Rapport accablant de la Laddh de Chlef

Rapport accablant de la Laddh de Chlef

La Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme de la wilaya de Chlef a rendu public son rapport sur la situation des droits de l'homme en 2013 dans cette wilaya. Bureaucratie, crise de habitat, drogue, prostitution, interdiction de manifestations,etc, l'inventaire établi par cette association est renversant.

01) Le bureau de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme de la wilaya de Chlef a enregistré des contestations populaires réitérées de citoyens en divers points de la wilaya exprimant leur ras le bol de leurs conditions de vie misérables qui ne cessent d’empirer. Principalement dans les zones rurales isolées où le citoyen lutte par tous les moyens qui lui en coutent afin d assurer sa survie et bénéficier de son droit des implications du développement local sachant qu’il est privé des simples nécessités de subsistance digne tels que l’eau, le gaz, les communications et voies adéquates de transports, ceci sans évoquer le fait que la frange des jeunes ne dispose d’aucunes possibilité de travail, de formation, promotion et tout ce qui pourrait les aider à se faire une situation sociale, bâtir un foyer familial, etc.

Aujourd’hui, la situation sociale et économique concernant les diverses catégories de citoyens dans la wilaya de Chlef se caractérise par des disparités flagrantes. Ainsi, le niveau des classes moyennes, des salariés et des couches déshéritées des chômeurs qui ne cesse de déchoir cela aggravé par, entre autres, les vicissitudes du pouvoir d’achat. Alors que leur fait face une catégorie limitée de jouisseurs privilégiés vivant dans l’opulence criarde par certains aspects extrêmement gaspilleurs et immoraux attentant aux bonnes mœurs. Alors que l’érosion du pouvoir d’achat imposé par les lobbys de ces derniers aux citoyens ne cesse de s’aggraver tandis que les salaires des couches laborieuses ne suffisent plus, depuis assez longtemps, à faire face convenablement aux besoins essentiels de larges couches de la société chélifienne. Ce qui impose d’entreprendre des mesures urgentes et des initiatives appropriées à même de réduire de cet écart socioéconomique profond et liquider les différentes formes de pauvreté, de marginalisation et d’exclusion.

02) De même que le bureau de la LADH de la wilaya de Chlef fait part de sa perplexité face à la problématique de cette situation qui perdure des constructions en préfabriqué (baraques) alors que la catastrophe d’El Asnam du 10 octobre 1980, le plus violent séisme en Algérie jusqu’ici, vient de voir la commémoration de sa 33e année par les Chélifiens de plus en plus dépités par l’incapacité à régler définitivement la question de ces baraquements et que les méandres d’une bureaucratie figée aggravent. A tel point qu’il est devenu « tabou » d’évoquer la problématique des "baraques" alors que pas moins de 6 walis se sont succédés à la tête de la wilaya de Chlef et que plus de 41 délégations ministérielles aient été en inspection d’évaluations des dégâts et projets de réhabilitations des habitats en dur dans la région sans que le dossier en instance ne trouve sa solution satisfaisante jusqu’à ce jour. En dépit de cela, le bureau de wilaya de Chlef a maintes fois attiré l’attention des autorités sur les dangers potentiels pouvant résulter de cette négligence sachant que ni la somme de 1,5 million n’a été attribuée aux sinistrés, ni les dossiers du préfabriqué en souffrance n’ont été réglés, ni des habitats n’ont été détruits et reconstruits en dur, ni de quelconques autres initiatives d’apaisement n’aient été entreprises en vue de parer aux risques futurs… 

03) Le citoyen des zones rurales, comme signalé, a très peu bénéficié des atouts du développement de la wilaya pour ne pas dire qu’il n’a rien vu venir du tout de toutes ces sommes faramineuses qui ont été dépensées dans des projets qui se sont limités à l’édification d’équipements d’embellissements, dans la plupart des cas et suivant des voies de réalisations divergentes d’une contrée à une autre. Et en considérant ce qui a été mis en chantier jusqu’ici en matière de réalisations à travers la wilaya, force est de constater que ces exécutions ne sont point à la hauteur des attentes des citoyens. Et par ailleurs, au plan des initiatives d’utilité publique au profit du citoyen, comme les équipements publics sanitaires, éducatifs et autres programmes d’habitats appropriés, ces réalisations les chélifiens n’en ont pas été bénéficiaires jusqu’à ce jour, continuant à subir les affres de l’épineux problème du logement. Et ce qui est surprenant, à ce propos, c’est qu’un parc d’attractions en cours de réalisation ait atteint le coût astronomique dépassant celui de mille logements alors que le reste des équipements vitaux tels que ceux de la santé, de l’éducation, de l’habitat en dur, etc., sont dans le besoin prioritaire de grands apports financiers afin de pallier aux nécessités pressantes qu’exigent les services publics au profit du citoyen.

04) Le droit au logement : La politique du logement social dont l’Etat cherche à travers elle à alléger la crise dans le secteur n’a point diminué de son ampleur du fait qu’elle n’a pas été à la hauteur des attentes et les revendications contestataires sont demeurées telles quelles, sans évoquer la maffia de l’immobilier prépondérante dans ce contexte. Et ce au moment où le phénomène des constructions anarchiques s’est amplifié par l’intermédiaire de lobbys acheminant des individus déshérités dans le but d’opérations de business et qui continuent d’activer sans que les autorités interviennent pour éradiquer ce fléau. A tel point que l’extension de ces constructions anarchiques dans la wilaya de Chlef suscite des interrogations quant à leur prolifération illicite à plus forte raison que certains particuliers sont passés maitres dans l’appropriation de la propriété publique et la spoliation, tout autant, de terrains privés et la construction de leurs édifices sans permis d’autorisation légale, contrevenant aux lois en usage. 

05) D’autre part la LAHD déplore les dépenses des deniers publics sans que les citoyens n’en bénéficient que rarement. De même que le bureau de la wilaya de Chlef de l’institution des Droits de l’Homme déplore le fait que le 05 juillet 2013 certains éléments qui ont eu maille avec la corruption aient pu bénéficier de la grâce présidentielle. Comme cela a été le cas, par exemple, pour le sieur Boussoura Laid, un commerçant de la ville d’Ouled Farès dans la wilaya de Chlef, qui était poursuivi pour des affaires graves, ce qui n’est pas sans entrainer des récriminations déconsidérant la législation de l’année 2006 portant lutte contre la gangrène de la corruption.

06) Par ailleurs, le phénomène du suicide a pris des proportions alarmantes dans la wilaya de Chlef, particulièrement au cours de l’année 2013 durant laquelle son acte s’est dangereusement propagé d’une façon horrifiante parmi les couches des jeunes de la wilaya de Chlef. Ces derniers passant à l’acte, souvent en proie à la dépression, le sentiment d’échec et de dépréciation de soi, entre autres, qui les empêchent d’envisager lucidement des issues salutaires ou des voies de résolution de leurs accablantes détresses aggravées par leur marginalisation sociale, les refoulements bureaucratiques, le sentiment conséquent de «hogra» éprouvé, etc.

07) Sur le plan sécuritaire du citoyen, le bureau de Chlef attire l’attention sur la criminalité croissante dans la région qui assiste à une hausse inquiétante des crimes meurtriers et des vols qui se sont multipliés de façon terrifiante dans les diverses zones de la wilaya. Ce qui laisse craindre que la wilaya qui était caractérisée sur ce plan par un cadre relativement paisible, s’est retrouvée plongée dans une spirale de violence délinquante très préoccupante. Cette dernière résultant de la hausse vertigineuse du taux de chômage au sein des couches juvéniles, sans évoquer les nombreux dépravés bénéficiaires des "abondantes séries de mesures de grâce", en maintes circonstances. Alors que les données vérifiables attestent que la plupart des crimes commis dans la wilaya de Chlef sont le fait de repris de justice, ce qui a tendance à encourager certains criminels à commettre des actes délictuels en série malgré qu’ils aient été incarcérés et libérés plusieurs fois.

- La situation dans les prisons : A ce sujet, le bureau de Chlef de la LAHD a été destinataire d’une plainte émanant des incarcérés qui se plaindraient, entre autres, du non suivi du contrôle médical

08) Par ailleurs, le bureau de la wilaya de Chlef attire l’attention sur l’augmentation dans la région des points de ventes illicites de boissons alcooliques en des endroits qui sont devenus connus et où se répandant les fléaux de la drogue, de la prostitution, etc., que gèrent clandestinement la maffia locale du crime en diverses contrées, telles que les périphéries de Zeboudja, Sidi Akkacha, Chegga, Oued Fodda, Chettia, Sendjas.

09) De même que le bureau de la wilaya de Chlef a relevé l’extension du phénomène de la bureaucratie tentaculaire au point que le citoyen passe la plupart de son temps devant les guichets administratifs pour confectionner les lourds dossiers qui occasionnent bien souvent des malaises et des dépressions du fait des va et vient interminables auprès des services des mairies, dairas, etc. Ceci à tel point que des observateurs considèrent que l’opération de retrait de la paperasse administrative pour la constitution de dossiers en Algérie et à Chlef en particulier, est devenue un sérieux problème qui nécessite le délai approximatif d’un mois pour le régler. Surtout en présence de la bureaucratie gérant comme elle l’entend l’administration, le citoyen n’entendant plus aujourd’hui que ces propos des bureaucrates à son adresse et dont il cherche une interprétation : "dossier incomplet", "le responsable est absent", "revenez demain", etc.

Pour ce qui concerne le droit à la réunion et à la manifestation, le bureau observe que durant cette année diverses manifestations ont été interdites et plusieurs autres réprimées avec recours à l’emprisonnement parfois de manifestants. Citons à titre d’exemple, l’évènement à Zeboudja les 23et 24 octobre 2013, journées lors desquelles près de 40 jeunes ont été interpellés et 9 d’entre eux maintenus provisoirement en prison en attendant leur jugement.

10) Le droit à la santé : Le bureau de la wilaya de Chlef de la LAHD s’interroge sur l’opportunité des camapagnes de vaccination dans la wilaya qui interviennent à chaque fois sans qu’en soient désignées les parties responsables. A cet effet, le bureau de Chlef reproche la gestion anarchique dans ce secteur et ce qui en résulte comme absence totale de statistiques d’évaluations exactes des besoins en matière de santé publique. Ceci alors que des milliers d’enfants restent privés de vaccinations, le Ministère de la santé devant assumer la responsabilité de la procuration suffisante des moyens de vaccination de tous les enfants conformément au quota déterminé internationalement suivant des critères scientifiques, exclusivement. Aux fins d’assurer à temps la vaccination de l’enfant et le prémunir contre les virus et maladies infectieuses, sachant que tout retard enregistré peut entrainer des conséquences négatives.

De même que le bureau de la wilaya de Chlef a relevé la faiblesse du financement du secteur de la santé publique et une hausse relative des dépenses en matière de soins médicaux familles chélifiennes, des déboursements avoisinant les 48 °/° de dépenses sociales pour subvenir aux besoins des traitements sanitaires. Ceci en raison de l’échec des dispositifs de l’assistance sanitaire et des services publics annexes de la prévention dans ce contexte où les frais de traitements sont extrêmement couteux pour l’humble citoyen aux modestes revenus. Alors que parallèlement, la situation dans les hôpitaux laisse à désirer compte tenu du manque de spécialistes, de moyens logistiques appropriés, de la hausse des frais de traitements et du manque des médicaments, sans évoquer les contradictions relevées dans la gestion financière des centres de santé et des salles de soins.

Les droits de l’enfant :

Malgré que l’Algérie ait parafé la convention des droits de l’enfant et ses deux protocoles annexes, force est de constater que la situation de l’enfance à Chlef s’est davantage dégradée avec notamment la consommation des alcaloïdes, les agressions sexuelles sur les enfants et leur exploitation dans le travail. De même que le bureau de la wilaya de Chlef déplore certains dépassements attentant aux droits de l’enfance, en signalant entre autres :

- Le constat effarant de la continuité du nombre de décès excessif à leur naissance

- L’accroissement des crimes de viols dont la toute récente affaire de viol suivie d’assassinat d’une adolescente dans la commune de Zeboudja et par ailleurs l’exploitation des enfants miséreux dans des activités clandestines de ventes de cigarettes, de pain domestique, de mendicité, etc. 

- La marginalisation de l’enfance assistée à Ténès dans des conditions de mort lente en raison de l’absence de lieux adéquats leur permettant une vie digne particulièrement durant la période difficile de l’hiver.

Les droits des travailleurs :

A l’instar des années précédentes, l’année 2013 a connu des perturbations sociales avec les nombreuses grèves enregistrées dans nombre d’institutions du secteur public et parapublic, les contestations s’érigeant essentiellement contre la politique d’ignorance et du déni des droits des grévistes qu’affiche le gouvernement vis-à-vis de leurs revendications. Comme l’adoption des fins de non recevoir envers ces revendications en contradiction formelle avec ce que stipule la loi dans ce contexte en matière des libertés syndicales et de l’occultation des droits acquis des travailleurs.

D’autre part, la part énorme des atteintes flagrantes aux droits des travailleurs est enregistrée dans le secteur du privé où ces derniers sont privés de leurs droits les plus élémentaires (carte d’immatriculation de travail, le seuil limite des salaires, l’adhésion aux caisses d’assurance sociale, la détermination des horaires de travail, les congés hebdomadaires et annuels, etc.). Ajouté à cela la série des licenciements abusifs des travailleurs et leur mise au chômage collective et fermetures illégales des entreprises productives sans préavis aucun avec en surplus la criminalisation inadmissible de l’exercice du droit des libertés syndicales.

Le droit à un environnement sain :

Nombre d’indices font état de la situation déplorable du milieu environnemental à Chlef où l’on constate plusieurs atteintes aux droits du cadre de vie des citoyens que ce soit ce qui a trait à l’eau potable, ou la pollution de l’air ou la détérioration des plantations agricoles ou du patrimoine forestier. Alors que d’autre part règne une certaine insalubrité dans nombre de rues et de quartiers populeux qui ne sont pas bien pris en charge par les services concernés, ce qui influe grandement sur la dégradation de l’environnement chélifien, affectant par conséquent la santé des citoyens. Généralement ce sont les gens les plus démunis socialement qui subissent les contrecoups d’un environnement malsain, ce qui devrait interpeller les mouvements associatifs de la société civile pour une sensibilisation des citoyens aux fins d’un meilleur cadre de vie social et assainissement environnemental en concertation avec les instances concernées en vue des décisions à envisager et à entreprendre en commun, conformément à ce que prévoit la législation dans ce contexte.

Politique de préférence et le droit à l'égalité :

Par ailleurs, il est un constat particulier que le bureau de la wilaya de Chlef de la LADDH n’a pas manqué de relever et qui a trait au fait étrange que les citoyens de la wilaya de Chlef subissent continuellement une marginalisation et une exclusion des postes de haute responsabilité, pratiquement depuis 1962 jusqu’à nos jours, aucun citoyen n’a été désigné dans une haute fonction supérieure (telle que celle de Ministre – Président du Parlement- Président du Conseil de la Nation- Président du Conseil Constitutionnel…etc., à l’exception d’une seule désignation de Monsieur Mohamed Teguia ancien ministre de 1993 à 1995.)

En considérant le slogan "Par le peuple et pour le peuple" mis en exergue par les hautes instances dirigeants du pays, l’on ne peut que s’interroger sur les pratiques de ces dernières qui se sont attelées depuis 1962 à nos jours à maintenir la wilaya dans la situation la plus pire qui soit par rapport à celle des autres wilayas du pays. Et ce en parfaite contradiction avec ce recommandent les conventions internationales sur les droits civiques et des politiques d’équilibres régionaux que l’Etat algérien a déjà paraphé pourtant !

Le bureau de la wilaya de Chlef de la LAHD constate à l’évidence que la diffusion de la culture des Droits de l’Homme auprès des citoyens de Chlef nécessite davantage de prise de conscience de la société et son éveil à la question vitale des droits et libertés que la Constitution et les conventions internationales ont consacrés.

La question des droits de l’homme constitue un tout harmonieux aux données interdépendantes et complémentaires, l’ignorance d’un seul aspect de cet ensemble unitaire se répercutera fatalement de façon négative sur les droits et libertés qu’il convient d’assurer à l’ensemble des membres de la société de manière équitable. Ce qui sous-entend que le droit de l’individu dans l’exercice de ses libertés dans une large proportion constitue un fait légal imposant le devoir du respect des droits et libertés réciproques des autres.

La législation répressive des contradicteurs des autorités locales :

L’Algérie, Dieu merci jouit d’une société civile assez vivace et d’une presse indépendante honorable mais malgré cela, les autorités avec le recours aux procédures de la Justice, utilise la législation répressive pour sanctionner les opposants pacifistes. Et en se prenant tout particulièrement à ceux qui cassent le tabou de la critique des autorités. Si bien que le recul des Droits de l’Homme en Algérie est devenue une évidence claire au cours de l’année 2013, l’instance gouvernementale s’appuyant sur un arsenal de lois répressives sanctionnant par la prison les accusés de «discours propagandistes» ou «attentatoires» aux institutions étatiques, cachant machiavéliquement par là les déficiences déviationnistes des autorités locales et centrales.

Les droits de la culture et langues amazighes :

Les droits de la culture et langues amazighes ont connu une évolution importante en Algérie, cependant cet acquis reste en –deçà des attentes du fait des retards en matière de promotion, de vulgarisation et d’intensification à large échelle de ce patrimoine de tous les Algériens qui bute encore à des obstacle en raison des politiques suivies jusqu’ici des discours prometteurs en contradiction avec les actes sur le terrain. Citons pour preuve à cela, l’absence totale jusqu’à ce jour de langue d’enseignement amazighe dans la wilaya de Chlef qui compte pourtant plus de 20°/° d’habitants s’exprimant en tamazight.

En conséquence de ce qui précède :

En conséquence de ce qui précède, le bureau de la wilaya de Chlef de la LADDH souligne :

- sa totale désapprobation de l’état dans lequel se trouve aujourd’hui la situation dégradante des Droits de l’Homme dans la wilaya de Chlef.

- son entière solidarité avec l’activité militante des différentes catégories travailleuses et le soutien de leurs justes revendications légitimes

- Sa condamnation ferme de la violence qui est devenue courante dans le milieu social et sa solidarité agissante avec les victimes 

- Son rejet total et indigné des pratiques scandaleuses de la corruption et de tous les agents vecteurs de proliférations de maux sociaux et fléaux attentant aux bonnes mœurs et menaçant de dépravation les jeunes générations montantes de notre wilaya en peine de reconstruction et en quête de projets promotionnels multidimensionnels aux fins d’une mise à niveau plus ou moins équitable, au diapason de l’évolution des autres wilayas et contrées de l’Algérie souveraine.

Bureau de wilaya de CHLEF 

Président, Houari Kaddour

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Commentaires (1) | Réagir ?

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esperance

Mr Houari a tout dit dans son article, et je rajouterai juste une observation :

IL FAUT LE VOIR POUR LE CROIRE, toutes les administrations (98% du personnel, donc fonctionnaires payés par le contribuable, pratique la rachwa (le racket)... ect.....

et le pire dans tout ça ; c'est que, le vendredi, jours de prière, ces même 98% occupent les premières place dans la mosquée.......

et la.........., l'évidence, nous démontre l'arrogance de ces 98% envers dieu lui même.....

ou il est le comportement du bon musulman,,,, ??????

Désolé!!!!!!,

de dire que dans le règne animal, on observe des comportements bien plus sain que chez certains énergumènes de la race humaines......

et l'exemple donner, aux générations futures (nos enfants) est loin d'être une "éducation" saine.

La tâche de la LADDH s’avère très difficile et pour longtemps........

lah yastorna