Ali Benflis, président : la réforme de la justice (I)

Ali Benflis.
Ali Benflis.

El-Asl, tadjadith ne permet pas à ses sujets biologiques de se démarquer de la droiture des valeurs ancestrales et du devoir du sacrifice pour protéger le berceau de notre liberté. (Brahim Gater)

Restituer à la justice ses droits inaliénables pour qu’elle puisse jouir de ses devoirs au service de la patrie et du citoyen. La justice doit être au-dessus de tous et tous pour une justice de droit, la dignité de l’Algérien et de sa confiance dans l’état dépend de la force de ce corps qui doit retrouver son indépendance pour assurer et garantir la juste liberté de notre peuple. 

La politique des collèges et de citoyens de zone doit disparaître pour laisser place à la légitimité du droit d’avoir des droits et arriver à construire une Algérie à l’image de ceux et celles qui ont combattu l’injustice et que certains ne sont plus de notre monde. Notre devoir est de rester fidèles aux valeurs et aux sacrifices suprêmes de ces hommes et femmes, ces chouhadas et ses moudjahidines qui souffrent devant la douleur brulante et la misère de notre peuple, cette population de l'Algérie profonde marginalisée par l’usure du temps et les politiques de corrosion et de mal formation.

Le chantier de la réforme est gigantesque, l'adhésion de toute la société avec ses composantes en verticale et horizontale est importante pour arriver à mettre en place les prémices d’une justice exemplaire garante des droits de l’homme et du citoyen. Bannir de notre pays les traces d’une justice de deux poids deux mesures, une institution qui fonctionne toujours au service du pouvoir exécutif et par privilège elle reste à la disposition des réseaux du clientélisme, de l’affairisme, du trabendisme et de si flen et lala feltana. 

La politique de la recommandation verticale pour satisfaire des privilèges à certaines personnes qui demeurent au-dessus de notre citoyenneté, ces interventions qui relèvent d’un comportement anti-civilisationnel et honteux (h’chouma) et qui passent par des violations illégitimes et immorales des droits du citoyen et de ses institutions ne doivent pas exister dans une société qui se respecte et qui se construit dans la direction du respect des valeurs humaines. 

Ce comportement néfaste qui gangrène la santé des institutions de la république, entache l’image de notre administration et encourage la pratique de la répression et de la rechoua. Le citoyen est pris dans le piège de Adhen Essir essir, une pratique qui se perpétue à travers l’ensemble des structures de l’Etat et à des mesures dramatiques. Un commis de l’état sincère et propre est rejeté par ce virus de la corruption, évolue difficilement dans son corps de métier, poussé à la démission ou à la mise sur la voie de garage par les partisans de la corruption et demeure une personne non grata, reste victime de ses valeurs d’ordre morale, de son amour profond et sincère envers la patrie et de son attachement au code de l’éthique. 

La justice est la colonne vertébrale de la prochaine phase de transition vers une société de citoyen, une société de droit, une république démocratique et populaire et une fierté de tous les citoyens de leur citoyenneté. 

Cet ouvrage qu’est d’une importance capitale, sa réalisation et sa réussite exige de nous le choix d’un homme à la trompe de cette mesure par ses compétences, sa formation, son expertise, ses connaissances du secteur et la maitrise des mécanismes techniques, administratifs et juridiques en vue de mette en place les voies et les options compatibles à la réforme et à l'édification d’un corps de justice qui fera la fierté de tous ceux qui aiment notre Algérie. Un homme qui accorde un grand respect à son appartenance à la ligne d’El Oussoul, à la famille révolutionnaire et son attachement aux droits de l’homme. Notre Algérie et notre peuple seront fière de porter leur choix à notre frère et Ali Benflis au poste du futur président. 

Son parcours, ses positions, son refus et sa démission du poste de Garde des sceaux en juillet 1991 face à la pratique d’internement expéditif et sans jugement prouve son intégrité et sa fidélité indéfectible à la justice et au droit.

Dans cette perspective, pour justifier notre choix et les raisons de la confiance qui nous anime et nous motive, je vous invite à une rétrospective historique de la vie de notre frère Ali Benflis. Une histoire d’attachement à la patrie, à la révolution, à nos valeurs, à notre histoire, à la justice et à la liberté, 

Ali Benflis est de ceux qui par un accident tragique est devenu le destin heureux pour tout une nation, alors qu’enfant qui commençait à connaitre le monde un tragique malheur par la perte d’un père merveilleux dans des conditions atroces et inhumaines, c’était le premier canevas qui conditionna sa psychologie juvénile et qui déterminera par enchainement tous son comportement et son tempérament future « le sentiment d’injustice » ce vide abyssale qui ne peut être compensé que par une lutte acharné a l’instauration d’une finalité de justice, ... son aspiration profonde de justice se trouve être le vœux et le souhait profond de toute la nation algérienne depuis que les premiers romains ont frôlé notre sol jusqu’à nos jours. Il est claire que par plusieurs entrecoupement historique que le sort de la nation et d'Ali Benflis sont liés.

En général c’est à l’enfance et son terme l’adolescence que se déterminent les prolégomènes de nos comportements futurs et les profils psychosociologiques qui en découlent, Benflis dès sa plus tendre enfance était confronté à un vide sidéral d’injustice, au début par l’assassinat brutal et inhumain de son père et son frère ainé par la horde colonial, par la suite a la tournure politique du pays après l’indépendance qui ne répondait pas (dans notre conscient et inconscient collectif) aux sacrifices dans lequel sa famille et toutes les familles algériennes ont consenti, ce vide de par nature doit être rempli et s’il le faut par se qui l’efface et rien ne peut le faire au mieux que la ‘"justice et la liberté", c’est à ce stade, dans ce creuset de l’enfance-adolescence que sa personnalité se forgea et déterminera son amour profond de la justice et son espoir infatigable de liberté.

Notre devoir est de sauver la patrie de l’effondrement, de travailler notre pays avec art et amour, d’apporter la joie de vivre à notre peuple et d’assurer un avenir certain aux générations futures. 

Démos (Brahim Gater)

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Commentaires (24) | Réagir ?

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Bachir ARIOUAT

Du neuf, s'il vous plait, du neuf, assez des vieillards qui ont mangeaient à tout les râteliers des mafieux de la D. R. S. n, et compagnie, mettez des personnes capables de travailler seize où dix huit heures par jours et apte à se déplacer pour exercer les vrais contrôles sur le terrain, pour qu'il puisse donner un coup de pied dans fourmilière.

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yacine AITLBACHIR

on a pas une courte memoire ce t ex ministre de la justice qui a insulte la kabylie et les kabyle une fois. qu il sache bejaia n est une prairie de younes et compagnie. vous les racistes qui ont cautionne se systeme en 63 et ayant le pouvoire a plus de 40ans dont vous aviez tues assassine la kabylie et le kabyle. ils voterons jamais pour vous ni belkhadem ni mihzanou. QLQ HOMMES HONNETES PEUT ETRE A L IMAGE DE MOKRANE AIT LARBI OUYAHIA AHMED ET MOULOUD HAMROUCHE. A DEFAUT LAKHDAR BRAHIMI OU MT TAHAR YALA.

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