Au fait, ça sert à quoi un président ? A rien sauf...

Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika

Comme le dit si bien l’adage ; à quelque chose malheur est bon.

Par Mohamed Abassa

C’est ce que semble rappeler avec pertinence la pédagogie conative délivrée par l’invalidité et l’incapacité de gouverner du Président de la République. Peut-on dire que, durant ces trois derniers mois d’hibernation et de sieste obligée présidentielles, l’Algérie a sombré davantage dans le chaos bien plus qu’elle ne l’était déjà ? Assurément non. Personne ne l’affirmera. Sauf que le peuple algérien, au nom duquel je ne parle pas, aura observé de visu et par lui-même l’état pitoyable et lamentable de la gouvernance algérienne au travers des gesticulations loufoques et ridicules de ses ministres et autres tartempions souteneurs. Affolés et désespérés de devenir subitement orphelins et des rien; des zéros à leur corps défendant. La grande cata. Impuissants et sans recours connu. Rien, à part Tewfik, le grand général, auquel, d’évidence, ils n’accèdent pas. Trop petits et inconnus au bataillon. Pas même le Belle-Khadem, le noirci du front. Bien mieux connu et respecté au Soudan et en Iran. Honni par la rue, des bars et des bordels clandestins algériens. Et même de Frenda, le duché du défunt cardinal.

Qui ne se souvient de ces fanfaronnades et de ces lamentations affligeantes de ces hauts responsables d’Etat, ministres, généraux et présidents de chambres, embourbés jusqu’au cou, jurant et parjurant et en direct SVP que le Président allait très bien et gérait parfaitement le pays à distance, par télécommande, de son fameux et ridicule salon de vases ? Quel symbole ! Une aspirine, tout au plus, suffirait au sauvetage de notre viande présidentielle nous était-il suggéré avec le silence complice et consentant des Français soigneurs. Les pauvres, que pouvaient-ils faire devant tant d’incongruités nationales ? Rien, sauf à réparer au mieux la chose gravement importante qui leur est tombée du ciel. Que peut-on faire de rationnel avec des infra sou-dev ? Rien, strictement rien sinon se la fermer comme ils l’ont si bien fait. Ah ces Français habituellement si volubiles et si bavards !

Juste un petit bobo passager de quelques jours nous a été dit et juré la main sur le cœur ! Il sera de retour demain, promis, juré, craché ; paroles de charretiers du FLN et RND associés. De grossiers menteurs, comme toujours. Vous le savez mieux maintenant.

Il faut être spécialement écervelé ou courageux dans le burlesque et l’ignominie pour s’adonner froidement à de tels mensonges de charretiers crevards et d’arracheurs de dents sans vergogne pour se commettre et mentir ainsi. Ou, plus sûrement, tenant des deux travers à la fois. Aux abois et paniqués. Pauvres petits ! Pour s’adonner aussi stupidement à de telles pitreries de servants imbéciles aveuglés par leur seul désir libido-hystériques de demeurer ad vitam aeternam au pouvoir ; source de tous les enrichissements et de toutes les dérives des propriétaires sans titre de l’Algérie de papa et des frères gouvernants.

Soutenir, toujours soutenir ; en tous temps et en tous azimuts confondus, soutenir. Ne pas les laisser toucher le sol, ces organes précieux de Dieu le Président. Même au prix d’une justice de nuit inventée par qui nous savons. A n’importe quelle posture et position pénétrante, soutenir, à n’importe quel taux au marché des demi-hommes bradés à la criée. Au marché des butors dénudés. Vendus ou achetés à l’encan, c’est selon. Tous ou presque ont délivré d’eux mêmes l’image peu flatteuse de pensionnaires et de pensionnées consentantes des harems Bouteflikiens, celui de Saïd non compris. Sans dignité et sans états d’âme, les voilà s’offrant sans crinoline et sans culottes aux nouveaux saigneurs de l’Algérie meurtrie. Sans morale, sans principes et sans hauteur de vue autre que la perspective immédiate de servir par la surenchère Sidna, plutôt Sidhoum. Et avec quel dévouement ! Les bougres.

N’ont-ils pas de familles ? D’épouse (s) ? D’enfants ? D’amis ? Devant lesquels ils peuvent baisser les yeux et rougir d’un peu de honte ? Mais non, rien ne compte pour eux à part le fric, le chic, le cric et la trique. Relisez Poutakhine mes frères, il raconte cela. Tout le reste, honneur en tête, ne compte pas, n’a jamais compté, "ma y ça comptiche" comme aimaient à dire si bien mes amies algéroises.

Mais combien ont-ils raison ces sacripants, rampants piteusement derrière leurs privilèges de courtisans jamais rassasiés ! De sonner maintenant du cor à hue et à dia, de rouler tambours crevés et emboucher encore et encore (Et la raison encor ne m’en est pas connue, Molière) les trompettes rouillées de l’allégeance, pour en appeler, encor et encor, piteusement, à leur heur déclinant, à un 4e mandat, peut-être même un 5e. Et pourquoi pas si le cœur, les jambes et l’amoralité génétique sont toujours là. Il y a bien eu des individus odieux à avoir passé une vie entière à régner, comme Bouteflissa, par le crime, la rapine et l’horreur. Alors, pourquoi pas Bouteflika encor et encor ? Sauf, aussi, que lui n’en a pas les moyens. Il n’est ni enfant de couche royale, ni produit de sueurs et d’efforts, ni pétri de la moindre saillance spirituelle ou intellectuelle. C’est un vrai rien tombé de rien et au bon moment dans les bras de généraux aussi rien que lui mais bien plus malins, plus calculateurs et plus intelligents que lui. Gouverne, ordonne, commande, vole, nomme comme bon te semble mais n’oublie jamais que tu es à nos pieds ; nous les généraux ; moi le Génie-Nar. Message compris et appliqué à la lettre. C’est ce qui autorise Saïd à gonfler la poitrine sans réussir par ailleurs à préserver les bretelles présidentielles coupées net à rez-de-culotte menaçant même l’honneur fessier présidentiel. Ce à quoi se dépense à mourir et en vain, le bien vaillant Saïd. Et il y réussit brillamment, le Président roule bien plus vite, nomme, signe et décide toujours. Mais en fauteuil roulant. Comme Roosevelt. Sauf que le Président américain avait gardé intact le plein usage de ses mains, de sa langue et, surtout, de sa tête. Ce qui est loin d’être le cas de notre bien aimé Président comme nous le rabâche éperdument notre bien moins aimée ENTV, canal historique.

Comme on les comprend ces misérables pauvrets contraints par la nécessité du ventre, de se mettre encore et toujours à nu - Elle est terrible la nudité morale - devant tout un peuple ébahi et choqué de découvrir enfin l’état de dégénérescence et l’avilissement complet de la gouvernance algérienne! Qu’est-ce qu’elle est minable et calamiteuse cette gouvernance des sots ! Et comme on comprend aussi ces nouvelles veuves éplorées dont, même le modeste et sympathique Zeroual, n’en veut pas. Pour ces zombies affidés du 3ème type, presque toutes atteintes de nyctalopie, sauf à reconnaitre dans le noir, l’unique accessoire qui ne fait pas de leur homme un Homme, la moustache ordonnante de Bouteflika, tout revigorés de leur unique conviction : il n’y a point de salut en dehors des commandements et des largesses du chef de bande. Que deviendront-ils, lui parti ou débarqué par ceux-là même qui l’ont fait roi ? Bien qu’ils se prévalent tous des sept vies et de l’immunité légendaire du chat de gouttière, ils savent tous qu’il n’y a point de fortune et de poste en dehors du roi et du prince régnants. Leurs morts politiques signifient et annonceront demain la leur. C’est pourquoi, tous ces bruits de gamelles mal léchées de fin de règne atteignent maintenant les petites chaumières d’Algérie. Parce que Bouteflika parti, Saïd disparu ou volatilisé dans les délicates effluves de la Closerie des Lilas ou des suites en enfilades du Georges V, plus sûrement dans les confortables divans du Buddha-Bar ou vidant sans compter les Pétrus 2001 du Cinq ! Que deviendront alors tous ces très peu fréquentables ministres ? Ces généraux ripoux auxquels il arrive souvent, sur invitation insistante de Saïd, de se fourvoyer dans les méandres raffinés du Four Seasons Georges V, Château Lafitte-Rothschild 2008 bien en vue ? Eh oui, rien n’est assez cher pour Saïd et ses précieux convives du derrière les rideaux. Du Pétrus à volonté jusqu’à l’aube ; 6000 € euros la bouteille hors pourboire, hors caviar Béluga, hors Ukrainiennes, hors suites et hors limousines. Chakib et Farid rejoindront plus tard. C’est ainsi qu’on aura pleuré et pansé le bobo du Président au Cinq du Georges V. A 18 000 € par personne et par nuit, la riche Algérie peut bien offrir à ses entretenus régnants des dizaines et des centaines de nuitées au Georges V. A ces visiteurs accablés venus spécialement à Paris pour se lamenter si chèrement sur le sort tragique et misérable de leur inénarrable Président. Au frais de la même princesse ; le trésor public algérien qui est bien riche ; le pétrole du grand Sud coulant toujours à flot. Les viandes algériennes régnantes valent bien les bipèdes chevriers Qataris. Comme quoi, la classe et les crasses s’associent bien et au Georges Vé, SVP. Avec ou sans gandourah dorées. La merde ne choisit pas son habit. Sauf pour Napoléon qui habillera sa merde de ministre des AE, Talleyrand, d’un bas de soie. Mais qui osera habiller Bouteflika ou le couvrir d’un bas de soie ? Personne. A part dans les oraisons officielles où, parait-il, les pieds et les mérites des cadavres s’allongent démesurément. Mais il y a des gabarits décomposés, qui trouvent rarement format à leur taille ; pas même un bas de soie. Trop pestilentielle et trop lourde à porter la chose abimée. Ainsi aurait dû parler Zarathoustra s’il avait traversé le royaume des Bouteflika.

Au retour du Meurice et l’extinction des lampions, que deviendra alors le fameux et tristement célèbre pont des généraux rebaptisé depuis, Pont de Saïd, Saïd l’enrichisseur ? Que deviendront ces Présidents d’institutions souteneurs, menteurs, voleurs et, souvent, cocus pour la bonne cause et des miracles connus des canapés ? Qui offrira demain à leurs dames et aux diverses matrones du pouvoir, aux Khalidates, Faridates , Zahiates, Nabilètes d’ici et de là-bas et autres négociantes de charmes d’EL-Mouradia, ces délicates joailleries de la place Vendôme ; du Chaumet, du De Berrs, du Cartier et j’en passe ? Qui les font un peu ressembler par le bas et seulement par là, aux Marie Caroline de Naples ; moins l’hygiène et la talent bien sûr. Des Tcherlettes et chevrettes brouteuses comme disent toujours mes amies algéroises. Eh oui ; le pouvoir broute aussi ; mais les deniers publics.

Que deviendront ces patrons de partis véreux, ces chats misérables et miséreux gonflés à la levure des services et des milliards de Saïd pour paraître tigres ? Sont-ce vraiment des tigres ces cornichons gonflés ? Oui, mais comme Talleyrand, des tigres sans bas de soie, à l’état pur, sans rien, juste un gros saroual à grosse contenance fécale. Et cette foultitude de journaux et télés bidon, créés en gros et sortis de rien ou, plutôt, du biberon du DRS et de l’ANEP aux ordres? Et ces DG et PDG voleurs à ciel ouvert, que deviendront-ils le jour d’après, les jours des grandes lessives? Que deviendront-ils, ces pauvres hommes qui ont pillé et saccagé le pays ? Et les sous-Khalidates, sottes et sauteuses à volonté qui ont transformé la noble culture algérienne en gros souk de M’ssamaâte, de chettahates, de rechakate, de chekkamates et de tayabate pour ne pas en dire plus. Alors, mesdames et mesdames les souteneurs du 4ème mandat, qu’allez-vous encore inventer pour maintenir en course vos canassons déjà crevés, claqués et finissants dans la vomissure de leurs propres scandales par tant et tant de forfaitures et de trahisons avérées? Qu’allez-vous faire maintenant ?

Servants recyclables ?

Deviendriez-vous de nouvelles servantes pour les nouveaux princes arrivants? Par sûr, parce que les nouveaux princes, montant de nouvelles montures, pour la gloriole de leur fraîche étiquette, exigeront, pour des raisons d’hygiène et de salubrité publique, au moins pour leur début, du neuf, du propre et du non corrompu. Denrée bien rare il est vrai. Boudiaf n’a pas réussi à trouver 60 cadres honnêtes ! Et puis, dans la grande Harba de demain, Il n’est pas certain que l’avion présidentiel puisse contenir et embarquer tout ce joli monde pourri jusqu’à l’os si tant est que, par ailleurs, l’aéroport de Boufarik soit accessible à toute cette racaille faisandée. Donc pas de place pour cette assemblée de butors mafieux. Sauf à exhiber leurs passeports étrangers pour se rendre là où leur argent volé les appelle. Comme Chakib et Bedjaoui entre autres canailles élargies et immunisés par leurs multiples nationalités étrangères : Française, Texane, Américaine et Canadienne. Algérienne aussi ? Pas sûr ; voilà bien longtemps qu’ils l’ont quittée cette nationalité si tant est qu’ils l’aient acquise ou méritée un jour.

Avec cette observation publique, les Algériens auront au moins découvert, par eux-mêmes, à quelles bassesses et à quelle amoralité peuvent se commettre les hauts dignitaires du régime Bouteflikien. Certes, on aura appris avec eux ce que nous savions déjà ; c’est bien une association de malfaisants tels qu’ils se sont présentés eux-mêmes à l’opinion publique qui est incrustée au sommet de l’Etat algérien. Plus personne ne doute à présent de la réalité d’un Etat incarné par ce que l’Algérie, naguère fière et propre, compte de plus vile, de veule et de sale. Nous savions déjà tout cela et aussi cette Algérie meurtrie et dépecée impunément par un quarteron de grands prédateurs inassouvis; les Khelil, Bedjaoui, Meziane, Temmar, Ghoul, Saïdani, Ould Abbes et tant et tant d’autres. Nous savions cette Algérie officielle mangée et gangrénée par les milieux des affairistes corrompus, les comités sangsues de soutien, les milliardaires voyous, les doubles Dieux charognards et dépeceurs d’entreprises publiques bradées, les journaux et journalistes baltaguis, les mouh-ghadem voyous, rabatteurs rétribués de prostituées pour les hommes et divers homos du pouvoir, les banquiers véreux (c’est un pléonasme) et ces magistrats ripoux que l’argent des sachets noirs de poubelles a englouti dans l’opprobre de la petite corruption et rendus, par ce vil commerce, sourds, muets et aveugles à tout . C’est l’état de la justice algérienne qu’aura incarné jusqu’à la dérision, jusqu’à la caricature, par la fraude surtout, par le viol et la transgression des lois de la république, l’invention de la justice de nuit, le trafic familial de drogues, la concussion et prises d’intérêts illicites à la banque Khalifa (agence de Fouka) à l’actif souligné d’un illustre inconnu devenu ministre et garde des sceaux, par la grâce d’un seul et immense diplôme : le certificat de sa wilaya de naissance et, aussi, le nom de son parent et parrain de soutien. Devinez qui ? Non, je ne le dirai pas ici parce que je tremble de peur devant cette homelette et sa milice privée, je tremble devant cet invertébré tenant à la fois du porc et du crapaud, vite recyclé et promu par le chef du clan, Bouteflika, à la fonction suprême de président du conseil constitutionnel. C’est pourquoi s’est-il opposé, contre l’avis de tout son conseil, à la constatation formelle de la vacance du pouvoir présidentiel, lui le petit capacitaire de nuit devenu puissant par les seules hormones benbelliennes et du lieu de naissance. C’est cela et seulement cela l’Algérie des Bouteflika. Un pouvoir sale et malsain. Jugez moi, je le prouverai ; mais jamais devant des juges eux-mêmes corrompus.

Nous savions cette Algérie atteinte et dégénérée par le haut, par le bas et par le milieu. C’est ce qui nous a fait battre un record absolu de la planète terre : Sous Bouteflika, l’Algérie est devenue le pays le plus corrompu du monde. C’est le premier score que les Algériens ont découvert avec la maladie présidentielle.

Bouteflika a ouvert les grands boulevards aux Algériens pour vivre, comme lui, sans travailler, jouer dix heures par jour aux dominos ou faire la sieste de midi à minuit, se jeter à la mer pour fuir le pouvoir, s’immoler par le feu pour dire non aux Walis voleurs, pour manger dans les poubelles, marcher pour revendiquer le droit à la fraude du bac, et… Et… Et… Et tous les excès et extrémités qui réduisent l’humain à l’état de larves comme par exemple : le droit Qatari aux salaires et primes sans travailler, le droit à la pleine retraite à 40 ans, le droit à la fraude et à la triche des examens, le droit de fermer les routes et de brûler les mairies, le droit islamiste de transformer les rues en bazars et en souks invariablement sales, le droit à la contrebande des frontières, le droit à la drogue et à la prostitution massive. Quand un pouvoir est illégitime, comme peut l’être celui de Bouteflika, forcément il devient faible et peu regardant sur toutes les dérives majeures qui font sortir tout un peuple de la discipline et de la morale républicaine, voire de la condition humaine. On peut tout exiger de lui. Et voilà ce que lâche la pédagogie cognitive du petit peuple : Si le Wali, le Chef de Daïra, le Maire, le policier, le gendarme, le commissaire du parti et, plus haut, le Président, ses généraux et ses ministres volent, pillent, squattent, s’accaparent de tout, alors pourquoi pas nous ? C’est pourquoi, depuis l’arrivée de Boutef, le peuple s’est mis d’office en congé, en révolte. Laissant aux chinois le soin de creuser nos trous, construire nos maisons, tracer nos routes et autoroutes, semer nos champs et dessiner les culottes de nos femmes. Et, surtout, par ces grandes occasions de grèves perlées que s’offrent les Algériens en colère, s’ouvrent concomitamment les belles occasions de hautes corruptions avec les entreprises étrangères. N’est-ce pas M. Ghoul ? M. Saïdani ? M. Berkat ? M. Zerhouni ? M. DOK ? M. Belle-Khadem ? M. Tou ? M. Ould Abbes ? M. les bus universitaires d’Alger et d’Oran? M. le ministre de la Zakkate ? M. le ministre des émigrés ? Et tous les autres MM. ministres, généraux et Walis voleurs et prédateurs que la presse propre n’a pas eu le temps ou les moyens de faire remonter en surface ; ça viendra un jour. C’est pourquoi il m’a été interdit par les voyous de l’Etat Bouteflikien d’ouvrir un journal. Le petit voyou de ministre de Maghnia n’est pas étranger à cela. Il s’en gausse et s’enorgueillit dans leurs secrètes assemblées de chiens servants de la tribu. Je vous jure mes frères, mes sœurs, qu’ils en répondront un jour. Je vous le promets. Les chiens mourront toujours en chiens et les lions en lions même atteints dans leur corps. L’âme et l’esprit seront toujours saufs et intacts. Ce que le roturier de Hammam, Bouteflika, ne sait pas, ne saura jamais. Trop haut, trop compliqué pour lui, le petit vendeur de L’ben et de Karantita d’Oujda s’en souviendra.

Et c’est pourquoi, au nom de cette imposture connue, ils sont nombreux ces Algériens qui revendiquent aujourd’hui le droit à la paresse, au non travail, à la sieste, à la rente et au diplôme nul, obtenu sans efforts. Ils revendiquent en fait les mêmes privilèges que ceux acquis par les petits et grands voleurs régnants. C'est-à-dire, en plus simple, leur part de pétrole. Puisque, se dit-il, cette part de pétrole est déjà payée cash à tout le monde : en pain subventionné, en pâtes, semoules et diverses céréales, en eau, médicaments, viandes, carburants, etc… Alors payez-nous tout le reste en espèce comme au Qatar.

Criez, cognez, cassez…

C’est exactement ce qui se passe actuellement sous le règne de Bouteflika : le robinet des milliards est ouvert et codifié pour une minorité adossée au pouvoir. Pour le reste, les millions d’autres inéligibles aux faveurs du clan, le slogan implicite et clair sera lâché. Pour avoir votre place au soleil, accéder aux millions et milliards, battez-vous ! Cognez, criez, frappez, marchez, cassez, tuez, occupez, brûlez, tenez meeting, faites tout ce qui fait peur au pouvoir illégitime et vous accéderez comme nous aux milliards, à la retraite spéciale à 30 ans, à la rente éternelle de la vache Algérie! C’est cela le 2ème spot du pouvoir bancal des Boutef. Cognez, frappez, faites le gros méchant loup ; ils payeront gros et cash. Après tout, ce n’est que de l’argent volé, l’argent de la vieille. L’Algérie est riche ; elle payera.

Dans tous les autres domaines essentiels (qualité de la vie, enseignement, éducation, santé, sécurité, sports, loisirs, droits humains, etc…) les Algériens se découvrent, avec Bouteflika, bons derniers un peu partout après avoir été, parfois, parmi les meilleurs. Il y a bien longtemps.

Est-ce cela le bilan de Bouteflika ? Oui, mais pas seulement. Oui, Bouteflika a un bilan et bien lourd. Lui que les Algériens attendaient pour atténuer et corriger un peu les ravages causées par les gouvernances de ses prédécesseurs, les a, au contraire aggravés et massifiés. Juste trois spots rapides pour résumer son passage de 15 ans au pouvoir (le plus long règne (juste après Massinissa et Jésus Christ)

- Premier spot rapide

Avec Bouteflika, les critères électifs aux hautes fonctions étatique ont évolué, plutôt régressé ; de la région style BTS (comme auparavant) vers la tribu voire du quartier et de la rue de naissance. Une régression très féconde pour certains. Au moins quatre gros ministres « algériens » se dit-il (Zerhouni, Khelil, Temmar, Benachenhou) ont été choisis sur la seule base de leur rue de naissance (rue des tanneurs à Oujda) Les autres ministres et hauts responsables seront choisis sur le critère de la wilaya de naissance de la maman ;Tlemcen. Pour autant, on ne dira pas ici que le petit peuple Tlemcénien aura profité des largesses présidentielles. Loin s’en faudrait. La wilaya du peuple de Tlemcen connaîtra la même misère que celle que tout le reste du pays a subie. Les autres wilayate de l’Ouest étant bien évidemment et pour des raisons connues, totalement exclues de son répertoire électif aux hautes fonctions nationales. Il faut rappeler que Bouteflika nourrit une haine viscérale pour les Algériens de l’Ouest ; la même que celle qu’il voue d’ailleurs aux Algériens de Kabylie et à tous ceux qui ne l’ont jamais reconnu, à tort ou à raison, ni comme Algérien ni comme patriote. A cet égard, la rancune et les rancœurs sont bien connues et bien tenaces chez le sieur Bouteflika. Et il ne s’en cache guère d’ailleurs. A ces tares ataviques bien connues, s’ajoutent aussi les casseroles du zazou gâteux squattant les palaces étrangers aux frais de la princesse Algérie et en détournant plus de 400 milliards au trésor public algérien, jetés dans les casinos étrangers. Ce fait est connu de tous y compris et surtout par ceux qui l’ont propulsé et installé là où il est. Les archives actées de la cour des comptes sont toujours là pour en témoigner.

Pour ces motifs, non seulement il n’a jamais rien fait pour corriger les fantasmes et excès de ses prédécesseurs mais, plus grave, il les a amplifiés et généralisés. Par deux fois, il a violé froidement la constitution : Une première fois en se portant éligible à la présidence de la RADP alors qu’il était et est toujours inéligible à toute fonction publique pour motif avéré de détournement de deniers publics. Sa deuxième violation avérée de la constitution c’est quand il a bricolé la loi fondamentale de 1996 pour se rendre éligible à vie, mieux ou pire que Bokassa, que Benali et Mobutu Sessé Zekkou réunis. Pour ces seuls motifs de déviances il aurait dû normalement finir en prison. Mais non, il jouit toujours de la baraka de ses parrains et de ses papas historiques tueurs ; Boussouf et Boukharrouba ; le drame majeur et historique de l’Algérie. Les étrangleurs de Abane et, aussi, de l’Algérie. Nous le savons maintenant. Allons-nous ici ressusciter ces vieux démons ? Assurément non ; le passé est passé. Venons aux faits du jour.

- Deuxième spot rapide :

Sous Boumediene, son parrain et géniteur politique, les rares cas de corruption (à l’exception du gros et vorace Messaoud) s’exprimaient en milliers rarement en millions de dinars. Dans tous les cas de figure, les corrompus pris la main dans le sac étaient fusillés.

Sous Chadli, la corruption s’était massifié et démocratisée pour atteindre toutes les hautes sphères de la société jusqu’à l’assèchement total de la vache Algérie. Le pays ruiné, en cessation de paiement, a été livré pieds et poings liés au FMI lequel, en plein terrorisme, a mis l’Algérie à genoux avec la complicité active d’un certain Michel Camdessus et la connivence vengeresse d’un certain François Mitterrand. Puis, plus rien à voler ; les caisses algériennes étaient vides. Les fortunes étaient faites et bien faites pour les mafias connues de Chadli, familles et amis compris.

Sous Bouteflika et l’arrivée massive des pétrodollars, la corruption ne s’est pas atténuée ou arrêtée comme promis par le discours politique ambiant. Au contraire, elle s’est massifiée, généralisée et approfondie. On ne vole plus comme sous Chadli en millions de dollars mais en milliards de dollars et d’Euros. Sous Bouteflika, tout ce qui s’achète aux étrangers est payé au double voire au triple des prix pratiqués à l’étranger. Saïd, à lui seul, a traité deux marchés (centrales électriques) de gré à gré pour un montant de cinq milliards de dollars soit deux fois et demi leur prix coûtant réel. Sous Bouteflika, l’autoroute Est/Ouest a coûté en devises deux fois et demi le prix du kilomètre réalisé au Maroc. Alors où sont passées ces énormes différences ? Chakib Khelil à lui seul aurait empoché plus de six milliards de dollars de dessous de tables et participations dans les seules multinationales pétrolières américaines, espagnoles, françaises, italiennes, anglaises et hollandaises. Ceci sans compter les bradages des richesses minières algériennes quasiment offertes à des multinationales étrangères contre de substantiels pots de vin. Ces pillages massifs et organisés auraient-ils été rendus possibles sans le soutien et la couverture politique de Bouteflika ? N’oublions tout de même pas l’acharnement et la rage avec lesquels Chakib Khelil s’est battu pour offrir le sol et sous-sol du sud algérien aux multinationales américano-sionistes après avoir obtenu d’offrir une base d’écoute et de transmission à Tamanrasset à l’US Army avec l’assentiment, l’accord et la signature du président Bouteflika. Tayeb Belghiche l’a écrit dans El-Watan (07 août 2013) « ces gens-là, les Chakib & Co sont venus pour piller et casser l’Algérie au seul bénéfice de puissances étrangères ennemies de l’Algérie »

Qu’a fait M. Bouteflika pour contrer ou atténuer ces graves dérives ? Rien. Juste des promesses épisodiques et épistolaires pour dire sa haute détermination de lutter contre la corruption. Et la sienne d’abord? Comme toujours et souvent, charité mal ordonnée ne commence pas toujours par soi-même…Passons. Mais dans les faits, rien, absolument rien n’a été fait par Boutef pour dire à ses protégés régnants arrêtez un peu de voler... Il n’en dira et ne fera rien pour arrêter l’incendie. Si, quand même. Il a nommé de grands corrompus pour lutter contre la petite corruption de petits fonctionnaires jetés dans la misère par des fins de mois difficiles. Et contre la grosse et haute corruption, contre celle bien réelle de ses protégés, de sa famille, de ses amis, de ses soutiens inconditionnels, de ses servants servis que fait-il ? Qu’a-t-il fait ? Rien ! Si, tout de même ! Il a fait quelque chose.

Il a modifié la loi pour dépénaliser et banaliser la grande délinquance économique. Grâce au secours et à la bienveillance du grand Bouteflika, aujourd’hui, piller et ravager une entreprise publique, trahir son pays au bénéfice économique de l’étranger, dilapider et détourner des deniers publics ne constituent plus des crimes économiques. C’est tout juste un petit larcin de droit commun à l’image d’un petit voleur de poules affamé ou d’un petit mangeur de casse-croûte du Ramadhan. Quelle honte cette gouvernance, quelle honte mes frères ! Encore que le voleur de poules ou le petit «casseur» du ramadhan connaîtront, eux, les affres insupportables de l’incarcération algérienne et de l’humiliation alors que le milliardaire voleur de biens publics sera, lui, logé à l’infirmerie de la prison avec tout le confort d’un cinq étoiles parisien, Canal+ et portable compris. Attendant dans son confort la prochaine grâce présidentielle. Morale de l’histoire ? Volez gros, volez plus grand, je serai toujours là, derrière et avec vous. C’est la seule signature connue de l’aventurier Bouteflika s’annonçant, toute honte bue, comme pourfendeur infatigable de la haute corruption, lui le grand corrompu avec ses comptes suisses de l’UBS.

En attendant de gagner la terrible bataille qu’il dit avoir engagé depuis quinze ans contre la corruption des siens, la population des corrompus, elle, a été multipliée par 12, les sommes détournées multipliées par 1000 et les lois répressives et préventives contre ce fléau national multipliées par zéro. Résultat de la course ; Chakib, Farid et Hemch se prélassent et se pavanent toujours dans les palaces de Lausanne, d’Houston et d’Honolulu aux frais de la fatiguée et ruinée princesse Algérie. Impunément et sans recours aucun. Pauvre Algérie ! En son temps, Boumediene envoyait ses tueurs à gage pour réparer de tels affronts. Ce qui ne lui est pas du tout flatteur. Boutef le fera-t-il avec sa milice secrète? Peut-être bien s’il le pouvait, lui qui sait si bien et si fort utiliser ses barbouses pour terroriser et exiler les vrais patriotes algériens qui dénoncent son règne pourri et ses méfaits de voyou.

Non, Bouteflika ne fera jamais rien contre la haute corruption des siens et tant qu’il mangera et avalera argent et couleuvres bien plus que tous ses servants. C’est pourquoi le célébrissime Chakib peut se répandre et s’éclater en public pour dire, moqueur à l’excès, « mettez dix et tirez. La CIA et le MOSSAD sont bien plus forts que Dieu et le DRS réunis… Alors, la justice algérienne, hi ! hi ! hi ! je m’en tape les c…» Qu’en pense alors M. Bouteflika de ces épanchements et écarts de son grand cousin et ministre voleur? Rien, strictement rien qui ressemble à une timide condamnation. Plutôt beaucoup d’approbation par le silence qui équivaut à de l’acquiescement voire du soutien. Car, se dit-il aussi par l’adage, qui ne dit mot consent. Quand et où M. Boutef a-t-il condamné ou désapprouvé les inconduites criminelles de M. Khelil ? JA-MAIS ! Pourtant, quand il en avait l’occasion, il avait bien traité certains de ses ministres et walis en poste «de menteurs et voleurs» (Ministre des transports et Wali gouverneur d’Alger) Il avait même traité certains hauts dirigeants de l’armée qui l’ont fait roi de «Quatre petits chats galeux qui font peur aux Algériens…» Immédiatement rappelé à l’ordre par un petit sergent du DRS pour cette incartade, il n’a plus jamais récidivé. C’est bien connu ; c’est un grand peureux et, par ailleurs, Haggar. Très fort avec les faibles et très faible avec les forts. C’est cela aussi la petite culture et la grande ingratitude des animaux domestiques qui mangent dans la gamelle des militaires.

Bouteflika et les siens qui s’en revendiquent sont de cette sous-culture militaire qui les a déjà dressés et asservis à Oujda. Avec aux commandes Boussouf et le petit Boukharrouba encore inconnu..

Tous les vrais hauts responsables de l’Etat algérien en exil connaissent parfaitement la connivence et les perversions avérées du banditisme sur le militantisme. Abane, Lotfi et Amirouche, entre autres grands, ont en feront les frais. Bouteflika aura eu le mérite d’avoir démontré les applications pratiques de la leçon cardinale de Machiavel «On ne devient pas tenancier de pouvoir quand on a été tenancier de Hammam»

Ah ces orphelins servants ! Ils n’ont jamais réussi à rompre la laisse qui les attache aux parrains de la butorderie, de l’écurie nourricière ! Leurs seuls lots et leur seul lien aux mandataires du pouvoir. C’est pourquoi, j’observe avec amusement, ces journalistes idiots, cancres et sots pour le moins, ces DG et PDG recrutés in vitro, entre deux lampées de Whisky et une grosse invite immédiate de la maitresse d’accueil, écrire et se répandre en commentaires aussi flatteurs que fallacieux sur la belle gouvernance de la dynastie régnante ; les Bouteflika comme on aurait pu écrire et pérorer, quelques siècles avant, sur la beauté des Borgia ou sur les écuries d’Augias.. Ah ! qu’est-ce qu’ils furent brillants et beaux en ruses et complots ! Mais aussi, qu’est-ce qu’ils furent laids et sans vertus aucune pour comploter, trahir, assassiner et piller. Toutes comparaisons culturelles réservées à leur avantage, les Borgia n’étaient pas que des voyous conspirateurs ; ils se revendiquaient aussi des arts, des sciences, de la bienséance et du raffinement du savoir vivre. Pas les Bouteflika dont on ne connaît rien de valorisant en ces choses supérieures, exceptées les extravagances et les esclandres de H’mamdjia parvenus par la ruse et par effraction à l’usurpation et à la séquestration du pouvoir. Pendant quinze longues années. Plus que César et Caligula réunis.

Il était donc prévisible que ces sarcasmes abominables, ces vilénies et grosses corruptions cumulées qu’il a lui-même inspirés et organisés, finissent fatalement par un drame ; la malédiction en plus : un AVC caché ! Bouteflika est victime de ses propres holdups, de ses propres excès et manquements répétés à la simple morale républicaine. Il n’a rien fait pour s’éviter ce sort de maquignon politique pressé et porté à trop manger. Jusqu’à l’overdose. Il n’a rien fait ou presque qui puisse lui éviter le pire et le plus dégradant de la honte. Bien plus ignominieux et plus réducteur qu’une mort ; simple et propre. Même une table, il faut savoir la quitter comme le chantait Charles ; pas De Gaulle mais l’autre.

Tout juste, nous a-t-on dit avec parcimonie, un petit AVC sans graves conséquences pour la pérennité du pouvoir. Tout juste un petit bobo de surmenage, lui qui n’a jamais travaillé de toute sa vie se voit donc usé et abimé par l’effort. Quelle grave dérision cet homme qui n’a jamais fourni le moindre effort de toute sa vie : ni physique, ni intellectuel, ni spirituel pour laisser la moindre trace de son passage à la vie. Comme son géniteur, Boukharrouba Mohamed Brahim, il n’a rien laissé et ne laissera jamais rien. C’est le seul sort connu des imposteurs et escrocs de son format. Chadli aura commis au moins un joli brouillon bricolé par mon ami le très courageux Aziz comme le fut le très brave soldat Chvéïk.

Mais quels dégâts et quels ravages que ce petit bobo de routine a générés ! Surtout perturbateur d’une certitude. Impuissant de pouvoir dire son écœurement de finir son règne d’une manière aussi misérable et aussi pitoyable. Peut-être aurait-il éclaté ainsi si l’audace, le courage et Pierre Corneille étaient là.

"? rage, ? désespoir, ? vieillesse ennemie !

N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie !

Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

Où sont donc passés les Chakib, les Saïd, les Ghoul, les Saïdani et les Bedjaoui, les Belle-Khadem, grands pilleurs que j’ai fabriqués, qui m’ont jeté dans cette cage aux fauves ? Tous les jours que Dieu fait me revient l’insoutenable clameur populaire qui me perce le tympan mille fois par jour où je m’entends dire que ma maladie et mes souffrances sont le juste châtiment pour punir les bradeurs et traîtres qui ont vendu l’Algérie éternelle.

Chaque minute, chaque seconde, je paye et souffre de cette terrible sentence populaire, ces devoirs essentiels que je n’ai pas su faire ou laissé faire. Chakib le voleur, le pilleur que j’ai recruté et protégé, lui, coule maintenant des jours heureux avec ses femmes et ses enfants dans son ranch de Dubaï et dans les palaces parisiens. Moi, invalide, infirme, honteusement caché, cloitré en none scélérate punie, sans paroles et sans gestes, moins qu’une plante éteinte, je continue d’affirmer et de faire dire et croire, dans mes anéantissements physiques et moraux que je suis toujours le président valide et vigoureux de 37 millions d’hommes et de femmes valides et debout. Ce qui, d’évidence et contrairement à tout ce qu’en disent tous mes ministres et le premier d’entre eux, n’est pas vrai. Tout le monde le sait. Alors pourquoi cacher aux Algériens ce que les Français savent bien mieux que tous; DGSE et Mossad en tête.

Pardonnez-moi mes frères et mes sœurs cette ultime et dernière menterie qui a fait de moi un monstre sans cœur et de vous des désespérés, des harragas prêts à finir dans le ventre des sardines juste pour échapper à mon règne, prêts aussi à vous immoler par le feu pour dire non à mes walis voyous et corrompus et à tous ces commissaires censeurs de vos petites vies. Je vous demande aussi, en guise de tardive repentance, pardon pour toutes mes fuites et désertions successives. Je demanderai aussi pardon à ces jeunes filles humiliées, devant leurs parents, d’exhiber dans les commissariats leurs vagins aux flics pour en vérifier la virginité. Je demande encore pardon à ces jeunes de Tizi-Ouzou, d’Annaba et d’Oran jetés en prison et jugés pour avoir mangé un sandwich durant le Ramadhan. Pendant, qu’au même moment, Chakib Khelil and Co s’envoyaient champagne, caviar et foie gras dans les plus grands palaces bavarois, München, aux frais du trésor public algérien. En mon nom, au nez et sous la barbe de ma propre justcie. C’est cela mon premier AVC = Accidents des Voleurs Corrompus.

3e et avant dernier spot ; rapide et léger

Sous Boumediene, le trafic de drogue se comptait en grammes avec une féroce répression. Sous Chadli ce business a évolué en kilos, rarement en quintaux et plus rarement réprimé.

Avec Boutef et sa bande, la drogue se négocie en tonnes et se livre partout par camions. Que fait la police privée du clan ? Les barbouzes de Saïd ? Rien. Il se dit que cette police parallèle en est activement complice. Normal, là où il y a des montagnes de milliards, Saïd l’enrichisseur n’est jamais loin. C’est ainsi qu’il achète les soutiens inconditionnels ! Que l’Algérie meure. Par ces coopérants venus d’ailleurs.

Sous Boumediene, l’Algérie comptait quelques milliers de prostituées connues, encartées, suivies et médicalisées. Sous Chadli, les bordels furent fermés et interdits et les prostituées jetées à la rue pouvant créer librement leurs bordels clandestins comme on pouvait créer un parti politique ou une association. C’est ainsi que la prostitution avec tous ses sous-métiers dérivés (bars, restaurants, salons de coiffure, universités, plages, rues, jardins publics etc) parfois générée et dirigée par des conseillers présidentiels, explosera sous Chadli et sous le diktat du FMI pour livrer des dizaines de milliers de gamines, parfois de grands-mères, au trottoir et aux graves maladies vénériennes hors de tout contrôle et suivi médical.

Sous Bouteflika le phénomène de la grande prostitution a suivi bien naturellement les courbes statistiques de la haute corruption et du trafic des drogues.

J’ai personnellement dirigé une équipe de 300 enquêteurs et encadreurs pour observer, décrire et quantifier le phénomène sur toute l’étendue du territoire national, quand j’ai commis mon rapport de synthèse (300 pages) pour dire que l’Algérie avait atteint un nouveau record en approchant son million de prostituées. Je fus immédiatement sermonné et sommé (sous peine de ne pas être payé) d’enlever deux zéros à mes six zéros soit dix mille prostituées. Ce que, bien bien évidemment je ne fis pas. J’ai préféré prendre congé et écrire Poutakhine.

Savez-vous ce que j’ai répondu aux commanditaires de mon sondage dont un ministre en poste ?

- Je n’enlèverai au zéro à mon travail, pas même une virgule.

Vous croyez et acceptez mes statistiques quand je vous démontre que le trafic des drogues est passé de grammes en tonnes, que la corruption est passée de milliers de dinars à des milliards d’euros mais vous vous dites choqués par ce million de prostituées et dérivées que je vous flanque au visage !

- Connaissez-vous messieurs mes clients un seul douar, un seul village, une seule ville, un seul quartier d’Algérie qui n’ait sa ou ses maisons closes clandestines ?

- Mais remerciez-moi surtout pour la seule lacune de mon sondage ; je n’ai pas intégré dans mes statistiques putanières la population des pédés et homos incrustés au sommet et à la périphérie des hautes fonctions étatiques. Je vous en remercie, parce que de ce pas, je m’en irai cracher sur vos commandes et écrire Poutakhine, et, bientôt, Khaoula,la fille du général.

Au fait, je n’ai pas encore répondu à ma question du titre «Ça sert à quoi un Président ? A rien sauf à mentir, voler et se faire entretenir, lui et les siens, à très gros frais. Des milliards. Sur la note de la vieille. Comme toujours

M. A.

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Commentaires (9) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Un président élu sert, evidemment, son peuple et son pays. p'tit mario, abdelaziz, n'a JAMAIS été élu président, il a été imposé comme le bandit benbella, le sanguinaire et criminel toutou à boussouf, boukharouba, le mari de h'lima, zeroual et kafi le kabylophobe.

Ces imposés présidents se sont servis et ont servis leurs parrains pour que le systéme pérdure au détriment de l'algérie et de ses peuples.

Oui, un président élu sert à beaucoup de choses pour son pays et son peuple.

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hocine zitouni

Nous les algériens vivons sous un régime politique absurde. Nous avons imité bêtement le système français de la 5ième république. Nous voulons le beurre, l'argent du beurre et la crémière par dessus le marché!La liberté comme la démocratie ne se donnent pas, il faut le rappeler inlassablement, bruyamment, continuellement. Un président n'est qu'un homme, pas plus intelligent ou plus malin qu'un autre. Les circonstances font qu'il devienne président, c'est tout!

Nos dirigeants veulent nous faire croire qu'ils sont supérieurs au reste de la population.

Moi, personnellement je me sens supérieur à ces énergumènes, je me sens plus humain, plus intelligent, plus doué, plus cultivé alors que je n'ai aucun pouvoir et Dieu merci je n'aurai jamais aucun pouvoir sauf sur moi même et encore.

Quels démagogues ils sont ces gens qui veulent nous gouverner pour nous voler, nous asservir, nous faire du mal !

Aucun homme normalement constitué n'accepterait de vivre esclave, chez nous si. Certains algériens acceptent de vivre esclaves!Et je n'exagère rien, ce sont des esclaves. Ceux qui acceptent ce régime sont des esclaves. Certains hommes et femmes politiques sont des esclaves... bien nourris mais esclaves quand même.

Il faut que les citoyens algériens et lis ne sont pas nombreux réagissent et s'organisent pour tordre le coup à ce régime et essayer de réveiller ce ghachi.

Etre citoyen c'est être libre, avoir l'esprit critique, débattre des lois, dénoncer les dérives et les injustices...

Nos dirigeants actuels ne sont même pas capables de gérer une étable ou une épicerie. Le résultat c'est une Algérie décharge publique, une population de zombies marqués sur le front, une gente féminine enterrée vivante, abrutie, fataliste, épuisée... Une jeunesse bande dessinée...

Nous ne produisons rien, des salaires qui correspondent à rien. Des hôpitaux mouroirs, des routes assassines, de la violence partout, de l'ennui, de la pollution, de la laideur.... Marre!

Ce pays fonctionne en roue libre. Beaucoup de flics pour rien, de gendarmes pour rien, une armée..

Nous sommes pas libres!La liberté crée le désir, la joie, l'humour, la beauté.

Réveillons nous!Instaurons une démocratie véritable sans zaïms, sans opportunistes, sans aristos de mes deux. Partageons équitablement les richesses, séparons la politique de la religion.

L'Algérie sera démocratique ou ne sera rien!

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