Sellal fait assaut d’assurances sur la santé de Bouteflika

Le président Bouteflika a encore disparu des écrans.
Le président Bouteflika a encore disparu des écrans.

Le président encore une fois mystérieusement absent, le premier ministre se charge de rassurer les Algériens sur sa santé. A croire que quelque chose ne tourne pas rond.

Il n’y a rien à dire, le carnet de santé du président de la République est une sacrée préoccupation en haut lieu.

En plein visite du premier minsitre français en Algérie, Abdelmalek Sellal s’occupe de faire taire encore une fois les rumeurs sur la santé du président. "Je peux vous affirmer qu'il est (Bouteflika) en bonne santé et que nous allons le voir tout à l'heure", a déclaré M. Sellal, lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault, en visite officielle en Algérie, rapporte l’APS.

Il faut rappeler que jusqu’au début de la matinée, les médias laissaient planer le doute sur une éventuelle rencontre entre Abdelaziz Bouteflika et le premier ministre français.

A une question sur la candidature du président Bouteflika à l'élection présidentielle pour un quatrième mandat, M. Sellal a répondu: "s'il veut poursuivre sa mission, il le décidera en son âme et conscience". "Il a beaucoup fait pour ce pays", a-t-il souligné. Comme pour rendre hommage au président, Abdelmalek Sellal ajoute : "J'étais à ses côtés pendant longtemps, c'est un grand Monsieur". Le temps utilisé par le premier ministre pour parler du président laisse songeur.

Il faut rappeler que depuis plusieurs mois, le président Bouteflika ne fait plus de sortie publique. Même la signature de carnet de condoléances de Mandela à l’ambassade sud-africaine, il lui a fallu chargé le président de l’APN. Ses rendez-vous sont triés sur le volet. Hormis Gaïd Salah et Abdemalek Sellal avec lesquels il se montre officiellement, il ne reçoit qu’exceptionnellement comme cette rencontre, sans image, avec Ramtane Lamamra aujourd'hui lundi, selon l'APS. Le 26 novembre, il avait reçu le maire de Paris Bertrand Delanoë, première personnalité occidentale à le rencontrer depuis son retour à Alger le 16 juillet après 80 jours d'hospitalisation en France pour un AVC. Jean-Marc Ayault devrait être le deuxième homme politique à le voir.

Bouteflika avait par ailleurs reçu en novembre Ghannouchi, le responsable tunisien d’Ennahda et le leader de l'opposition tunisienne Nidaa Tunes, Essebsi. 

Yacine K.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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djamel rami

Oui c'est vrai il beaucoup défait dans ce pays!

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R A M E S S E S II

@Cheikh Yacine:

il faudrait passer aux choses sérieuses mon frère, vous les journalistes, il faut occuper le terrain de l'économie, que ce coté stérile de la chose, Bouteflika, Bouteflika, Bouteflika, Bouteflika, à longueur d'articles,.

Cet homme a fait du mal, laissons le dans son coin, il payera avant de s'en aller, il a tué, il a trahit, il a volé, il a fait pleurer plus d'une mère, il a mis des innocents en prison pour des vérités dites et écrites par des gens honnêtes, c'est un homme diable, laissons le dans sa misère, et surtout oublions le, prions dieu qu'il continuera même pour un 10 éme mandat, la vie n'en vaut pas la peine si on part de cette terre avec une étiquette de voleur et de criminel, ce n'est moi qui le dit, c'est la cour des comptes déjà en 1981!

RMII

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