Partez Monsieur Bouteflika, vous mettez le pays en danger !

Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika

Par votre faute, Bouteflika ! Vous mettez le pays en danger ! Ne voyez-vous pas que le peuple vous hait et vous vomit. Qu’il vous maudit comme le diable, dont vous êtes devenu l’incarnation pour tous ses malheurs. Partez avant qu’il ne soit trop tard ! Car, vous allez provoquer l’implosion de la société, synonyme de chaos, de destructions et de recolonisation.

Vous vous apprêtez à confisquer un quatrième mandat présidentiel, en reconduisant la violation de la constitution, qui ne vous autorisait à n’effectuer pas plus que deux mandats. Vous l’avez violé pour confisquer la souveraineté législatrice du peuple et pour vous présenter à un troisième mandat. Vous l’avez modifié par la force, contre la volonté du peuple et avec la complicité de l’armée et de tous vos clients ; ces hordes de cyniques et cupides serviteurs sans dignité, ni honneur, qui n’ont d’intérêt que pour les dividendes de la rente et d’aptitude que pour la servitude et le mimétisme, celui de rivaliser avec vous en mépris pour leur peuple et pour les institutions de leur patrie.

Par votre méprise, ne voyez-vous pas que depuis, le peuple vous hait et vous vomit. Qu’il vous maudit comme le diable, dont vous êtes devenu l’incarnation pour tous ses malheurs. 

Alors que le peuple vous a déjà jugé pour avoir vidé le sous-sol de sa terre de ses richesses, d’avoir gaspillé 1000 milliards de dollars pour vos gabegies et votre frénésie d’importations démesurées en enrichissant les pays prospères. Pour ne faire de son espace vital qu’une poubelle à ciel ouvert. Ses hôpitaux réduits à des refuges pour rats et pour chats se disputant les restes humains. Ses veuves errantes, se nourrissant des poubelles. Ses écoles et ses universités sont devenues des voies de garage pour priver la jeunesse des moyens d’éveil et d’acquisition de savoirs pour le développement de la société. Son économie et son agriculture réduites à une expression sans substance, anéantissant toutes potentialités productives. Et la corruption ! Vous en avez fait un mode de gouvernance et un cancer qui range la société, détruisant ses valeurs morales et toute forme de sociabilité. Obstruant ainsi les horizons de son avenir. Toute honte bue ! Abdelaziz ! Dont il y a de Izza en-vous que votre face humaine, hélas enveloppée par tant d’impostures, vous vous apprêtez à lui confisquer encore une quatrième fois sa souveraineté, par la violation de la légitimité constitutionnelle et par le coup de force habituel dont vous excellez : la fraude électorale et la neutralisation de toute opposition à votre système. Vos complices sont toujours là à vous soutenir et vous accompagner dans votre forfait et votre abomination. Pour achever ensembles l’espoir né de l’indépendance nationale, celui qui prédisposait le peuple Algérien à vivre libre et souverain.

Par votre faute ! Bouteflika ! Vous mettez le pays en danger ! Car, après votre mise en scène sournoise, d’élections gagnées à l’avance et réglées comme une partie de plaisir cynique, en récompensant vos lièvres qui vous servent de faire valoir pour service rendu, vous allez provoquer l’implosion de la société, synonyme de chaos, de destructions et de recolonisation. 

Ne voyez-vous pas que le peuple est excédé par vos mensonges, votre incompétence, votre malhonnêteté et votre mépris persistant pour les valeurs et la mémoire de ses martyres. Les votre et ceux de votre système dont sont associés tous ceux, hypocrites et faux opposants, dont les convoitises du pouvoir sont les seuls motivations de leur agitation. Pour tout cela, ne voyez-vous pas qu’il ne cesse de vous suggérer de partir après tant d’abstentions à vos convocations méprisantes pour de fausses élections. Etes-vous devenu si autiste au point de ne pas voir que vous et vos émissaires auprès de lui vous êtes maudits comme des diables par des jets de pierres, en Kabylie, à Khenchela, à Ain Beida et à Oran et ce ne sont que les symptômes d’une colère inconsolable et destructrice, refoulée dans une conscience profondément blessée, bouillonnant comme un volcan à la veille de son irruption.

Que comptez-vous faire indésirable président face au soulèvement populaire, auquel vous serez acculé à faire face ? Rebondir comme un crocodile qui a raté sa proie et lui asséner une énième répression barbare pour mieux le neutraliser par la terreur habituelle de votre système. Comme en 1988 et pendant la décennie noire, par la torture, l’assassinat et la subtilisation des corps aux familles des victimes. Allez-vous remettre au goût du jour votre soif de l’odeur du sang et de la souffrance des faibles et sans défense pour rassasier votre folie meurtrière et votre perversion depuis l’indépendance ? Notre peuple sera-t-il encore une fois avili par la barbarie, en passant de l’une à l’autre sans discontinuer et se soumettre à leurs perpétuations ? 

Ne voyez-vous pas que notre jeunesse aujourd’hui est plus nombreuse et semble plus vigoureuse. Sa soif de vivre libre s’entend très fort dans les réseaux sociaux et résonne sourdement chez les foules de chômeurs qui errent dans les espaces vides de nos villes et villages. Ne voyez-vous pas que par le miracle des NTIC, tout citoyen connecté est devenu analyste politique et militant en puissance. Vos fourberies sont disséquées à la loupe et vos niaiseries caricaturées jusqu’au délire. Le voile est définitivement levé sur vos mensonges et la quête suprême de souveraineté est devenue la condition politique essentielle pour pouvoir panser les blessures béantes de vos impostures.

Partez Abdelaziz Bouteflika et emporter avec vous votre système et vos opposants avant qu’il ne soit trop tard ! Le peuple saura reconnaitre les siens et élire ses représentants issus de ses souffrances et de ses galères. Partez pour vous, pour le peuple algérien et pour notre patrie tant meurtrie dans son histoire. 

Youcef Benzatat

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Commentaires (42) | Réagir ?

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walid crsic

Par votre méprise, ne voyez-vous pas que depuis, le peuple vous hait et vous vomit. Qu’il vous maudit comme le diable, dont vous êtes devenu l’incarnation pour tous ses malheurs

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ali benali

la dimension amazigh sera prise en considération lorsque la famille révolutionnaire sera mise hors d'état de nuire.

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