Boualem Oussedik, ancien officier de l'ALN, est décédé

Boualem Oussedik, ancien officier de l'ALN, est décédé

Boualem Oussedik, responsable de la cellule de propagande de la wilaya IV historique, est mort mercredi à Alger à l’âge de 85 ans, a-t-on appris auprès de membres de sa famille.

Le capitaine Boualem Oussedik a, durant la guerre de libération nationale, assuré la direction de la cellule de propagande de la wilaya IV aux côtés du colonel M’hamed Bougara. Il a été ensuite responsable de la même cellule à la Zone Autonome d’Alger avec le commandant Azzedine.

Il a été également ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) au Mali et en Suède, notamment.

Après l’indépendance nationale, il a occupé notamment les postes de secrétaire général respectivement au ministère du travail et du tourisme, et a également été député à la 1re assemblée constituante. Il sera inhumé jeudi après la prière du Dohr au cimetière d’Al Alia, selon ses proches.

APS

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Emiliano Zapata

Toutes mes condoléances attristées à la famille de ce grand homme, véritable combattant pour l'indépendance, mort presque dans l'anonymat et dont aucun média n'a parlé exépté le Matindz. Comme tous les hommes et femmes sincères de ce pays il s'en est allé sur la pointe des pieds mais la tête haute, la conscience tranquille et le devoir accompli. Reposez en paix grand homme de conviction, l'Algérie authentique vous doit beaucoup.

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oziris dzeus

Parti sans laisser de livres, sans avoir été interviewé par les télés algériennes. Il est parti sans écrire ses mémoires. C’est comme ça que la bande à boutef, peut continuer son imposture sans aucune inquiétude. Ce sont tous ses gens qui meurent sans dire la vérité, qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouvent et les algériens et l’Algérie. Des acteurs importants de la révolution de 1954 se taisent sous le fallacieux prétexte qu'ils ne veulent pas que l’Algérie puisse subir un malheur. Ce malheur, l’Algérie et les algériens le vivent depuis l'été 62. DJAOUT est mort assassiné parce qu’il voulait justement que les gens parlent et disent les vérités avant de mourir, au risque de mourir. La mort est aux trousses de chacun et elle finit par avoir l'âme de chacun, alors pourquoi l'attendre et en avoir peur. TAHAR a raison, dit la vérité et meurt, sinon la vie ne sert à rien. Et c’est ainsi que l’HISTOIRE de l’Algérie est perdue a jamais.

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