Ramdane, ils ont trahi le Colonel Amirouche, qu'ils ont donné à l'armée française, après l'indépendance ils ont assassiné Krim Belkacem, Khider, Boudiaf, Ali Mecili, le dernier en date c'est le chantre, poète de la défense de la culture et de la langue Berbère, MATOUB LOUNES, et bien d'autres, parmi ces imminentes personnes toutes mortes pour l'idéal de l'Algérie, pour défendre notre culture et notre langue, auxquels il faut ajouter des milliers de morts assassinés durant les années noires au nom d'un dieu, auquel ces criminels ils ne croient pas, bien souvent nous trouvons parmi les assassins des Berbères.
Je n'évoque pas les trahisons historiques des guerres, contre nos ennemis qui envahissaient le pays, pour ne pas dire les pays des Berbères.
Q'avons-nous fais pour les vengés, qu'elles actions avions nous menées, pour exigeait que les criminels paient leurs forfaits des assassinats des innocents, qu'avons fais que ces criminels paient de leurs vies leurs crimes, nous n'avions rien fait, noircir des pages sur inter-net souvent pour se faire voir, cela ne sert à rien, commençons par faire le nettoyage parmi nous, s'il le faut éliminer nos traitres, je ne dis pas qu'il faut verser le sang, mais au moins chasser de notre communauté Berbère.
Ensuite, montrer que nous sommes les maîtres chez nous, dans les régions où nous sommes majoritaires, rejeter cette langue étrangère de nos territoires et imposons notre écriture, notre histoire, et notre culture Berbère.
Cela ne sert à rien de créer des collectifs qui ne font changer rien, qui ne prennent aucune initiative, qui ne savent même par où commencer, ni comment organiser des vrais comités d'action actifs dans chaque quartier de nos villes et villages pour nous faire respecter sur nos territoires.
Sans cela il est inutile de noircir des papiers et perdre son temps dans les paroles en l'air.
Quand le régime est en manque d'idées et de perceptives, il fait appel à des notions qui ont fait leur preuve, à savoir : l'unité de la nation, la main de l'étranger, les ennemis de l'intérieur et de l'extérieur de l'Algérie, apparemment la mèche M'Zab est trop mouillée, elle ne prend pas feu, elle n'arrive pas à s’enflammer, ils finiront par trouver quelque chose, soit dans la vallée du M'Zab, soit ailleurs, la raison du plus fort est toujours la meilleure, suivez mon doigt, il indique Val de Grâce ou peut être les Invalides, les voies du seigneur sont impénétrables alléluia, dites amen.