Les otages algériens enlevés à Gao sont vivants, selon Lamamra

Les représentants algériens à Gao ont été enlevés par le Mujao en avril 2012.
Les représentants algériens à Gao ont été enlevés par le Mujao en avril 2012.

Les otages algériens enlevés à Gao au nord du Mali sont "en vie" a déclaré, lundi à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

Voilà une excellente nouvelle pour les familles de ces fonctionnaires algériens enlevés depuis avril 2012 par le Mujao à Gao, en plein Azawad, dans le nord du Mali. "Les diplomates algériens sont en vie, ce sont les informations de ces derniers jours", a assuré M. Ramtane Lamamra.

"Nous ne voulons pas entrer dans les détails, mais l’Etat algérien restera mobilisé" pour leur libération, a-t-il affirmé lors d’une conférence-débat organisée au siège du ministère à l’occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne.

Le ministre des Affaires étrangères a fait part de son "souhait" pour que ces otages "retrouvent leurs familles respectives, le plus tôt possible". 

En octobre 2012, le Mujao avait menacé dénoncé la décision de l’Algérie de rompre les négociations. Aboul Walid Sahraoui, l’émir au Conseil consultatif et porte-parole de Mujao a confié à Alakhbar, un pure player mauritanien, que la santé des otages est en perpétuelle dégradation. Ils souffrent, ajoute-t-il, de troubles nerveux de peur de subir le même sort que leur compatriote, l’adjoint à l’ex-consul algérien au Mali qui a été exécuté par le Mujao.

Ces nouvelles rassurantes du patron de la diplomatie algérienne redonneront espoir de voir ces diplomates rentrer enfin à la maison.

R.N./APS

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
oziris dzeus

Les otages algériens enlevés en 1962 par le clan de malheur en afrique du nord sont toujours "en survie", privés de libérté, de soins, de justice, d'enseignement, de leurs droits fondamentaux, et sont beaucoup plus nombreux.

avatar
uchan lakhla

Première grosse borde diplomatique de Mr Lamamra, là où les responsables politiques se respectent, une seule règle est de mise, on ne communique jamais sur la situation des otages, toutefois, l’Algérie manque cruellement d’homme au sommet, des apprentis sourciers, des mégalos, des responsables dont la seule mission est d’assurer leur survie dans le système et les privilèges, ne pourront jamais se préoccupés de la vie des citoyens, remarque, si on avait des HOMMES au sens propre du terme, l’attaque d’Ain Amenas n’aura jamais eu lieu, les diplomates à Gao ne seront jamais pris en otage, aujourd’hui on assiste avec amertume et désespoir de la descente aux enfers du pays, une décennie de bricolage à outrance, une décennie de traitrise, de liquidation des derniers piliers de l’état, cela qui ont résisté à la barbarie islamique, le clan de Bouteflika avec la bénédiction de l’armée et les services du DRS vient d’achever, la pente sera très rude, le redressement sera une tâche titanesque, le dur reste à faire, nous avons perdu tous, le peu d’industrie que l’Algérie avait à était liquidé sur l’autel des intérêts de la mafia de l’import import, l’agriculture idem sacrifié au nom de la rente, l’école islamisée, société islamisée par endroit, clochardisée par endroit, l’état ne dispose d’aucune crédibilité chez le citoyen comme chez nos anciens et nouveaux partenaires, le pays est livré pieds et poings liés à la mafia internationale, aux intérêts de la France et de l’oncle SAM, nos diplomates finiront par être exécutés, car l’état ne joue pas son rôle, qu’a fait l’Algérie pour les diplomates exécutés en Irak, walou, nada, les services secrets, au lieu de faire le boulot d’espionnage et contre-espionnage contre nos ennemis, traquent le journaliste, le syndicaliste, le chercheur, …, l’armée au lieu de sécurisé le pays, de traquer les tangos, surveille le pauvre peuple, elle est prête à intervenir pour le mater au moindre claquement de doigt, le peuple reste le seul ennemi du pouvoir, tant que les intérêts de notre ploutocratie de gérontocrate ne sont pas mis en cause, nos ennemis peuvent liquidés tous les algériens, ils s’en fiche éperdument, il suffit juste de se rendre dans un consulat algérien à l’étranger pour voir, en France, les services consulaires ont tabassé un vieillard de plus de 70 ans, quel que soit les compétences de Mr Lamamra, il se trouve dans un système tellement corrompu, tellement obsolète, qu’il ne va jamais servir les intérêts de l’Algérie, à quoi sert de mettre un cœur d’athlète dans un corps atteint d’un cancer en phase terminale ?