Désenchantés, les Algériens !!!

Alger
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C'est parce que leurs cœurs avaient été si malmenés qu'ils avaient une fois de retour chez eux accepté à jamais les prisons de leurs milieux…

Je ne sais pas pourquoi certains et certaines tournent casaque. Et leur gentillesse, envers d’autres, considérés avant et respectés, se transforme lorsque ceux-là tentent de comprendre, en flopées d’injures envers eux et en vilains mépris difficilement contenus. Pour moi on a tous droit à l’expression sans que ce soit nécessaire qu’on sorte de Harvard. Ne dit-on pas que seul le langage du cœur…

Je fais l’effort de parler le langage des fleurs et de la tendresse. Et si je peine assez tant les réalités restent si dures et les tabous tels des rocs, mon mérite est celui de toujours essayer afin que mes mots tentent de toujours supplanter celui des violences et des tristesses, et des agressivités. J’ai souvent de la peine à accepter les voltes face des autres. Et dans mes grandes naïvetés, pourquoi mes persistances à croire qu’on ne prête qu’aux riches ? C’est sûrement les effets du milieu où je vis !

Quand à ce qu’on récolte sur les réseaux sociaux, il faut se contenter des partages instructifs, de tous ces êtres préoccupés à partager le savoir, informer jusqu’ au bout du monde. C’est assez sans attendre que quelqu’un ou quelqu’une vient transformer notre vie surtout si l’on s’est laissé foutre soi-même comme volontairement dans des sortes de drôles de prisons en ayant pour quelques raisons hier chuté et été transformé en désenchanté.

J’ai cherché les respects
J’ai cherché l’amour
Et j’ai cherché les amitiés…

Et tous les minables
Qui se croient immortels
M’ont ignoré
M’ont traité de malade

J’ai cherché les respects
J’ai cherché l’amour
Et j’ai cherché les amitiés…

Et tous les minables
Qui se croient immortels
Ils m’ont traité de malades
En me racontant des salades

J’ai cherché les respects
J’ai cherché l’amour
Et j’ai cherché les amitiés…
Mais il faut croire rien de tout
Cela ne leur importe !

Et dans les renoncements à tout
Je me suis enfin trouvé avec moi
A voir souvent se lever le jour
A voir souvent tomber la nuit

De Boghni, Amokrane Nourdine

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