Abdelaziz Bouteflika, une si longue... convalescence

Rentré au pays en juillet, le président est toujours convalescent.
Rentré au pays en juillet, le président est toujours convalescent.

Rentré de la France le 16 juillet dernier, où il avait été admis suite à un AVC, le Président Abdelaziz Bouteflika est toujours en convalescence, selon ses proches, notamment le ministre algérien du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement et de l’Industrie, Amara Benyounes. Pourquoi donc une si longue convalescence ?

Suite à un accident vasculaire cérébral fait en avril dernier, Abdelaziz Bouteflika a été admis à l’hôpital Val-de-Grâce de Paris pour y être soigné. Le Président algérien restera en France pour des séances de rééducation au centre des invalides pour rentrer en Algérie le mardi 16 juillet en ... fauteuil roulant.

"Strict repos en vue d’un total rétablissement"

Dès lors, les questions fusaient de partout s’agissant de sa capacité à gouverner le pays compte tenu de son état de santé. Et pour calmer les esprits, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, s’étai à l’époque empressé de multiplier les déclarations rassurantes sur l’état de santé du Président : "Je voudrais rassurer nos concitoyens sur l’état de santé de Monsieur le président de la République. Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital Val-de-Grâce de Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement".

Nous sommes en fin novembre, donc quatre et demi que Bouteflika est sorti d’hôpital et suit sa convalescence. Sa sortie le dimanche 29 septembre, alors qu’il présidait son premier Conseil des ministres de 2013 qui aura duré quelque deux heures de temps, avait donné un brin d’espoir aux Algériens quant à la santé retrouvée de leur Président. Ce qui était apparemment de la poudre aux yeux. Car depuis lors, aucune autre apparition publique de Bouteflika.

Une si longue... convalescence

Alors que les Algériens se disent que leur Président est en principe complètement rétabli, voilà que jeudi 28 novembre, donc il y aa tout jute deux jours, le ministre algérien du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement et de l’Industrie, Amara Benyounes, invité de la chaîne d’information France 24, révèle que le Président Bouteflika "poursuit sa convalescence" en Algérie depuis son retour d’hospitalisation en France. Mieux (ou pire), il annonce que le Président "va beaucoup mieux".

Ce qui a le plus heurté le citoyen lambda, c’est la réponse du ministre à la question du journaliste de savoir si Abdelaziz Bouteflika était en bonne santé. "Je l’ai déjà dit, il ne va pas diriger l’Algérie avec ses pieds, mais avec sa tête… sa tête fonctionne ! (...)". Si le ministre insiste sur le fait que la tête de Bouteflika fonctionne, il serait dès lors légitime de se poser la question de savoir qu’est-ce qui ne fonctionnerait pas alors chez le Président algérien ?

Toujours est-il que Bouteflika n’a pas fait d’apparition public depuis son retour en Algérie, le 16 juillet, en fauteuil roulant. Actuellement, il va vers son cinquième mois de convalescence. Une si longue convalescence qui ne dit pas son nom, et qui fait l’objet de nombreuses interrogations.

Hamid Malick/Afrik.com

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Amchoum Amghar

Comme tout traître qui se respecte, Amara Benyounes ne doit rater aucune occasion pour donner des gages d'allégeance au clan d'Oujda auquel il est étranger. C'est le propre et la raison d'être d'un traître. Le zèle est encore plus ostentatoire quand sa baguette de pain et son assiette de frites sont en jeu. Les gens de ma génération se souviennent et peuvent en témoigner. Pendant la guerre de libération, nous enfants, avions beaucoup plus peur des harkis que des soldats français. Ce sont les harkis qui nous donnaient des coups de pied pour rien du tout. Enfin, presque. Pour le plaisir peut-être. Pour l'histoire ou pour l'anecdote, un jour les harkis avaient encerclé notre petit village et l'avaient arrosé d'essence pour y mettre le feu. Heureusement pour nous que leur capitaine (un français bien sûr) était arrivé à temps pour les stopper dans leur opération macabre. Ils voulaient nous "brouli" tous; enfants, femmes, vieillards, ânes et chèvres.

Quand au cerveau de votre maître, dommage qu'il ne soit pas atteint car c'est quand il fonctionne qu'il est plus nuisible au pays. N'est ce pas après avoir mûrement réfléchi qu'il avait nommé Belkhadem au poste de 1er ministre et lui ouvrir ainsi grand appétit pour la présidence d'une république qui se veut populaire?

Alors quoi vous dire de plus monsieur Benyounès si ce n'est qu'à votre place, j'aurais beaucoup honte?

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Khalida targui

moi je pense que c'est le seul vivant du bled on ne parle que de lui de sa tete de ses jambes s'il lui arrive une moussiba par exemple mourir come tout le monde c'est la fin du monde, moi je conseille au Matin de le representé en bébé Robobaby car il va tous nous enterrer

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