Abdelaziz Bouteflika remanie le gouvernement Sellal

L'ancien gouvernement est balayé par Bouteflika.
L'ancien gouvernement est balayé par Bouteflika.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé mercredi à un remaniement ministériel, a indiqué la Présidence de la République dans un communiqué dont voici le texte intégral:

"Conformément aux dispositions de l'article 79 de la Constitution, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a pris, ce jour, après consultation du Premier ministre, un Décret présidentiel portant nomination des membres du Gouvernement.

Sont nommés Mesdames et Monsieurs:

  • Abdelmalek Sellal, Premier ministre,
  • Tayeb Belaiz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales,
  • Ahmed Gaid Salah, Vice-ministre de la Défense National, Chef de l'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire,
  • Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, en remplacement de M. Mourad Medelci, appelé à d'autres fonctions,
  • Tayeb Louh, ministre de la justice, Gardes Sceaux,
  • Karim Djoudi, ministre des Finances,
  • Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines,
  • Amara Benyounes, ministre du Développement industriel et de la promotion de l'investissement,
  • Abdelwahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du développement rural,
  • Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des wakfs,
  • Mohamed Cherif Abbes, ministre des Moudjahidine
  • Mohamed El Ghazi, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public,
  • Hocine Necib, ministre des Ressources en eau,
  • Amar Ghoul, ministre des Transports,
  • Farouk Chiali, ministre des Travaux publics
  • Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville,
  • Dalila Boudjemaa, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement,
  • Abdelkader Messahel, ministre de la Communication,
  • Abelatif Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale,
  • Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,
  • Khalida Toumi, ministre de la Culture,
  • Nouredine Bedoui, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels
  • Saoud Bendjaballah, ministre de la Solidarité nationale de la famille et de la condition de la femme,
  • Mustapha Benbada, ministre du Commerce,
  • Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le parlement
  • Mohamed Bemeradi, ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale,
  • Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière,
  • Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des sports
  • Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication,
  • Mohamed Amine Hadj Said, ministre du Tourisme et de l'artisanat,
  • Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des ressources en halieutiques,
  • Abdelmadjid Bouguerra, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrebines et africaines
  • Mohamed Djellab, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget.

Par ailleurs, et en application de l'article 78 de la Constitution, Monsieur le président de la République, a nommé Monsieur Ahmed Noui, ministre sécrétaire général du gouvernement.

APS

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Commentaires (11) | Réagir ?

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salam benzzedine

Bouteflika, ne doit plus avoir toute sa raison, et ceux qui le suivent dans son entreprise folle sont encore plus fous et plus coupables que lui . Le pays (en dehors de la police) est completement à l'arret; aucune stratégie économique, aucun plan de developpement social sérieux: la seule activité

connue est d'ouvrir les vannes, pour le bonheur des européens et des américains et au détriment des générations futures algériennes; Tout est mal fait, baclé, les entreprises étrangéres font des affaires d'or au détriment des opérateurs algériens qui se sont auto dissous

Attendez vous à voter à 75% pour que le pays sombre et pour continuer dans l'anarchie;

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Yacine Khalfi

Ne vous étonnez pas si un jour, nous aurons des présidents, des ministres, des ambassadeurs, des généraux, des walis... etc, âgés de plus de cent ans. Les vieux copins (et les vieilles copines) n'ont pas fini de faire preuve d'allégeance au "Grand Manitou". Et cela dure depuis le coup de force de l'armée des frontières, en juillet 1962.

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