L'école privée s’est installée à l’intérieur de l’école publique

Le système scolaire n'est plus ce qu'il était.
Le système scolaire n'est plus ce qu'il était.

Après 50 ans d’indépendance, l’école publique n’est plus ce qu’elle est.

Chaque année maintenant et suite à la pénurie d’enseignants dans certaines matières, l’école publique a changé de slogan, et oui après avoir été l’école du peuple avec une égalité de chance pour tout le monde. Nous observons à chaque début d’année scolaire dans certains lycées avec la complicité de certains proviseurs et certains administrateurs à une ségrégation aussi bien entre enseignants qu’entre élèves. Ce dangereux phénomène touche à l’un des symboles de la révolution algérienne et de la constitution.

Tout d’abord, nous remarquerons que pour certains lycées, la carte scolaire prévoit par exemple 900 élèves au début de l’année ce chiffres dans certains cas atteindre à la fin octobre 1300 élèves ce qui touche à la stabilité de l’établissement et à l’augmentation de la violence. Les proviseurs ne cherchent plus la stabilité de leur établissement seul leur intérêt personnel prévaut et lorsque certains syndicats intègres montent au créneau ces proviseurs haussent le ton et disent que seuls eux sont maîtres dans l’établissement qu’ils considèrent un bien personnel. Et malgré plusieurs publications sur certains lycées connus sur le territoire national pour ces dépassements aucune enquête sérieuse sur ces lycées n’a eu de suite.

Dans ces mêmes lycées nous retrouvons deux à trois classes avec tous les enseignants et parmi eux nous retrouveront que les plus expérimentés alors que les autres manquent énormément d’enseignants ce qui poussent certains parents à demander ces classes et souvent en échange de certains avantages connus. Les changements de classe qui n’étaient pas tolérés par les proviseurs sont aujourd’hui monnaie courante malgré les protestations des syndicats et des professeurs. L’instabilité des établissements est causée par certains administrateurs véreux qui ne cherchent que leur intérêt personnel avec la complicité de la tutelle qui ferme les yeux sur ces phénomènes.

Aujourd’hui les élèves sont sélectionnés dans certaines classes car dans ces établissements nous avons aujourd’hui les classes des pauvres sans professeurs et celles des riches avec tous les enseignants. L’école privée a envahi l’école publique. Dans certaines classes dont la charge a été donnée aux enseignants les plus expérimentés, les élèves ont été sélectionnés suivant leur parent. Nous ne pouvons nous taire sur ce phénomène et nous invitons la tutelle à corriger cette ségrégation à l’intérieur de l’école publique.

Aujourd’hui, la corruption a envahi l’école publique aussi bien pour l’inscription de certains élèves renvoyés que pour le choix des classes par les parents d’élèves. Certains proviseurs sont réputés et leurs nombre continus à augmenter, d’autres en font cette année l’expérience car ces derniers ont compris que la tutelle ne leur fera rien. Le pourrissement a atteint l’éducation et il est temps de combattre cela et fermement.

Hakem Bachir Professeur de mathématique au lycée Colonel Lotfi d’Oran

Plus d'articles de : Forums

Commentaires (10) | Réagir ?

avatar
oziris dzeus

La plus belle Invention de l'homme, c'est bien l’école. la vraie merveille du monde.

Boutef et son clan n'aime pas la beauté, ni l’intelligence, ni le savoir alors ils ont massacré l’école algérienne.

Malgré qu'ils ont envoyé les leurs familles dans des écoles huppées, ils auraient pu laissé l'école algérienne faire son bout de chemin.

Non par jalousie mépris et haine des autres ils détruisent l'école.

boutef veut faire croire que c'est lui le plus génial des algériens et que les autres ne sont que des médiocres.

A voir la qualité des gens qui l'entoure on comprend facilement pourquoi cet acharnement contre l’école algérienne. boutef est au pouvoir depuis 1962.

Et ce pouvoir a tout fait pour faire partir les cerveaux algériens. du service national obligatoire dans des conditions infernales au traitement méprisants qu'ils subissaient quand ils revenaient au pays avec des diplômes a coupé le souffle. évidement avec l'école de boutef les belkhad, aboujer, saidan, bensal, ouldkhal, ainsi que leurs semblables boutef et tous les médiocres qui tiennent le pays, ont un avenir certain et pour longtemps.

avatar
Khalida targui

prof Bachir ces problemes existent partout fi blada depuis longtemps c'est normal oui on les voit normal mais quand vous dites des profs experimentés c'est pas bezaf normal car les directeurs choisissent les eleves pour les donner à des profs nuls corrompus qui acceptent de gonfler les notes et de pas voir le copiage, si c'est des enseignants de grande valeur on le verrait aux resultats du bac c'est come ceux du vote, on les fabrique au ministere, reveillez vous monsieur, vaut mieux pour ces adolescents de ne pas avoir de profs du tout que d'en avoir de cette marque

visualisation: 2 / 8